Philippe Cote

Jeu de Paume Paris
1 place de la Concorde
75008 Paris

Séminaire sous la direction de Marie-José Mondzain et Jean-Michel Frodon

là

le 27 février 2015
16h00 – 20h30

Le 6 mars 2015
16h30 – 20h30

Le 13 mars 2015
16h30 – 20h30

Le 20 mars 2015
16h30 – 20h30

En quoi l’image exerce-t-elle un contre-pouvoir ?
Les images ont longtemps subi le mépris, voire la condamnation des autorités de la pensée. Elles peuvent manifester leur turbulence contestataire et contradictoire face à toute forme de pouvoir. Cette menace est inséparable de ce qui peut faire de toute image une figure du désir et une offre de résistance et de liberté. Le pouvoir des images ne peut qu’intéresser toute instance dominante qui cherche à confisquer cette énergie à son profit.

Pourquoi s’intéresser plus particulièrement au cinéma ?
C’est parce que son mode particulier d’articulation du réel et de la fiction lui donne une place stratégique pour questionner les possibilités de transformation de notre monde. Si nous avons conçu le séminaire à travers le cinéma, c’est parce qu’il occupe une place stratégique pour questionner les possibilités de transformation de notre monde. Notre intention est d’offrir aux spectateurs des ressources critiques face à ce qui leur est massivement offert sous le signe de la jouissance, du choc ou de la plus trouble compassion.

Quels seront les thèmes abordés durant le séminaire ?
Nous avons repéré de façon non-exhaustive bien sûr, quatre modalités susceptibles d’activer le contre-pouvoir : le rire, l’enfance et les minorités, l’espace public et l’environnement. À ces quatre angles d’approche, il faut ajouter une séance avec Avi Mograbi, artiste invité au Jeu de Paume au même moment, et dont l’œuvre mobilise les multiples formes du contre-pouvoir. Chaque rencontre sera précédée de la projection d’un long-métrage, en lien direct avec le thème du jour.

Marie-José Mondzain et Jean-Michel Frodon

Films et rencontres

6 – 15 mars 2015 au Centre Pompidou

Télécharger le programme : Tariq Teguia

Site : là

à l’université de MARNE LA VALLÉE

le 03/03/2015 à 19h00

Université Marne-la Vallée, Bâtiment IFI, Amphi 2

là

Cette séance de films expérimentaux se propose d’exposer diverses facettes de la relation qu’ont entretenu le cinéma et la peinture : l’on y verra des oeuvres réalisées par des artistes poursuivant à travers l’image animée leurs recherches picturales, des hommages et citations, mais plus encore, dans un cheminement convergent vers l’abstraction et le matiérisme, l’exploration de la plasticité et le dévoilement des éléments constitutifs de la représentation cinématographique.

Durée de la projection : 88′ + présentation

Accès au bâtiment IFI : RER A Noisy-Champs, sortie Quartier du Champy, puis tout droit pendant quelques minutes après le bâtiment assurance retraite et le gymnase.

Cette séance de films expérimentaux se propose d’exposer diverses facettes de la relation qu’ont entretenu le cinéma et la peinture : l’on y verra des oeuvres réalisées par des artistes poursuivant à travers l’image animée leurs recherches picturales, des hommages et citations, mais plus encore, dans un cheminement convergent vers l’abstraction et le matiérisme, l’exploration de la plasticité et le dévoilement des éléments constitutifs de la représentation cinématographique.

– Ex, Jacques Monory, 1968, 5′

– Homage to Magritte, Anita Thatcher, 1974, 10′

– Point de fuite, Jacques Curty, 1980, 25′

– Circles of Confusion, Bill Brand, 1973, 15′

– Arctic Desire, Bruce Wood, 1976, 7′

– Imag’in the sea, Guy Trier, 1979, 6′

– Libres, Jacques Perconte, 2012, 4′

– There is no G.O.D. without R.G.B., Clint Enns, 2008, 28 »

–Persian Series 1-5, Stan Brakhage, 2000, 16′

Durée de la projection : 88′ + présentation
Accès au bâtiment IFI : RER A Noisy-Champs, sortie Quartier du Champy, puis tout droit pendant quelques minutes après le bâtiment assurance retraite et le gymnase.

(ENTRÉE LIBRE)

programmation : Boris Monneau

jeudi 5 Mars à 19:00
Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
13 Rue Santeuil, 75005 Paris
CINÉMATHÈQUE UNIVERSITAIRE
SALLE 49, CENTRE CENSIER

L’ « Invisible Cinema » est à l’origine une salle de cinéma conçue par le cinéaste d’avant-garde Peter Kubelka, destinée aux projections de films de l’ « Essential Cinema », incarnation d’une certaine idée du cinéma avant-gardiste. Suivant cet esprit, une programmation présentée à la Cinémathèque Universitaire de Paris 3.
Les films sont présentés dans leur format d’origine, sur pellicule 16mm et les projections sont introduites par les organisateurs Enrico Camporesi, Benjamin Léon et Emilie Vergé.

Warren Sonbert
CARRIAGE TRADE (1972)
16 mm / couleur / silencieux / 61 minutes
Distribution : Light Cone
Présenté par Enrico Camporesi

Entrée libre

CARRIAGE TRADE: les déplacements, les voyages, les goûts de Warren Sonbert sont arrangés musicalement dans des compositions cadrées avec brio et des mouvements de caméra tourbillonnants. Les monuments les plus familiers – la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Sphinx – sont placés entre les guillemets des jump cuts. Une heure d’expérimentation fascinante qui repose sur l’idée d’employer les images comme des notes de musique. Ça a été fait auparavant, mais rarement avec un tel talent et un tel esprit. Sonbert a un goût pour le cinéma classique, un goût absent des mythologies fabriquées pour les galeries d’art par Gregory Markopoulos ou de l’anti-formalisme égocentrique de Stan Brakhage. L’art de Sonbert ne consiste pas à montrer ce qu’il a vu.
// Andrew Sarris, Village Voice, Octobre 1973 //

Avec CARRIAGE TRADE, Sonbert a commencé à contester les théories exposées par les grands cinéastes soviétiques des années vingt […]. Dans ses conférences et ses écrits à propos de son style de montage, Sonbert a décrit CARRIAGE TRADE comme « un puzzle de cartes postales visant à produire différents effets déplacés ».
// Jon Gartenberg //

ciné expériences à Beyrouth

Michel Amarger / Frédérique Devaux + special guest : Christophe Karabache

Pour explorer des images inédites des réalisateurs expé au Liban
Séances accompagnées par les réalisateurs. Débats croisés sur les films

Au cinéma L’Entrepôt, Paris : 2 au 6 mars 2015

là

Voyage dans le cinéma expérimental à Beyrouth
Avec Jaap Pieters au Liban
de Michel Amarger et Frédérique Devaux, documentaire, 2014, 70′. Inédit en salles.

à la découverte d’artistes libanais qui font des recherches sur l’image, en présence de Jaap Pieters, cinéaste hollandais nomade

Dodgem
de Christophe Karabache, fiction, 2013, 96′.

une Espagnole hébergée par un travesti libanais, une relation tendue, la violence d’un quartier sensible de Beyrouth

Cinexpérimentaux Christophe Karabache
de Michel Amarger et Frédérique Devaux, documentaire, 2013, 29′. Inédit en salles.

un portait du réalisateur Christophe Karabache, auteur de fictions et documentaires engagés, remarqués par la critique internationale

Zone frontalière
de Christophe Karabache, essai documentaire, 2007, 45′. Inédit en salles.

un parcours de Beyrouth vers le sud du Liban, pamphlet visuel où le cinéaste dénonce les effets de la guerre sur la société et l’intime

Lundi 2 mars : 18h Voyage / 20h Dodgem
Mardi 3 mars : 18h Dodgem / 20h Voyage

Mercredi 4 mars : soirée spéciale Liban sans limites
18h Voyage / 20h Cinex CK + Zone frontalière / 22h Dodgem

Jeudi 5 mars : 18h Dodgem / 20h Voyage
Vendredi 6 mars : 18h Voyage / 20h Cinex CK + Zone frontalière

Mardi 24 février 18h30, salle de conférences, Palais des Études – ENSBA – 14 Rue Bonaparte – Paris 6 ème

dans le cadre du Pôle numérique.

Delphine Burrus et Richard Negre

Projection des films :
. Travail sur pellicule : films de Norman McLaren, Len Lye, Jacques Demy ;
. Animation d’objet : films de Jan Svankmayer, Pes , Garry Bardin ;
. Dessin animé : films de Robert Breer, Atsushi Wada, Don Hertzfeldt ;
. Pixilation : un film de Oren Lavie ;
. Papier découpé : films de Youri Norstein, Jacques Demy ;
. Sable animé : unn film de Caroline Leaf ;
. Peinture animée : films de Georges Schwizgebel ;
. Rotoscopie : un film de Andy & Carolyn London ;
. 3D : films de John Lasseter, Graham Young ;
. After-effect : un film de Theodore Ushev …

À l’occasion de l’exposition Mark Lewis, Above and Belove, Light Cone propose une programmation de films expérimentaux et de films d’artistes issus de son catalogue et de diverses collections. A partir de trois axes, les séances s’appuient sur ce que Mark Lewis cherche à mettre en tension dans ses œuvres : un intérêt pour les inventions formelles du cinéma, – celui des pionniers comme celui de l’avant-garde ou d’Hollywood -, le refus de l’illusion narrative et temporelle du cinéma et une fascination pour les aspects purement visuels du film qui se jouent de notre perception.

là

Mardi 10 Mars 2015 à 20h15
Cinéma des Cinéastes
7 Avenue de Clichy
75017 Paris

Vertigineux pourrait être l’un des qualificatifs les plus appropriés pour décrire certaines œuvres de Mark Lewis. Un attribut qui convient également au film Powers of Ten du couple de designers Eames dans lequel un zoom spectaculaire nous fait voyager du microcosme au macrocosme. Altitude angoissante que l’on ressent depuis le 54éme étage d’une tour vitrée dans TD Centre, 54th Floor (Mark Lewis), depuis un drone qui vole au-dessus des paysages désertiques de la frontière mexicaine dans Coyotte Flies (Adrian Missika) ou depuis les ailes d’un moulin auxquelles s’attache l’artiste Erik Wesselo lors d’une périlleuse performance. On retrouve cette sensation de tournis dans les spirales hypnotiques d’Anemic cinema de Marcel Duchamp et dans Wheels de Gusmão et Paiva. Cette perte des repères sensoriels est au cœur de l’œuvre de Ken Jacob qui détourne un film de voyage du début du siècle en un kaléidoscope visuel halluciné et hallucinant. Un bel hommage au Vertigo d’Alfred Hitchcock…

TD CENTRE, 54TH FLOOR de Mark LEWIS
2009 / vidéo / coul / sil / 6′ 18

AS THE COYOTE FLIES de Adrien MISSIKA
2014 / vidéo / coul / son / 14′ 00

WHEELS de GUSMAO João Maria & PAIVA Pedro
2011 / vidéo / coul / sil / 2′ 33

POWERS OF TEN de Eames Charles and Ray
1977 / vidéo / coul / son / 9′ 00

TRAVELLING FIELDS de Inger Lise HANSEN
2009 / 35 mm / coul / son / 9′ 00

ANÉMIC CINÉMA de Marcel DUCHAMP
1925-1926 / 35 mm / n&b / sil / 8′ 25

DÜFFELS MÖLL de Erik WESSELO
1997 / 16 mm / coul / sil / 5′ 00

THE GEORGETOWN LOOP de Ken JACOBS
1997 / 16 mm / n&b / sil / 11′ 00

Dimanche 22 Février à 15:00

Collège des Bernardins
20 rue de Poissy, 75005 Paris

Dans le cadre du Séminaire Cinéma / parole, organisé en partenariat avec le Collège des Bernardins, projection de tremble (2012) de Rodolphe Olcèse.

Entrée libre.

—
tremble (France, 2012, S16, 45′).
Un homme d’une cinquantaine d’années en désespérance. Il s’abime dans l’alcool et fréqu ente une fille de joie.

Avec Mario Caniglia, Astrid Adverbe & Sébastien Tavel

RE:VOIR / THE FILM GALLERY
43 rue du Faubourg St Martin
75010 Paris
tel: 09.54.225.111
http://www.re-voir.com

Chers amis,
Nous sommes heureux de vous inviter fêter nos 20 ans!

Nos premières vidéocassettes sont sorties en 1995 : Maya Deren, Hans Richter, Patrick Bokanowski. Aujourd’hui nous arrivons à sortir une dizaine par an, non seulement des DVD mais aussi des livres et des coffrets. Cette année nous préparons notre premier site VàD.

La Film Gallery aussi aura 10 ans cet été. Nous fêtons avec une expo de groupe de notre collection : des objets, photos et films de Christian Lebrat, Jeff Scher, Jonas Mekas, Maurice Lemaître, Jean-Jacques Lebel, Yoko Ono, George Maciunas, Jeff Perkins, Friedl Kubelka, Takahiko Iimura, Moira Tierney, Auguste Varkalis et d’autres.
Nous espérons vous voir à notre fête de vernissage ce samedi 21 février à 19h.

Mercredi 25 février 2015, à 19h00- Centre Pompidou

Sur les traces de Max Enrst à Sedona, l’artiste français Maxime Rossi explore ce paysage d’Arizona dont l’aspect envoûtant des étendues désertiques et rocailleuses a profondément marqué l’esprit et l’œuvre du surréaliste en exil. À la recherche d’une ruine hopi, jadis habitée par Ernst, Maxime Rossi propose avec Real Estate Astrology un voyage halluciné sous forme d’enquête teintée de surréalisme dans laquelle l’astrologie et le mysticisme viennent combler les apories de l’histoire. Invité par le Centre Pompidou à concevoir cette séance, l’artiste a imaginé, à partir du thème astral de ce rendez-vous, une partition sur laquelle il a réparti les indices recueillis lors de sa chasse au fantôme de Capricorn Hill. Séance en présence de Maxime Rossi.