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Au Forum des images du 9 Janvier au 3 Mars
Repérer parmi quelques autres :
06 Février 2013 – 16h30 – 13/02 Février 2013 – 21h
Oxhide de Liu Jiayin
avec Liu Zaiping, Jia Huifen
Fiction Chine / vostf 2004 Couleur 110 min ( 35mm optique )
Oxhide reçut le prix FIPRESCI à Berlin et fut gonflé en 35 par MK2. Comment une étudiante de 23 ans eut-elle l’idée d’équiper sa mini-caméra numérique d’une lentille Cinémascope pour tourner un kammerspiel éblouissant de précision, fait de 23 plans statiques dessinés au cordeau dans un appartement pékinois de 50 m2… avec ses parents comme acteurs ?
6 Février 2013 – 19h00 – Séance également programmée le jeudi 14 février à 16h30
Walker de Tsai Ming-liang
Fiction H. K. / vo sans dialogue 2012 Couleur 27 min ( Vidéo )
L’acteur fétiche de Tsai Ming-liang “marche” nu-pieds dans l’espace baroque et incertain de Hong Kong. Est-ce Xiao Kang qui marche trop lentement, ou la ville qui bouge trop vite ? Un tour de force.
Disorder de Huang Weikai
Documentaire Chine / vostf 2009 Noir et blanc 58 min ( Vidéo )
Huang Weikai recueillit plus de 1 000 heures d’images tournées par des vidéastes amateurs à Canton, et les rephotographia en noir et blanc. Son montage de vingt épisodes de la vie urbaine – violents ou surréalistes – compose la mosaïque bigarrée, vulgaire, sonore, d’une grande ville du sud en pleine dérive postsocialiste.
9 Février 2013 – 16h30 – séance également programmée le jeudi 14 février à 21h
Oxhide II de Liu Jiayin
avec Liu Zaiping, Jia Huifen
Fiction Chine / vostf 2009 Couleur 133 min ( Vidéo )
Dépassant la rigueur formelle d’Oxhide, Liu Jiayin découpe l’espace en neuf plans raccordés à 45 degrés les uns des autres. Autour de l’atelier du père (fabriquant de sacs en cuir) transformé en table de cuisine, la cinéaste et sa famille préparent des raviolis, tout en offrant une mise en scène spirituelle des névroses de “la politique de l’enfant unique”.
9 Février 2013 – 19h00 – séance également programmée le dimanche 24 février à 21h00
Queer China, “Comrade” China de Cui Zi’en
Documentaire Chine / vostf 2006 Couleur 60 min ( Vidéo )
Ce documentaire fascinant sur la réception de l’homosexualité en Chine entrelace habilement des témoignages issus de milieux variés, et de nombreux extraits de films et d’émissions de télévision. Une formidable mosaïque sur la généalogie et l’évolution des concepts et des combats menés dans les milieux gays, lesbiens et queer qui ont par exemple détourné le terme “camarade” pour se désigner entre eux.
10 Février 2013 – 16h30 – film également programmé le vendredi 22 février à 16h30
Night Scene de Cui Zi’en
avec Gao Yang, Liang Hao Bing
Documentaire Chine / vostf 2003 Couleur 73 min ( Vidéo )
Faisant déborder, avec humour, le documentaire dans la fiction, Cui Zi’en explore le monde underground des jeunes prostitués de Pékin, ombre marginalisée du milieu homosexuel. La caméra réinvente la ville, retraçant les trajectoires de désir et de rêve que suivent les garçons. “Nous sommes une génération héroïque, comique, perdue ; nous n’avons rien.”
Our Story l Wo Men de gùshì l de Yang Yang
Documentaire Ch. / vostf 2011 Couleur 42 min ( Vidéo )
Divers membres du Festival de Film Queer de Pékin racontent leurs stratégies ingénieuses pour faire exister cette manifestation. Des témoignages très riches et un grand moment lorsque Cui Zi’en rassure un offi ciel qui s’indigne contre ce qu’il croit être la première édition d’un festival gay et lesbien en lui répondant avec un doux sourire : “Non, non c’est la 2e édition”.
10 Février 2013 – 20h00 – séance également programmée le jeudi 14 février à 14h30
Refrain de Cui Zi’en
avec Yu Bo
Fiction Chine / vostf 2006 Couleur 109 min ( Vidéo )
Deux jeunes hommes partagent un petit appartement le long des rails et veillent l’un sur l’autre. L’un, poétique et simple d’esprit, mange des fleurs pour y ressembler, tandis que l’autre, atteint du SIDA, craint de le laisser seul et démuni à sa mort. Une belle chronique de vie quotidienne, filmée à la Andy Warhol, où la nudité et l’intimité presque banale des acteurs confinent à la grâce.
Déconseillé aux moins de 12 ans
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Pour bien débuter l’année
Le jeudi 3 janvier au Forum des Images (cycle Apocalypse)
> 1ère séance, EN PRESENCE DE XAVIER CHRISTIAENS ET SANDRINE BLAISE (19h)
Our Voices are Mute de SJ. Ramir
2008 / Nouvelle-Zélande / Mini DV / coul / son / 5’
Departure de SJ. Ramir
2007 / Nouvelle-Zélande / Mini DV / coul / son / 4’
H(i)J de Guillaume Cailleau
2009 / France / 16 mm / n&b / sil / 6′
La Chamelle blanche de Xavier Christiaens (assisté de Sandrine Blaise)
2006 / Belgique / vidéo / couleur et n&b / sonore / 52′
> 2ème séance : séance VILLES EN FLAMMES (21h)
Last Days de Ben Russel
2004 / Etats-Unis / 16mm / n&b / sonore, 5’
Going Back Home de Louise Bourque
2000 / Canada / 35 mm / couleur / sonore / 1′
Lot in Soddom de James Sibley Watson & Melville Webber
1930 / Etats-Unis / 16mm / n&b / sonore / 25’
Urban Fire de Carl Brown
1982 / Canada / 16 mm / n&b / sonore / 15′
Degradation #1, X-Ray, part 2. Government Radiation de James Schneider
2007 / Etats-Unis, France / 16 mm / couleur / sonore / 3’
Tradition ist die Weitergabe des Feuers und Nicht die Anbetung der Asche de Gustav Deutsch
1999 / Autriche / 35 mm / couleur / sonore / 1’
15 Tage Fieber de Schmelzdahin
1989 / Autriche / Beta SP / couleur / sonore / 15′
Shockingly Hot de Stan Brakhage
1996 / Etats-Unis / 16 mm / couleur / silence / 4′
Stadt In Flammen de Schmelzdahin
1984 / Autriche / 16 mm / couleur / sonore / 5′
Jeudi 3 janvier, 19h et 21h
Forum des Images
Forum des Halles à Paris (M° Les Halles/Châtelet)
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Au jeu de fin d’année, je me lance à mon tour…un peu dans le désordre
Go Go Tales / 4H44, dernier jour sur terre de Abel Ferrara
Gangs of wasseypur de Anurag Kashyap
Matins calmes à Séoul ( The Day He Arrives) / In another country de Hong Sang Soo
Autrement, la Molussie de Nicolas Rey
Into the abyss de Werner Herzog
Qu’ils reposent en révolte (Des Figures de Guerres) / Les Eclats (Ma gueule, ma révolte, mon nom) de Sylvain George
Fengming, chronique d’une femme chinoise / Le Fossé de Wang Bing
Le miroir de Jafar Panahi
Tabou de Miguel Gomes
Saudade de Katsuya Tomita
Twixt de Francis Ford Coppola
The Plague dogs de Martin Rosen
Moonrise Kingdom de Wes Anderson
Take shelter de Jeff Nichols
Laurence anyways de Xavier Dolan
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Chers amis,
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Au Centre Pompidou à 19 H 30
Mercredi 2 janvier 2013
Film culture 5 – Andy Warhol
Andy Warhol, ‘Empire’, 1964, film 16mm
Mercredi 9 janvier 2013
Film culture 6 – Harry Smith
Film #12 : Heaven and Earth Magic, 1950-1961, 64′
Mercredi 16 janvier 2013
Film culture 7 – Gregory Markopoulos
The Illiac Passion
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JEUDI 10 JANVIER, 20h
le 10/01/2013 à 20h00
La prochaine séance régulière du CJC aura lieu le JEUDI 10 JANVIER 2013 au cinéma La Clef, Paris 5e à 20h, petite salle.
Pour ceux qui auraient raté la dernière édition du Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris, voici l’occasion de revoir quelques uns des titres qui auront hanté cette édition.
20h
XXXIII de Theophanis de Lezioso
Pomegranate for Eve de Nikolay Yakimchuk
Lumière jaune de Antoine Racine & Léa L’Espérance
21h30
The Neverend Story de Alex Moeller
Narc de MWoods
Les derniers hommes de Quentin Brière Bordier
Programme :
- XXXIII (2012)
de Theofanis De Lezioso - Pomegranate for Eve (2012)
de Nikolay Yakimchuk - Lumière Jaune (2011)
de Antoine Racine, Léa L’Espérence - The Neverend Story (1: Memento Mori) (2011)
de Alex Moeller - Narc (2011)
de MWoods - Les Derniers Hommes (2012)
de Quentin Brière Bordier
Date : 10/01/2013
Lieu : La Clef, Paris 5e
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Bonjour à tous,
c’est avec un immense plaisir que je vous annonce la projection de CHINA 66 à la Maison des métallos à Paris du 8 au 13 janvier prochain.
Mon installation vidéo sera enfin présentée dans sa plus belle version.
L’entrée est libre et la projection passera tous les 30 mn pendant les jours et horaires suivants:
– mardi 8 janvier, de 18h à 22h
– mercredi 9, jeudi 10 et vendredi 11 janvier, de 15h à 21h
– samedi 12 et dimanche 13 janvier, de 14h à 20h
La maison des métallos, 94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris, M° Couronnes.
En espérant vous y voir nombreux, je vous souhaite à tous de très belles fêtes de fin d’année.
Maeva Aubert
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Du 17 Janvier au 3 Février au centre Pompidou
Repérer :
Ben Rivers
19 janvier 2013 à 20h00
THE CREATION AS WE SAW IT
GB / 2012 / 14 MIN.
Quelle est l’origine du monde, pourquoi les cochons marchent-ils à quatre pattes, pourquoi le volcan se trouve-t-il ici: Ben Rivers reprend trois histoires mythiques de la République du Vanuatu, et ses imparables textures d’image touchent à un temps sans âge. (première française)
PHANTOM OF A LIBERTINE
GB / 2012 / 14 MIN.
Acapulco, Haifa, Marseille, New York, disent les légendes des photographies jaunies par le temps, aux côtés de statuettes poussiéreuses, de feuilles écornées. Un appartement délaissé, un collage de réminiscences.
SACK BARROW
GB / 2011 / 21 MIN.
Ben Rivers fait ici un écart par rapport au reste de sa production. Il filme des ouvriers et leur lieu de travail, une vieille usine dans la banlieue de Londres, créée en 1931 pour fournir un emploi aux militaires blessés à la guerre. Mais sous ce traitement proche du documentaire, on retrouve le délabrement et l’obsolescence qui hantent le travail de l’artiste. Il filme la détérioration des matières de l’usine et la fin qui vient, à quelques mois de sa fermeture pour liquidation.
AH, LIBERTY !
GB / 2008 / 20 MIN.
D’imposant brûlots, des carcasses d’on ne sait quoi, des enfants porteurs de masques fous: Ben Rivers filme la vie marginale de ce que l’on devine être une famille. La narration hésite entre documentaire et fiction post-apocalyptique.
Lucien Castaing-Taylor
23 janvier 2013 à 20h00
LEVIATHAN
USA / 2012 / 87 MIN.
Dans les eaux mêmes où Melville a pensé la traque de Moby Dick, « Leviathan » saisit la rencontre brutale entre l’homme, la mer et la machine. Réalisé entièrement depuis un bateau, le film dessine le portrait brut d’une des activités les plus anciennes de l’humanité, celle de la pêche en haute mer. Ici, la douzaine de caméras embarquées dans la tempête, sans cesse lancées par-dessus bord, plongées dans les eaux noires, arnachées au bateau, ont permis de capter des vues inhumaines, magistrales. Les réalisateurs ne livrent pas seulement un documentaire sur la pêche commerciale dans l’Atlantique Nord. Il s’agit surtout d’une expérience faite tout aussi bien de cauchemars, de viscères de poissons et de souvenirs littéraires que de quotidiens d’hommes au travail accablant, exténuant. Une performance époustouflante.
Site du film : là
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L’un des films très attendus l’année prochaine :
Three Sisters de Wang Bing ( extrait )
Sinon l’homme sans nom en plusieurs parties
Le Fossé :
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Vendredi 11 Janvier 2013 à 19 H 30 et 21 H 30 Carte Blanche à Laurence Rebouillon – Cinémathèque Française
La décision argentique
Fastes humanistes des années 2000
On pourrait les nommer les fortunés de l’argentique. Ils revendiquent d’enregistrer encore le monde en 8, Super 8 et 16 mm, parfois même de le montrer en 35 mm, ils voudraient ne pas jouir du redoutable privilège d’être la dernière génération à disposer des stocks magiques et ils travaillent à prolonger ceux-ci par de nombreux moyens. Rien là de passéiste, juste le constat technique que, pour l’heure, le numérique ne peut prétendre à remplacer la consistance, les textures, les lumières, les nuances, les couleurs, le poids, l’intensité de l’argentique – dès lors qu’il s’agit de décrire le monde. Ici les techniques digitales ne sont ni ignorées ni écartées mais servent à monter, sonoriser, mettre en circulation le trésor que reste l’empreinte pelliculaire. Rien là non plus de fétichiste : la pellicule seconde un désir de présence et, au principe de cet élan sensible vers les phénomènes, de conservation. Recourir au ruban argentique devient le signe contemporain d’une assiduité au réel et, plus précisément, la contremarque stylistique d’une revendication humaniste.
Chefs-d’œuvre somptueux de la description : les voyages visuels débordants d’amour de Philippe Cote si inspiré par les films bretons de Jean Epstein et par Peter Hutton, l’époustouflant Natpwe du photographe Tiane Doan Na Champassak et du monteur Jean Dubrel, le rigoureux Narmada de Gregory Cohen et Manon Ott, dans leur souveraine singularité, relèvent d’un même régime de splendeur.
Avec une grande liberté plastique, les films polymorphes de Laurence Rebouillon associent diarisme, fiction, mise en scène, danse, onirisme, essai et ramènent dans les filets de leurs raccords la richesse et la complexité de la vie sentimentale. Laurence Rebouillon est aussi la spécialiste d’un cinéaste d’animation méconnu, Albert Pierru, dit « le McLaren français » qui, au cours des années 60, a travaillé l’intervention directe sur pellicule et l’hybridation des techniques (image par image, plans analogiques, dessin sur celluloid). Dans le mémoire qu’elle a lui consacré, Laurence Rebouillon cite ces lignes d’Albert Pierru qui s’appliquent aussi parfaitement à son propre travail : « Ce qui m’a toujours intéressé, c’est la possibilité de retranscrire immédiatement et graphiquement une impression et même une émotion esthétique, bref de s’exprimer librement et aussi rapidement que le permet le défilement et le repérage des images successives. » (1967). En vis à vis sur leurs continents respectifs et pour des raisons symétriques, Bernard Cerf et Ahmed Zir travaillent un même chantier, celui de la violence historique. Depuis 1997, coup de tonnerre de l’élection d’un premier maire Front National à Orange, Bernard Cerf s’interroge en images sur les rapports entre fascisme et démocratie, entre violence institutionnelle et violence psychique. On lui doit entre autres ce titre brechtien, Les nazis ont été vaincus par les armes, non par la raison et des pamphlets jubilatoires dignes de Pierre Falardeau. Pendant ce temps, en Algérie, Ahmed Zir fait jaillir des hauts plateaux numides de petits fabliaux, tantôt poèmes, tantôt saynètes, parfois gags tragiques, où l’homme fait couler le sang et subit la misère et la terreur dans une nature immuablement grandiose.
Nicole Brenez
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Vendredi 21 Décembre 2012 à 20h30 au Cinéma Action Christine
Partenaire du jour le plus court avec 3 programmes clefs en main intitulés respectivement « Visions Cinématographiques », « Etrange beauté » et « Images magiques », Light Cone propose une sélection de films issus de ces 3 programmes et présentés dans leur format d’origine à savoir le 16mm et le 35mm.
Programme :
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KODAK a annoncé la fin de la pellicule Ekta 100 D en inversible Super 8 mais aussi en 16 MM et 35 MM et le lancement d’une nouvelle pellicule négative couleur 50 D. Au final, KODAK mettrait à disposition une inversible TRI X noir et blanc et trois négatives couleurs
Lancement de la 50 D
Fin de la 100 D
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Par Jean-Jacques Birgé, vendredi 14 décembre 2012 à 00:14 :: Multimedia
I.R.L. Performances au Centre Mercœur, 4 rue Mercœur, 75011, samedi 15 décembre à 21h.
Au même programme, 5 steps de Kostik Animal (Christophe Tostain ) et Let’s go to town! de Demolecularisation (Project_Singe) , soit Jérôme et Jean-François Blanquet.
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Mardi 18 décembre 2012, à 17h30
Cycle : Le cinéma réinventé
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts / Palais des études / Salle des conférences
Film ist de Gustav Deutsch (en sa présence)
Rencontre et projection animées par Vincent Deville
traduction : Ghislaine Lassiaz
> École Nationale Supérieure des Beaux-Arts / 14, rue Bonaparte / Paris, 6e / m° : Odéon Entrée libre
Télécharger le programme : Seance Deutsch
A noter : deux textes sur le cinéma de Gustav Deutsch sont publiés dans le dernier numéro de la revue Trafic.
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Prochaine séance de Braquage :