Filed under: Agenda
de Stéphane du Mesnildot – Editions Rouge Profond
Vient de paraître
Voir article précèdent : ici

Consacré à la J-Horror, expression désignant les films d’horreur nippons tournés à partir de la fin des années 1980, cet essai revient sur les racines du genre qui plongent dans une riche tradition culturelle (le bûto, le nô et le kabuki, les récits de Lafcadio Hearn, les estampes d’Hokusai, le manga…), tout en évoquant le Japon d’aujourd’hui, ses mutations et ses crises. La part belle est donnée au mythe moderne de Sadako, le fantôme de Ring, créé par l’écrivain Koji Suzuki, repris dans le film de Nakata et ses suites, sans oublier les remakes américains. Sont aussi explorés les lieux privilégiés de la J-Horror, les lycées, les chambres d’adolescents, les routes de campagne, ainsi que les légendes urbaines, comme celle d’Hanako, la femme défigurée. L’ensemble est enrichi d’entretiens réalisés au Japon par l’auteur avec les créateurs majeurs de la fiction d’horreur nippone (Kiyoshi Kurosawa, Takashi Shimizu, Hideo Nakata, Norio Tsuruta, Chiaki J. Konaka), réunis pour la première fois dans un ouvrage en France – chacun des cinéastes et scénaristes a même raconté à Stéphane du Mesnildot une histoire personnelle de fantôme.
Filed under: Agenda
Pour ceux sur Marseille –
FIDMARSEILLE du 6 au 11 Juillet
Site : là
Festival Images Contre Nature du 12 au 16 Juillet
Site Festival et programme : ici
Filed under: Fleurs secrètes
Notes
Le premier extrait est issu du film Raison, discussion et un conte ( 1974 ) – par un simple raccord, le personnage féminin du film pose un masque sur son visage, on glisse sur cette longue séquence, plus de 7 minutes d’une captation documentaire d’une danse chhau dans un village.Ici, les personnages du film s’invitent dans la partie documentaire, certains participant de manière active au déroulé du rituel, pourtant montré comme pris sur le réel, moment brut très éloigné de la théâtralité que l’on trouve parfois chez Ghatak. On trouve souvent ce penchant pour la rupture entre les scènes ( là, l’irruption de cette séquence ) et aussi à l’intérieur des scènes ou le point de vue est sans cesse remis en question dans un basculement d’un plan à l’autre ( que l’on trouve chez un autre cinéaste comme Glauber Rocha ). On peut remarquer que vers la fin, on quitte le son direct ( ou montré comme tel ) vers un son exterieur amorçant la sortie de cette longue parenthèse, le régime d’images s’en trouve dès lors modifié, qui se réalise définitivement par un fondu enchainé ou l’on retrouve le visage de la femme présente au début avant le raccord sur le masque
Dans le deuxième extrait, issu du film La rivière Titash ( 1973 ), la séquence documentaire est entrecoupée à deux reprises par des séquences de fiction, irruption pour le moins brutal mais dans l’autre sens de ces moments de fiction à l’intérieur de la séquence documentaire- là, ce qui se joue dans la fiction trouve sa réponse ou prolongement dans l’instant documentaire.
J’aurai aimé montré également ce magnifique moment d’un rituel pris dans une communauté Adivasi : les Oraons présent dans le film Ajantrik mais introuvable sur le net
Ghatak a rédigé un texte » le documentaire : la plus passionnante des formes cinématographiques » reproduit dans le livre » Ghatak – Des films du bengale » – Ed L’Arachnéen – Beaucoup de références y sont citées comme Flaherty, Grierson ( l’école Anglaise ), des cinéastes russes…
Filed under: Mes films
2011-Super8/Vidéo, nb et couleurs , sonore, 48mn
Un ciné voyage de Philippe Cote en deux parties et dix étapes
Partie 2 – 48 minutes
Lien direct : là
Le film déroule en parallèle les images de deux voyages : des images 8 mm réalisées début des années soixante dix par un voyageur inconnu, le film de 20′ a été découvert dans une brocante. Un papier manuscrit mentionnait un itinéraire et la boîte deux dates 1973 et 1975. Ces images laissées en l’état ponctuent des images Super 8 filmées par moi-même lors de deux voyages récents en 2008 et 2010, organisées sur le film en fonction de l’itinéraire que j’avais suivi. Ces dernières ont été sonorisées par des sons d’ambiance enregistrés sur les lieux de captation des scènes , récupérés sur des sites de partage présents sur le Net , d’autres ont été maintenues silencieuses.
Le film propose des instantanés révélés par un regard , pris dans une géographie rêvée par l’auteur : pas un journal de voyage mais un ciné voyage : voyage à l’intérieur d’un signifiant, comme désir d’une poétique de l’image et du son. ( Philippe Cote )
Filed under: Mes films
2011-Super8/Vidéo, nb et couleurs , sonore, 41mn
Un ciné voyage de Philippe Cote en deux parties et dix étapes
Partie 1 – 41 minutes
Lien direct : là
Le film déroule en parallèle les images de deux voyages : des images 8 mm réalisées début des années soixante dix par un voyageur inconnu, le film de 20′ a été découvert dans une brocante. Un papier manuscrit mentionnait un itinéraire et la boîte deux dates 1973 et 1975. Ces images laissées en l’état ponctuent des images Super 8 filmées par moi-même lors de deux voyages récents en 2008 et 2010, organisées sur le film en fonction de l’itinéraire que j’avais suivi. Ces dernières ont été sonorisées par des sons d’ambiance enregistrés sur les lieux de captation des scènes , récupérés sur des sites de partage présents sur le Net , d’autres ont été maintenues silencieuses.
Le film propose des instantanés révélés par un regard , pris dans une géographie rêvée par l’auteur : pas un journal de voyage mais un ciné voyage : voyage à l’intérieur d’un signifiant, comme désir d’une poétique de l’image et du son. ( Philippe Cote )
Filed under: Agenda
Du jeudi 23 au dimanche 26 juin 2011au cinéma La Clef – 34 rue Daubenton
75005 Paris M° Censier-Daubenton
Documentaire sur Grand Ecran et la Sacem présentent 16 films entre rituels de possession et transe électro Débats avec Gilbert Rouget, Mireille Perrier, Laurent Roth, Nicole Brenez, Philippe Azoury, Yves Billon, Eric Pauwels…
Les hommes et les dieux n’ont jamais interrompu leur dialogue.
Ce pourrait être la conclusion de cette étrange programmation à la fois éclectique et très resserrée sur la transe. Réprimée, refoulée dans nos sociétés occidentales, la transe ressurgit sur des territoires insolites. Phénomène protéiforme (extase, possession, chamanisme …), il apparaît subrepticement dans la musique, la danse, le théâtre ou le rituel religieux. Chassez le surnaturel, il revient au galop ! Nombre de cinéastes ont voulu relever ce défi d’inscrire, de filmer, cet étrange rapport au monde qui est d’abord un voyage intérieur.
Jean Rouch évidemment, dont un documentaire rare, Horendi, filme les hommes qui se font chevaux pour parler avec les dieux. Raymonde Carasco, immergée dans les rites et peintures des indiens Tarahumaras. Gian Franco Mingozzi recueillant les derniers soubresauts de la taranta, rite d’exorcisme contre la piqure de la tarantule en Italie. José Agrippino de Paula qui retrouve la tradition du candomblé brésilien au Togo. La cinéaste expérimentale Maya Deren qui découvre dans les cultes haïtiens la chorégraphie rêvée pour sa caméra. Chacun de ces cinéastes a posé un regard d’intelligence intime avec ce qui se passait sous leurs yeux. Y reconnaissant une « surnature » humaine familière aux poètes, aux musiciens ou aux acteurs.
Ces approches de la transe qui toutes, débordent un cinéma ethnologique, appellent d’autres films, plus récents, qui mêlent eux aussi des formes appartenant à des époques et des cultures différentes.
L’hystérie rock dans Black & White Trypps #3 de Ben Russell, la foule planante de Woodstock de Michael Wadleigh, la cérémonie électro de Between the devil and the Wide Blue Sea de Romuald Karmakar, l’enivrant pas de deux caméra-danseuse du Violin Fase d’Eric Pauwels, le foisonnant Parvis Beaubourg de Teo Hernandez… Dans le rapprochement voulu de ces films quelque chose d’indicible se dit. L’indicible de l’humanité.
Annick Peigné-Giuly
Présidente de Documentaire sur Grand Ecran
Programme :
Filed under: Mes films : projections
Projection de Orissa au festival Images contre nature
13 juillet, 17h30 & 16 juillet, 19h30
Théâtre des Chartreux 105, avenue des Chartreux / 13004 Marseille tél. 04 91 50 18 90
festival international de vidéo expérimentale -11 ème édition
Site Festival et programme : ici
Filed under: Agenda
VENDREDI 17 JUIN 2011 à 20 h 30 : SAINT DENIS
programmation Collectif Négatif au Festival EXcroissance
Adresse : SoiXante AdaDa, 60 rue Gabriel Péri, Saint Denis- M° Basilique de Saint-Denis
programme provisoire des films :
>
> « Un plan idéal » de Tony Tonnerre et Lionel Soukaz (1mn)
> « Marche ou crève » de Tony Tonnerre (7mn)
> « Jeuness » de Yves-Marie Mahé (2mn)
> « Glauque françois » de Yves-Marie Mahé (4mn)
> ‘C’est bon pour la morale » de Yves-Marie Mahé (1mn)
> « La lutte » de Christophe Frémiot (12mn)
> « Black’s back » de Derek Woolfenden (12mn)
> « That’s entertainment » de Derek Woolfenden (9mn)
> « Sarkkkofuck » de François Rabet (2mn)
> « D.J. Tupudukku » de François Rabet (2mn)
> « Soudain » de Vân Ta Minh (1mn)
> « Powerhouse » de Julien Bibard
> « La recherche de la vérité par la critique de textes et de documents »
> de Fabien Rennet (5mn)
> « Restez mince grâce à bébé » de Fabien Rennet (4mn)
> « Drogues et bien-être, témoignages d’une impulsion de survie dans la
> dynamique de soi » de Fabien Rennet (5mn)
Filed under: Agenda
ItinErrance Le jeudi 16 juin à 20h30
“Un autre jour sur la plage” et “Les Hommes Debout”.
Aux Voûtes – 19 rue des Frigos –75013 PARIS – métro Bibliothèque (L.14).
Ouverture des portes et du bar-resto dès 19h30.
Filed under: Agenda
日本アートシアターギルト特集ーインディペンデントという実験
- Logo ATG
C’est à l’initiative de petits producteurs, de critiques de cinéma et de cinéphiles associés que fut fondée l’ATG en 1961. Elle put concrétiser ses projets grâce à un mécénat de la compagnie Tôhô qui la dota d’un réseau de dix salles indépendantes. À ses débuts, l’ATG fonctionna comme une structure de distribution à vocation européenne (Nouvelle Vague française, jeune cinéma polonais, nouveau cinéma soviétique, etc.). Elle favorisa en même temps la diffusion de films nationaux classés Art et Essai. En 1966, le succès mondial de Patriotisme – Rites d’amour et de mort, œuvre expérimentale du célèbre écrivain Yukio Mishima, l’encouragea à franchir une nouvelle étape : la production.
Et c’est ainsi qu’en moins de cinq ans, l’ATG devint le principal foyer artistique nippon, volontairement anti-commercial et anti-industriel, à la marge d’un studio system trop contraint par la rentabilité pour oser s’ouvrir aux avant-gardes nées de l’effervescence politique et culturelle de l’époque. Refuge des mal-aimés des grands studios (Nagisa Ôshima, Shôhei Imamura, Kijû Yoshida, Masahiro Shinoda), hôte bienveillant de talents hors normes (Toshio Matsumoto, Shûji Terayama, Hiroshi Teshigara) et d’indépendants irréductibles (Shindô Kaneto, Susumu Hani, Akio Jissôji, Kazuo Kuroki), le système ATG (économie de moyen, partage des risques avec les réalisateurs-producteurs, primauté de l’art) fut un moment unique dans l’histoire du cinéma mondial. Sans l’ATG, le cinéma d’auteur japonais n’aurait jamais existé.