Philippe Cote


Photogramme
juin 30, 2011, 10:41
Filed under: Fleurs secrètes, Mes films : photogrammes

 

 



Fantômes du cinéma japonais-Les métamorphoses de Sadako
juin 30, 2011, 6:35
Filed under: Agenda

de Stéphane du Mesnildot – Editions Rouge Profond

Vient de paraître

Voir article précèdent : ici

Consacré à la J-Horror, expression désignant les films d’horreur nippons tournés à partir de la fin des années 1980, cet essai revient sur les racines du genre qui plongent dans une riche tradition culturelle (le bûto, le nô et le kabuki, les récits de Lafcadio Hearn, les estampes d’Hokusai, le manga…), tout en évoquant le Japon d’aujourd’hui, ses mutations et ses crises. La part belle est donnée au mythe moderne de Sadako, le fantôme de Ring, créé par l’écrivain Koji Suzuki, repris dans le film de Nakata et ses suites, sans oublier les remakes américains. Sont aussi explorés les lieux privilégiés de la J-Horror, les lycées, les chambres d’adolescents, les routes de campagne, ainsi que les légendes urbaines, comme celle d’Hanako, la femme défigurée. L’ensemble est enrichi d’entretiens réalisés au Japon par l’auteur avec les créateurs majeurs de la fiction d’horreur nippone (Kiyoshi Kurosawa, Takashi Shimizu, Hideo Nakata, Norio Tsuruta, Chiaki J. Konaka), réunis pour la première fois dans un ouvrage en France – chacun des cinéastes et scénaristes a même raconté à Stéphane du Mesnildot une histoire personnelle de fantôme.



FIDMARSEILLE et Festival Images Contre Nature
juin 30, 2011, 6:26
Filed under: Agenda

Pour ceux sur Marseille –

FIDMARSEILLE du 6 au 11 Juillet

Site :

Festival Images Contre Nature du 12 au 16 Juillet

Site Festival et programme : ici



Instants documentaires dans deux films de Ritwik Ghatak
juin 26, 2011, 8:26
Filed under: Fleurs secrètes

Notes

Le premier extrait est issu du film Raison, discussion et un conte ( 1974 ) – par un simple raccord, le personnage féminin du film pose un masque sur son visage, on glisse sur cette longue séquence, plus de 7 minutes d’une captation documentaire d’une danse chhau dans un village.Ici, les personnages du film s’invitent dans la partie documentaire, certains participant de manière active au déroulé du rituel, pourtant montré comme pris sur le réel, moment brut très éloigné de la théâtralité que l’on trouve parfois chez Ghatak. On trouve souvent ce penchant pour la rupture entre les scènes ( là, l’irruption de cette séquence ) et aussi à l’intérieur des scènes ou le point de vue est sans cesse remis en question dans un basculement d’un plan à l’autre ( que l’on trouve chez un autre cinéaste comme Glauber Rocha ). On peut remarquer que vers la fin, on quitte le son direct ( ou montré comme tel ) vers un son exterieur amorçant la sortie de  cette longue parenthèse,  le régime d’images s’en trouve dès lors modifié, qui se réalise  définitivement par un fondu enchainé  ou l’on retrouve le visage de la femme présente  au début avant le raccord sur le masque

Dans le deuxième extrait, issu du film La rivière Titash ( 1973 ), la séquence documentaire est entrecoupée à deux reprises par des séquences de fiction, irruption pour le moins brutal mais dans l’autre sens de ces moments de fiction à l’intérieur de la séquence documentaire- là, ce qui se joue dans la fiction trouve sa réponse ou prolongement dans l’instant documentaire.

J’aurai aimé montré également ce magnifique moment d’un rituel pris dans une communauté Adivasi : les Oraons présent dans le film Ajantrik mais introuvable sur le net

Ghatak a rédigé un texte  » le documentaire : la plus passionnante des formes cinématographiques » reproduit dans le livre  » Ghatak – Des films du bengale  » – Ed L’Arachnéen – Beaucoup de références y sont citées comme Flaherty, Grierson ( l’école Anglaise ), des cinéastes russes…

 



Le Voyage indien ( Partie 2 )
juin 26, 2011, 8:25
Filed under: Mes films

2011-Super8/Vidéo, nb et couleurs , sonore, 48mn

Un ciné voyage de Philippe Cote en deux parties et dix étapes

Partie 2 – 48 minutes

Lien direct : 

Le film déroule en parallèle les images de deux voyages :  des images 8 mm réalisées début des années soixante dix par un voyageur inconnu, le film de 20′  a été découvert dans une brocante. Un papier manuscrit mentionnait un itinéraire et la boîte deux dates 1973 et 1975. Ces images laissées en l’état ponctuent des images Super 8 filmées par moi-même lors de deux voyages récents en 2008 et 2010, organisées sur le film en fonction  de l’itinéraire que j’avais suivi. Ces dernières ont été sonorisées par des sons d’ambiance enregistrés sur les lieux de captation des scènes , récupérés sur des sites de partage présents sur le Net , d’autres ont été maintenues silencieuses.
Le film propose des instantanés révélés par un regard ,  pris dans une géographie rêvée par l’auteur :  pas un journal de voyage mais un ciné voyage : voyage à l’intérieur d’un signifiant, comme désir d’une poétique de l’image et du son. ( Philippe Cote )



Le Voyage indien ( Partie 1 )
juin 25, 2011, 1:13
Filed under: Mes films

2011-Super8/Vidéo, nb et couleurs , sonore, 41mn

Un ciné voyage de Philippe Cote en deux parties et dix étapes

Partie 1 – 41 minutes

Lien direct :

Le film déroule en parallèle les images de deux voyages :  des images 8 mm réalisées début des années soixante dix par un voyageur inconnu, le film de 20′  a été découvert dans une brocante. Un papier manuscrit mentionnait un itinéraire et la boîte deux dates 1973 et 1975. Ces images laissées en l’état ponctuent des images Super 8 filmées par moi-même lors de deux voyages récents en 2008 et 2010, organisées sur le film en fonction  de l’itinéraire que j’avais suivi. Ces dernières ont été sonorisées par des sons d’ambiance enregistrés sur les lieux de captation des scènes , récupérés sur des sites de partage présents sur le Net , d’autres ont été maintenues silencieuses.
Le film propose des instantanés révélés par un regard ,  pris dans une géographie rêvée par l’auteur :  pas un journal de voyage mais un ciné voyage : voyage à l’intérieur d’un signifiant, comme désir d’une poétique de l’image et du son. ( Philippe Cote )



LE CJC DE 1971 À 2011 : 40 ANS DE COLLECTIF !
juin 17, 2011, 11:34
Filed under: Agenda, Mes films : projections

Télécharger le Programme : 40 ANS CJC

Site : ici



Festival (ciné-)transes
juin 17, 2011, 11:04
Filed under: Agenda

Du jeudi 23 au dimanche 26 juin 2011au cinéma La Clef – 34 rue Daubenton
75005 Paris M° Censier-Daubenton

Documentaire sur Grand Ecran et la Sacem présentent 16 films entre rituels de possession et transe électro Débats avec Gilbert Rouget, Mireille Perrier, Laurent Roth, Nicole Brenez, Philippe Azoury, Yves Billon, Eric Pauwels…

Les hommes et les dieux n’ont jamais interrompu leur dialogue.
Ce pourrait être la conclusion de cette étrange programmation à la fois éclectique et très resserrée sur la transe. Réprimée, refoulée dans nos sociétés occidentales, la transe ressurgit sur des territoires insolites. Phénomène protéiforme (extase, possession, chamanisme …), il apparaît subrepticement dans la musique, la danse, le théâtre ou le rituel religieux. Chassez le surnaturel, il revient au galop ! Nombre de cinéastes ont voulu relever ce défi d’inscrire, de filmer, cet étrange rapport au monde qui est d’abord un voyage intérieur.
Jean Rouch évidemment, dont un documentaire rare, Horendi, filme les hommes qui se font chevaux pour parler avec les dieux. Raymonde Carasco, immergée dans les rites et peintures des indiens Tarahumaras. Gian Franco Mingozzi recueillant les derniers soubresauts de la taranta, rite d’exorcisme contre la piqure de la tarantule en Italie. José Agrippino de Paula qui retrouve la tradition du candomblé brésilien au Togo. La cinéaste expérimentale Maya Deren qui découvre dans les cultes haïtiens la chorégraphie rêvée pour sa caméra. Chacun de ces cinéastes a posé un regard d’intelligence intime avec ce qui se passait sous leurs yeux. Y reconnaissant une « surnature » humaine familière aux poètes, aux musiciens ou aux acteurs.
Ces approches de la transe qui toutes, débordent un cinéma ethnologique, appellent d’autres films, plus récents, qui mêlent eux aussi des formes appartenant à des époques et des cultures différentes.
L’hystérie rock dans Black & White Trypps #3 de Ben Russell, la foule planante de Woodstock de Michael Wadleigh, la cérémonie électro de Between the devil and the Wide Blue Sea de Romuald Karmakar, l’enivrant pas de deux caméra-danseuse du Violin Fase d’Eric Pauwels, le foisonnant Parvis Beaubourg de Teo Hernandez… Dans le rapprochement voulu de ces films quelque chose d’indicible se dit. L’indicible de l’humanité.
Annick Peigné-Giuly
Présidente de Documentaire sur Grand Ecran

Programme :

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Festival Images Contre Nature
juin 16, 2011, 2:59
Filed under: Mes films : projections

Projection de Orissa au festival Images contre nature 

13 juillet, 17h30 & 16 juillet, 19h30
Théâtre des Chartreux 105, avenue des Chartreux / 13004 Marseille tél. 04 91 50 18 90
festival international de vidéo expérimentale -11 ème édition

Site Festival et programme : ici

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Collectif Négatif
juin 15, 2011, 3:04
Filed under: Agenda

VENDREDI 17 JUIN 2011 à 20 h 30 : SAINT DENIS
programmation Collectif Négatif au Festival EXcroissance

Adresse : SoiXante AdaDa, 60 rue Gabriel Péri, Saint Denis- M° Basilique de Saint-Denis

programme provisoire des films :
>
> « Un plan idéal » de Tony Tonnerre et Lionel Soukaz (1mn)
> « Marche ou crève » de Tony Tonnerre (7mn)
> « Jeuness » de Yves-Marie Mahé (2mn)
> « Glauque françois » de Yves-Marie Mahé (4mn)
> ‘C’est bon pour la morale » de Yves-Marie Mahé (1mn)
> « La lutte » de Christophe Frémiot (12mn)
> « Black’s back » de Derek Woolfenden (12mn)
> « That’s entertainment » de Derek Woolfenden (9mn)
> « Sarkkkofuck » de François Rabet (2mn)
> « D.J. Tupudukku » de François Rabet (2mn)
> « Soudain » de Vân Ta Minh (1mn)
> « Powerhouse » de Julien Bibard
> « La recherche de la vérité par la critique de textes et de documents »
> de Fabien Rennet (5mn)
> « Restez mince grâce à bébé » de Fabien Rennet (4mn)
> « Drogues et bien-être, témoignages d’une impulsion de survie dans la
> dynamique de soi » de Fabien Rennet (5mn)



“Un autre jour sur la plage” et “Les Hommes Debout” de Jérémy Gravayat
juin 15, 2011, 2:48
Filed under: Agenda

ItinErrance Le jeudi 16 juin à 20h30

Un autre jour sur la plage” et “Les Hommes Debout”.

Aux Voûtes – 19 rue des Frigos –75013 PARIS – métro Bibliothèque (L.14).
Ouverture des portes et du bar-resto dès 19h30.

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Art Theatre Guild of Japan (ATG) ou la fabrique d’auteurs
juin 15, 2011, 2:44
Filed under: Agenda

日本アートシアターギルト特集ーインディペンデントという実験

Du mardi 7 juin au samedi 23 juillet
Maison de la culture du Japon à Paris
| 101 bis, quai Branly | 75015 Paris | 6, Bir-Hakeim | C, Champ de Mars – Tour Eiffel

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Logo ATG

C’est à l’ini­tia­tive de petits pro­duc­teurs, de cri­ti­ques de cinéma et de ciné­phi­les asso­ciés que fut fon­dée l’ATG en 1961. Elle put concré­ti­ser ses pro­jets grâce à un mécé­nat de la com­pa­gnie Tôhô qui la dota d’un réseau de dix sal­les indé­pen­dan­tes. À ses débuts, l’ATG fonc­tionna comme une struc­ture de dis­tri­bu­tion à voca­tion euro­péenne (Nouvelle Vague fran­çaise, jeune cinéma polo­nais, nou­veau cinéma sovié­ti­que, etc.). Elle favo­risa en même temps la dif­fu­sion de films natio­naux clas­sés Art et Essai. En 1966, le suc­cès mon­dial de Patriotisme – Rites d’amour et de mort, œuvre expé­ri­men­tale du célè­bre écrivain Yukio Mishima, l’encou­ra­gea à fran­chir une nou­velle étape : la pro­duc­tion.

© Les Funérailles des roses Et c’est ainsi qu’en moins de cinq ans, l’ATG devint le prin­ci­pal foyer artis­ti­que nip­pon, volon­tai­re­ment anti-com­mer­cial et anti-indus­triel, à la marge d’un stu­dio sys­tem trop contraint par la ren­ta­bi­lité pour oser s’ouvrir aux avant-gar­des nées de l’effer­ves­cence poli­ti­que et cultu­relle de l’époque. Refuge des mal-aimés des grands stu­dios (Nagisa Ôshima, Shôhei Imamura, Kijû Yoshida, Masahiro Shinoda), hôte bien­veillant de talents hors nor­mes (Toshio Matsumoto, Shûji Terayama, Hiroshi Teshigara) et d’indé­pen­dants irré­duc­ti­bles (Shindô Kaneto, Susumu Hani, Akio Jissôji, Kazuo Kuroki), le sys­tème ATG (économie de moyen, par­tage des ris­ques avec les réa­li­sa­teurs-pro­duc­teurs, pri­mauté de l’art) fut un moment uni­que dans l’his­toire du cinéma mon­dial. Sans l’ATG, le cinéma d’auteur japo­nais n’aurait jamais existé.