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ADDICTION À L’OEUVRE
Mercredi 2 DÉCEMBRE, 19H, Centre Pompidou
Dans les sixties, les stars underground de la Factory logeaient à l’année au Chelsea Hotel, décor réel de La vie : mode d’emploi version new-yorkaise. Le film de Warhol et Morrissey nous emmène d’une chambre à l’autre en une vertigineuse succession de visites de politesse, de courtoisie. Tels des acteurs passant un screen test sur la scène minuscule de leur logement, tous les pensionnaires mêlent le théâtre et la vie quotidienne devant l’œil impassible de la caméra : Nico, la froide chanteuse germanique de l’album éponyme, a l’honneur d’ouvrir et de clôturer le bal (elle coupe longuement sa blonde frange au début, elle pleure sur son lit à la fin). Gerard Malanga manie son fouet. La truculente Brigid Polk s’énerve au téléphone. La sublime Mary Woronov, aka Hanoi Hannah, sadise ses amies. Ondine, réincarné en pape, se shoote, pérore et confesse des égéries, pendant qu’en fond sonore le Velvet joue quelques accords déglingués.
Le split screen nous introduit simultanément dans deux chambres qui deviennent ainsi mitoyennes, en une sorte de montage permanent où les coïncidences abondent et déréalisent l’espace projeté : deux lits où tout le monde parle, deux visages en gros plan, deux images abstraites, saturées de couleurs par ce même light show utilisé par Warhol pour les concerts de l’Exploding Plastic Inevitable, aka Velvet Underground.
Le lit, les cheveux, le miroir sont les leit motiv désinvoltes et futiles de ce temps perdu restitué par le cinéma : I’ll be Your Mirror… Comme dans Sleep ou Couch, Warhol en miroir vampirique. Et c’est comme si toutes les chambres du Chelsea étaient équipées d’un miroir sans tain derrière lequel le cher Andy filmait. Brice Matthieussent
Séance introduite par Brice Mathieussent (écrivain, traducteur, enseigne l’histoire de l’art contemporain et l’esthétique à l’école d’art de Marseille). Dernier livre publié : « Luxuosa » (P.O.L, 2015)
Andy Warhol, Chelsea Girls, 1966, 16mm (transféré sur Beta Num), double écrans, nb/coul, son, 195’
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25 Novembre au 1er Décembre 2015
Pour sa troisième édition, Viseur propose une sélection de 9 films documentaires mexicains de récente création ainsi qu’une rétrospective consacrée au réalisateur Pedro Gonzalez-Rubio.
MERCREDI 25 – 21h / Cinéma Christine 21 · 4, Rue Christine 75006
« Navajazo » de Ricardo Silva, Mexique-France – 2013 – 75min – VOSFR
*Séance présentée par Jean Charles Hue et suivie d’un cocktail.
JEUDI 26 – 20h30 / Cinéma Studio des Ursulines · 10, Rue des ursulines 75005
« Carmita » de Laura Amelia Guzmán, Israel Cárdenas, México – 2013 – 80min – VOSFR »
VENDREDI 27 – 21h / Cinéma Christine 21 · 4, Rue Christine 75006
« Los reyes del pueblo que no existe » de Betzabé García, Mexique – 2015 – 90min – VOSFR »
Weekend du doc: Restrospective au réalisateur Pedro Gonzalez Rubio
Séances suivies d’un débat avec le réalisateur.
SAMEDI 27 – 20h00 / Cinéma Studio des Ursulines · 10, Rue des ursulines 75005
*Séances en présence du réalisateur
« Toro Negro » de Pedro González Rubio, Mexique – 2005 – 85min – VOSFR
« Alamar » de Pedro González Rubio, Mexique – 2009 – 73min – VOSFR
DIMANCHE 28 – 20h / Cinéma Studio des Ursulines · 10, Rue des ursulines 75005
*Séances en présence du réalisateur
« Inori » de Pedro González Rubio, Japon – 2012- 72min – VOSFR
« Ícaros » de Pedro Gonzalez Rubio, Mexique-France (ARTE) – 2015 – 53min VOSFR
LUNDI 30 – 20h30 / Cinéma Studio des Ursulines · 10, Rue des ursulines 75005
« Lecciones para una guerra » de Juan Manuel Sepúlveda, Mexique – 2011 – 112min – VOSFR »
MARDI 1er – 21h / Cinéma Christine 21 · 4, Rue Christine 75006
« Café. Cantos de humo » de Hatuey Viveros Lavielle, Mexique – 2014 – 80 min – VOSFR »
*Séance suivie d’un cocktail / Film Meilleur documentaire du Festival Latino-américain de Biarritz 2014.
Réservations: contact@viseur.org
Catalogue : là
ici
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Jeudi 3 décembre à 18h30 au local d’ATIS, 17 rue bouquière à Bordeaux –
Entrée libre
L’atelier…
L’Atelier des auteurs d’ATIS est une rencontre publique avec un réalisateur invité à parler d’un film, en cours de fabrication ou abouti. L’enjeu est de faire connaître le travail des auteurs et de partager des questions de cinéma, avec l’envie de prendre le temps de la rencontre…
Cet atelier sera animé par Adrien Charmot.
Il proposera un parcours dans l’œuvre expérimentale et poétique du réalisateur Philippe Cote à travers 5 de ses films.
L’invité…
Philippe Cote vit et travaille à Paris. Il a réalisé plus d’une vingtaine de films depuis 1998, tournés en format Super 8 et montrés dans des festivals et différents lieux en France et à l’étranger. Il a également proposé des séances de cinéma expérimental à travers la programmation de classiques et d’œuvres contemporaines. Il fait parti du comité de sélection du festival des cinémas différents de Paris ( 2014 et 2015 ). Il est l’un des membres de la coopérative L’ETNA, un laboratoire artisanal fondé en 1997. Ce cinéaste, à la démarche sensible et radicale, a travaillé à ses débuts le motif du corps, la matière, la lumière et la couleur selon des techniques qui vont du film sans caméra, au re-filmage artisanal, en passant par la peinture sur pellicule. Son cinéma s’est orienté depuis 2005 vers une approche poétique du documentaire.
Pour Philippe Cote, cinéaste français actif depuis 1999, le cinéma se révèle comme espace d’invention de soi et de l’autre, exploration plastique des limites de la subjectivité et tentative de fonder des liens. Dans une volonté de prise de risque permanente, son œuvre se tisse et se reconfigure d’un film à l’autre, cherchant ce qui se manifeste dans la mise en mouvement du regard, sans cesse transformé par ce qui l’imprime. (Violeta Salvatierra )
Les films…
DES NUAGES AUX FÊLURES DE LA TERRE
France / 2007 / 18′ / Super 8
« Monts noirs monts blancs en miroir / Puissance du gris nuances des commencements / Cimes / Regards tendus corps de la lumière /
silhouettes furtives / Le bleu soudain l’étoile à la lucarne / On peut ouvrir grand les paupières. » (Catherine Bareau)
VA, REGARDE
France / 2009 / 27′ / Super 8
« À l’origine de ces départs, il y a l’aspiration dans un renouvellement de mon cinéma, dans la recherche de nouvelles lumières, de nouveaux espaces, de nouveaux rapports… vers un cinéma plus proche du documentaire poétique : être là et regarder, inscrire la durée, ne pas chercher à forcer les choses qui se présentent… »
ORISSA
France / 2010 / 6′ / Super 8
Accompagnée d’une musique de Maria Kourkouta.
« Au bord d’une plage indienne, l’histoire d’une rencontre. »
19, ESPIRITU SANTO (ANDALUCIA)
France / 2010 / 19′ / Super 8
« À l’origine, il y avait les mots que tu m’as écrits pour initier les images à faire, loin d’ici, seul, là-bas à Séville et en Andalousie.
Puis, après un premier montage silencieux… le film trouvait alors sa forme définitive, essai intime et partagé entre ta voix, des choix de
poèmes lus, à écouter, et mes images. »
LE CHEMIN DES GLACES
France / 2012 / 22′ / Super 8
« À pied, en bateau et en train, le film, tourné en super 8mm, nous emmène de la ville de New York vers les espaces enneigés et glacés, plus loin en direction du Nord, dans une progression vers le blanc. Au cours du tournage de ces images et dans ces lieux, les films de Peter Hutton n’ont pas cessé de m’accompagner. »
INFOS PRATIQUES
Association ATIS
17 rue bouquière
33000 Bordeaux
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Mardi 08 Décembre 2015 à 20h30
Studio des Ursulines
10 rue des Ursulines, 75005 Paris
EN PRÉSENCE DU CINÉASTE
Essai documentaire filmé lors d’une traversée de l’océan à bord d’un navire de charge. Un film sur l’immensité, sur la foi, sur les mouvements ininterrompus des flots et leur puissance. Et enfin, peut-être surtout, sur les hommes à bord, témoins et acteurs de cette vie entre deux rives, personnages en huis clos au milieu de l’infini. Transatlantique fait le récit du périple et du quotidien des marins et révèle le navire comme microcosme et métaphore : une île humaine au coeur d’un grand ailleurs.
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TRANSATLANTIQUE
de Félix DUFOUR-LAPERRIÈRE
2014 / vidéo / n&b / son / 72′ 00
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Vendredi 04 Décembre 2015 à 20h00
Cinéma le Grand Action
5, rue des écoles, 75005 Paris
A l’occasion de l’exposition Andy Warhol – Unlimited, qui se tient du 2 octobre 2015 au 7 février 2016 au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, le Cinéma Grand Action en partenariat avec le MAMVP et Paris Musées propose un cycle de films qui met en lumière les liens étroits entre le cinéma et une des plus grandes figures du Pop art américain.
Le cinéma est au cœur de l’œuvre d’Andy Warhol, qui met à l’épreuve les règles hollywoodiennes dans ses innombrables films expérimentaux, tout en s’inspirant pour ses séries d’icônes du Star system américain. Ce cycle propose un regard sur l’underground new-yorkais des années 1960 et quelques films en phase avec l’univers de la Factory, consacrant Andy Warhol comme artiste phare de cette époque. Quatre des dix séances de ce cycle ont été programmées par Light Cone à partir de son catalogue et du fonds des AFEA.
La diversité et la richesse du cinéma underground américain demeurent tout à fait exceptionnelles. Parmi ce corpus très vaste, cette seconde sélection de films underground propose quelques grands classiques incontournables issus du catalogue de Light Cone.
GO GO GO de Marie MENKEN
1962-1964 / 16 mm / coul / sil / 11′ 30
MESHES OF THE AFTERNOON de Maya DEREN
1943 / 16 mm / n&b / son / 14′ 00
NOTES ON THE CIRCUS de Jonas MEKAS
1966 / 16 mm / coul / son / 12′ 00
TURN, TURN, TURN de Jud YALKUT
1965-1966 / 16 mm / coul / son / 10′ 00
WHERE DID OUR LOVE GO? de Warren SONBERT
1966 / 16 mm / coul / son / 15′ 00
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Mardi 01 Décembre 2015 à 20h00
Cinéma des cinéastes
7 avenue de clichy, 75017 Paris
À l’occasion de l’exposition DUST, organisée par le BAL Histoires de poussières, d’après Man Ray et Marcel DUCHAMP, Light Cone propose une programmation de films expérimentaux et de films d’artistes issus de son catalogue et de diverses collections.
À partir de trois axes, les séances s’appuient sur ce que David Campany commissaire de l’exposition cherche à mettre en évidence dans les nombreuses œuvres sélectionnées : une fascination pour les forces de la nature, l’étrangeté de formes à la frontière de la perception et les mystérieuses beautés issues du monde minéral.
Le jeu sur la frontière entre représentation figurative et abstraite fut au cœur de nombreux courants artistiques à commencer par l’impressionnisme puis le futurisme qu’embrassa à ses débuts Marcel Duchamp.
Explorateur de médium dans l’âme, dans son unique film intitulé avec malice Anemic Cinema, avec l’assistance de son compère et ami Man Ray il transforme des poèmes en spirales vertigineuses par le biais de ses rotoreliefs mis en mouvement.
Ce travail sur les formes jouant du perceptible et de l’identifiable sera au centre des films composant ce programme dans une voie naturaliste (Robert Schaller reproduisant la vision d’une abeille avec une caméra sténopée), organique (mousses et végétaux se transformant en forêts miniatures sous la caméra de Miles McKane) et visuelle avec l’énigmatique et envoûtant film de Rose Lowder.
TRACK MOSS BYPASS de Miles MCKANE
1987 / vidéo / coul / sil / 7′ 00
MURMUR de Kirk PALMER
2006 / vidéo / n&b / son / 7′ 00
NIAGARA de Tania MOURAUD
2009 / vidéo / coul / son / 8′ 24
24/7 (INTO THE DIRECTION OF THE LIGHT) de M.ASH
2008 / vidéo / coul / sil / 8′ 43
SANS TITRE de Taysir BATNIJI
2002 / vidéo / coul / sil / 1′ 56
EYE ECLIPSE de GUSMAO João Maria & PAIVA Pedro
2007 / 16 mm / coul / sil / 2′ 40
MY LIFE AS A BEE de Robert SCHALLER
2002 / 16 mm / coul / sil / 6′ 00
MICROFORM de Emilie SERRI
2010 / 16 mm / coul / son / 6′ 00
ROULEMENT, ROUERIE, AUBAGE de Rose LOWDER
1978 / 16 mm / coul-n&b / sil / 15′ 00
là
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Exposition en cours :
DUST
Histoires de poussière
D’après Man Ray et Marcel Duchamp
Du 16 octobre 2015 au 17 janvier 2016
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vendredi 20 novembre 2015 à 20h00
au Cinéma Grand Action
A l’occasion de l’exposition Andy Warhol – Unlimited, qui se tient du 2 octobre 2015 au 7 février 2016 au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, le Cinéma Grand Action en partenariat avec le MAMVP et Paris Musées propose un cycle de films qui met en lumière les liens étroits entre le cinéma et une des plus grandes figures du Pop art américain.
Le cinéma est au cœur de l’œuvre d’Andy Warhol, qui met à l’épreuve les règles hollywoodiennes dans ses innombrables films expérimentaux, tout en s’inspirant pour ses séries d’icônes du Star system américain. Ce cycle propose un regard sur l’underground new-yorkais des années 1960 et quelques films en phase avec l’univers de la Factory, consacrant Andy Warhol comme artiste phare de cette époque. Quatre des dix séances de ce cycle ont été programmées par Light Cone à partir de son catalogue et du fonds des AFEA.
UNDERGROUND 1
Le cinéma underground (littéralement souterrain) prit naissance aux États-Unis avant d’essaimer en Europe. Cette séance propose un panorama de quelques-unes des figures américaines majeures de ce courant artistique avec des copies rares et peu diffusées provenant des archives AFEA.
REFLECTIONS ON BLACK de Stan BRAKHAGE
1955 / 16 mm / n&b / son / 12′ 00
A MOVIE de Bruce CONNER
1958 / 16 mm / n&b / son / 12′ 00
ECLIPSE OF THE SUN VIRGIN de George KUCHAR
1967 / 16 mm / coul / son / 12′ 00
À LA MODE de Stan VANDERBEEK
1959-1960 / 16 mm / n&b / son / 7′ 00
SCORPIO RISING de Kenneth ANGER
1963 / 16 mm / coul / son / 31′ 00
Cinéma Grand Action
5 rue des Ecoles
75005 Paris, France
Programme complet du cycle (format PDF) : warhol-unlimited
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Mercredi 25 novembre au Cinéma 2 du Centre Pompidou de 14h30 à 22h15
Depuis trente ans Paris Expérimental publie des textes, des essais, des documents, des catalogues, sur l’histoire du cinéma expérimental. Nous avons fait appel à différents auteurs des éditions afin de choisir un ou quelques films à présenter durant cette journée, qui se veut exceptionnelle. En effet, plus qu’un anniversaire c’est une fête sous forme de marathon – l’occasion de voir ou revoir les films dans leur format d’origine et d’entendre la parole de ceux qui ont défriché ce terrain d’aventures esthétiques et humaines.
Quatre grandes figures de cinéastes dominent l’histoire de ParisExpérimental. Il s’agit de Peter Kubelka, Jonas Mekas, Maurice Lemaître et Stan Brakhage. Ils sont largement représentés dansl’exposition consacrée aux éditions qui se tient simultanément dans les locaux de la bibliothèque Kandinsky au 3ème étage du Centre Pompidou du 18 au 30 novembre
Plus de soixante auteurs ont publié chez Paris Expérimental ; Prosper Hillairet, co-fondateur des éditions, rendra hommage durant cette journée à la rigueur d’Alain Virmaux, tandis que Dominique Noguez, qui a accompagné les éditions depuis leur 1début nous présentera quelques ovnis. Faute d’avoir parmi nousP. Adams Sitney, figure incontournable, quelques auteurs confirmés ainsi que de plus jeunes auteurs nous feront également découvrir leur passion pour ce cinéma. Christian Lebrat
Ce programme est dédié à Giovanna Puggioni, co-fondatrice de Paris Expérimental et cinéaste. Il est inspiré et débute par son dernier film en pellicule consacré aux feux d’artifices.
Simultanément est organisée à la Bibliothèque Kandinsky (3ème étage du centre)
du mercredi 18 au lundi 30 novembre une exposition des Editions Paris Expérimental avec de nombreux documents, oeuvres et archives
Télécharger le programme : 30ANS-25NOVEMBRE
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de Lav Diaz
Attention : Séance reportée au 10 décembre
Dimanche 15 Novembre à 17h 30
Galerie Treize
24, rue Moret, 75011 Paris
Projection du film « Heremias Book Two: The Legend of The Invisible Island » de Lav Diaz (2012, 1h49, vosta)
Première projection du film en France.
Une proposition d’Antoine Thirion, en parallèle à la retrospective des films de Lav Diaz qu’il programme actuellement au Jeu de Paume (là)
» In Heremias Book I (2006), a timid yet resolute craftsman/vendor takes it upon himself to seek answers concerning the theft of his cow after it becomes clear that the police won’t give him justice. Heremias’s quest for truth results in lethal foresight: he finds out that the son of a local politician is planning to rape and murder a girl. Seeking protection for the girl, Heremias turns to the police, then the priest. Forsaken by representatives of secular and spiritual institutions of deliverance alike, the humble everyman then strikes a bargain with God. Occurring in the closing shot of the film we can’t know for sure whether his faith will be rewarded.
Heremias Book II portrays the time prior to the itinerant vendor’s challenge to God. As Alexis puts it, the film provides a context for Heremias’s action in Book I: ‘how a person’s history lives with them and affects the decisions that they make later in their lives.’ Diaz cuts between the story of the boy Heremias, the sense of isolation as leprosy claims both his parents, and the adult Heremias’s return to the island of his childhood. This rough cut is a distillation of Diaz’s characteristic themes and touches: the mutual haunting of faith and doubt that his characters experience; the slow progression of astonishingly framed images drawing the eyes into deep space; the way the figures in Diaz’s films pause, fall silent, make the minutest of gestures. Yet, somehow, in Diaz’s vision the image of a body bending down to brush his hand against the powdery earth in front of a gravestone carries with it such immense, unbearable grief. Witness this suffering, don’t look away. Nowhere more powerfully than the closing minutes of Heremias Book II does cinema show how much it can do, with so little. »
— May Adadol Ingawanij, London, 2010
Entretien avec Lav Diaz à propos du film dans Lumen : ici
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de Roberto Minervini
Un nouveau rendez vous à la Gaîté Lyrique : Nouveaux territoires documentaires
Mercredi 18 Novembre à 19 H 30 à la Gaîté Lyrique – 3 bis rue Papin 75003 PARIS
Avant première de THE OTHER SIDE
Réal. : Roberto Minervini (Italie / France – 2015 – 92′ – VOSTF)
Festival de Cannes 2015 / Un Certain Regard
Sortie en salles le 25 novembre 2015
Dans un territoire invisible, aux marges de la société, à la limite entre l’illégalité et l’anarchie, vit une communauté endolorie qui fait face à une menace : celle de tomber dans l’oubli. Des vétérans désarmés, des adolescents taciturnes, des drogués qui cherchent dans l’amour une issue à leur dépendance, des anciens combattants des forces spéciales toujours en guerre avec le monde, des jeunes femmes et futures mères à la dérive, des vieux qui n’ont pas perdu leur désir de vivre… Dans cette humanité cachée, s’ouvrent les abysses de l’Amérique d’aujourd’hui.
Réservation : là
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Mercredi 18 novembre à 18:30
Bibliothèque Kandinsky
Centre Pompidou
Niveau 3
Entrée libre sur réservation pour le lancement à la bibliothèque Kandinsky : reservation.bibliothequekandinsky@centrepompidou.fr
Le Centre national des arts plastiques (Cnap) et la Bibliothèque Kandinsky du Musée national d’art moderne/CCI, Centre Pompidou, vous invitent au lancement de la monographie numérique « Rose par Rose Lowder », publiée aux éditions Light Cone
À cette occasion Rose Lowder, en compagnie de l’éditrice Diana Vidrascu et du critique Enrico Camporesi, nous présentera cet e-book enrichi, autoportrait d’une des plus importantes artistes du film expérimental contemporain.
Rose Lowder, née en 1941 au Pérou, a étudié les arts plastiques à Lima puis à Londres où elle a aussi travaillé comme monteuse dans l’industrie du cinéma. En 1977, elle fonde les Archives du film expérimental d’Avignon et concentre depuis ses recherches sur l’aspect visuel du processus cinématographique. Rose Lowder a réalisé plus de 40 films en 16 mm, dont la plupart sont conçus image par image, et construits essentiellement lors du tournage. Ses films se composent principalement d’images filmées dans son environnement proche, qu’elle ordonne selon une précise partition visuelle. Ses œuvres font partie des collections permanentes de nombreux musées (Musée national d’art moderne, MoMA, Art Gallery of Ontario) et ont fait l’objet de nombreuses rétrospectives (Art Institute of Chicago, California Institute of the Arts, Tate Modern, Cinémathèque française).
Dans ce livre, Rose Lowder explique son approche unique de la création cinématographique et livre ses expériences de 40 ans de pratique. Ses réflexions sont accompagnées d’extraits de chacun de ses films -sélectionnés par l’artiste elle-même, – et d’un texte critique d’Enrico Camporesi (attaché de conservation au Centre Pompidou). Le format e-book enrichi permet ainsi une exploration approfondie des images en mouvement grâce à sa capacité d’intégrer des séquences vidéo dans le texte, en invitant le lecteur à passer librement du visionnement d’images au texte.
« Rose par Rose Lowder » est disponible sur iBooks, une application permettant d’acquérir des livres numériques dans une boutique en ligne puis de les lire à l’aide d’un iPad, d’un iPhone, d’un iPod touch ou d’un Mac. iBooks est distribuée gratuitement par Apple.
Le lancement sera suivi d’une séance de projections à 20h des films de Rose Lowder au Cinéma 2, dans le cycle FILM au Centre Pompidou
Les Coquelicots, Rose Lowder, 2000, 16mm, coul, sil, 2’30
Voiliers et coquelicots (poppies and sailboats), Rose Lowder, 2001, 16mm, coul, sil, 2’
Bouquets 11-20, Rose Lowder, 2005.2009, 16mm, coul, sil, 14’
Habitat batracien, Rose Lowder, 2006, 16mm, coul, sil, 8’31
Rien d’extraordinaire, Rose Lowder, 2010, 16mm, coul, son, 2’
Beijing 1988-2011, Rose Lowder, 1988.2011, 16mm, coul, son, 12’17
Jardin du Marais, Rose Lowder, 2010, 16mm, coul, son, 2’30
Jardin du sel, Rose Lowder, 2011, 16mm, coul, son, 16’11
Sources, Rose Lowder, 2012, 16mm, coul, son, 5’22
Foryannfromrose, Rose Lowder, 2014, 16mm, coul, sil, 2’44
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Mardi 17 Novembre 2015 à 20h30
Studio des Ursulines
10, rue des Ursulines
75005 Paris
D’origine allemande Björn Kämmerer vit et travaille à Vienne. Au côté de Johann LURF, ils font partie de la jeune garde autrichienne qui réinvente le langage cinématographique en utilisant avec brio différent médias et médiums. Leurs films ont été récompensés par de nombreux prix dans des festivals internationaux et cette séance sera l’occasion rare de confronter leurs travaux et de croiser leurs regards.
BJÖRN KÄMMERER VS JOHANN LURF
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A TO A de Johann LURF 2012 / 35 mm / coul / son / 5′ 00 |
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ESCALATOR de Björn KÄMMERER 2006 / 35 mm / n&b / son / 3′ 00 |
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EMBARGO de Johann LURF 2014 / vidéo / coul / son / 10′ 00 |
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GYRE de Björn KÄMMERER 2010 / 35 mm / coul / son / 9′ 00 |
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TURRET de Björn KÄMMERER 2011 / 35 mm / coul / son / 10′ 00 |
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PICTURE PERFECT PYRAMID de Johann LURF 2013 / 16 mm / coul / sil / 5′ 00 |
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TORQUE de Björn KÄMMERER 2012 / 35 mm / coul / son / 7′ 00 |
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ZWÖLF BOXKÄMPFER JAGEN VIKTOR QUER ÜBER DEN GROßEN SYLTER DEICH 140 9 de Johann LURF 2009 / 35 mm / coul / son / 3′ 00 |
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TRIGGER de Björn KÄMMERER 2014 / 35 mm / coul / son / 2′ 00 |
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12 EXPLOSIONEN de Johann LURF 2008 / vidéo / coul / son / 6′ 00 |
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AIM de KÄMMERER Björn & MEIBERGER Karoline 2005 / 35 mm / n&b / son / 2′ 30 |
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Mardi 10 Novembre 2015 à 20h00 au Cinéma des Cinéastes
7 Avenue de Clichy 75017 Paris
À l’occasion de l’exposition DUST, Histoires de poussières, d’après Man Ray et Marcel DUCHAMP, Light Cone propose une programmation de films expérimentaux et de films d’artistes issus de son catalogue et de diverses collections.
À partir de trois axes, les séances s’appuient sur ce que David Campany commissaire de l’exposition cherche à mettre en évidence dans les nombreuses œuvres sélectionnées : une fascination pour les forces de la nature, l’étrangeté de formes à la frontière de la perception et les mystérieuses beautés issues du monde minéral.
MINÉRALITÉS
A la demande de Tristan Tzara pour l’ultime soirée dada à Paris dite Soirée du coeur à barbe du 06 juillet 1923, Man Ray réalise dans l’urgence un court film Le retour à la raison en saupoudrant notamment de sel et de poivre de la pellicule vierge, appliquant sa célèbre technique du rayogramme sur de la pellicule cinématographique.
L’insolente beauté des cristaux de sodium s’animant d’une vie propre l’enthousiasma totalement. Bien après lui, d’autres cinéastes s’intéressent à la magie et à la diversité du monde minéral sous ses différentes formes : Jean Painlevé et Thorsten Fleish nous dévoilent la splendeur cachée des cristaux, Helene Garberg nous emmènent dans les antres de la terre au Mexique et Nathaniel Dorsky nous révèle les merveilles cachées du désert dans son chef d’œuvre contemplatif Alaya, fruit de 11 années de tournage.
CRISTAUX LIQUIDES de Jean PAINLEVÉ
1978 / 16 mm / coul / son / 7′ 00
SCENE 32 de Shambhavi KAUL
2009 / vidéo / coul / son / 5′ 00
ARRASTRE de Nicholas BROOKS
2010 / vidéo / coul / son / 7′ 55
INTERIM de Helene GARBERG
2013 / vidéo / coul / son / 12′ 50
KOSMOS de Thorsten FLEISCH
2004 / 16 mm / coul / son / 5′ 11
ALAYA de Nathaniel DORSKY
1976-1987 / 16 mm / coul / sil / 28′ 00
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Du 3 novembre au 7 novembre
Cinéma Le Méliès
12, place Jean Jaurès, 93100 Montreuil
RÉTROSPECTIVE DOKEST89
« Les communismes racontés par eux mêmes »
La rétrospective DokEst89 invite non seulement à découvrir un pan du cinéma documentaire européen méconnu, souvent même inédit sur les écrans français, mais également à discuter avec des cinéastes (Andrei Ujica, Želimir Žilnik, Marcel Łoziński, Zsigmond Gábor Papp, Marta Popivoda, Ringo Rösener, Youlian Tabakov), des critiques de cinéma et historiens.
La programmation dessine des liens à partir de thématiques en résonance avec le présent — parmi lesquelles: la vie clandestine des dissidents, la fabrication et l’usage des données par les polices d’État, la place des femmes et des homosexuel.le.s, la porosité entre vies publique et privée —, sans nier les contrastes de chaque contexte.
POUR VOIR EN DÉTAIL LA PROGRAMMATION RDV sur : ici
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Du 20 novembre à 19h 00 au 22 novembre à 22h 00
Espace en cours, 56 rue de la Réunion, m. Buzenval (l.9) ou Alexandre Dumas (l.2), Paris
Les lieux nous habitent. Avec leur présence ou in absentia, ils nous occupent, ils nous hantent. Ils sont parfois des résonances, des évocations spectrales, inaccessibles ou atteignables uniquement par une parole poétique. Dans certains cas, ils s’ancrent profondément dans notre passé, nous empêchant de projeter notre futur en dehors de leurs murs : de leurs grilles, de leurs barbelés ou des barrières imaginaires qui les entourent et que nous contribuons nous-mêmes à élever.
Dans le cadre du Le Mois du film documentaire, manifestation nationale coordonnée par Images en Bibiothèque
Evénement organisé en partenariat avec l’association Braquage / Aménagements expérimentaux
Plus d’infos sur : là
La programmation est accompagnée par une exposition des œuvres de la photographe Nathalie Postic et du plasticien Wilfried Histi.
– Vendredi 20 novembre, 19h, 5 euros
LES RENDEZ-VOUS MANQUES de Vincent Deville
France, 2008
3 min
COMME DES LIONS DE PIERRE A L’ENTREE DE LA NUIT d’Olivier Zuchuat
Prince Film
France, 2013
87 minutes, VOST
Entre 1947 et 1951, plus de 80 000 hommes, femmes et enfants grecs ont été internés sur l’îlot de Makronissos (Grèce) dans des camps de rééducation destinés à lutter « contre l’expansion du communisme ». Parmi ces déportés se trouvaient de nombreux écrivains et poètes, dont Yannis Ritsos et Tassos Livaditis. Malgré les privations et les tortures, ces exilés sont parvenus à écrire des poèmes qui décrivent leur (sur)vie dans cet univers concentrationnaire. Ces textes, pour certains enterrés dans le sol du camp, ont été retrouvés. « Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit » mêle ces écrits poétiques avec des discours de rééducation politique qui étaient diffusés en permanence dans les haut-parleurs des camps. De longs travellings, tels des mouvements hypnotiques, arpentent les ruines des camps et “se heurtent” aux archives photographiques. Un essai filmé qui ranime la mémoire de ruines oubliées et d’une bataille perdue.
– Samedi 21 novembre, 15h, entrée libre
« L’énergie » / Programme pour les 6/8 ans – 40 min
L’ENERGIE ET SON HISTOIRE de Robert Verral (1966 / France / 8’20)
FAIRE TOURNER LA ROUE / LA FAMILLE URANIUM / LE JEU DE CONSTRUCTION DES ATOMES de Jacques Rouxel (1975 / France / 4’ par épisode)
PARTICLES IN SPACE de Len Lye (1980 / Etats-Unis / 4’)
– Samedi 21 novembre, 19h, 5 euros
ENTREVISTA CON LA TIERRA de Nicolas Pereda
Enchinga Films
Mexique, 2009
18 minutes, VOST
LUPINO de François Farellacci en collaboration avec Laura Lamanda
Stanley White / Poetica Film
France, 2014
49 minutes, VF
– Dimanche 22 novembre, 18h, 5 euros
TERRITORY d’Eleanor Mortimer Dick Fontaine
Uk, 2014
17 minutes, VOST
FIREWORKS de Giacomo Abbruzzese
Le Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains
Italie, France, 2011
38 minutes, VOST
SUI BORDI, DOVE FINISCE IL MARE de Francesca Cogni
Ginger tooa, shurhuq film, film flamme S.A.C.R.E., Home movies ‘Archivia nazionale del film di famiglia’
Italie, 2013
39 minutes, VOST
Les séances seront accompagnées par les œuvres de Wilfried Histi et Nathalie Postic :
Le travail de Wilfried Histi a comme base un support existant, photographie, radiographie, sur lequel il intervient par l’intermédiaire de la peinture. L’image de base est un point de repère d’une certaine réalité, le témoignage d’un instant, d’une représentation. Elle montre quelque chose qui est amenée à être modifiée par l’intervention de la peinture : afin d’obtenir une image hybride dont la perception et la lecture sont altérées, déplacées. La peinture agit comme un révélateur et vient mettre en lumière ce qui se trouve au delà du support.
Nathalie Postic vit et travaille à Paris. Elle est iconographe. Elle utilise la photographie comme mode d’écriture lors de ses voyages lointains ou de ses déambulations urbaines. A travers ses photographies, elle cherche à donner une vision du réel, oscillant entre documentaire et abstraction.
http://www.nathaliepostic.fr