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du 4 Octobre au 16 Octobre
Les Voûtes | Maison de la culture du Japon
Centre Pompidou | Instants Chavirés
Église Saint-Merri | Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
Shakirail | Ciné 104
fcdep_2016_prog
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grille_2016
infos_pratiques
Le 04/10/2016
#1 HAPPINESS AVENUE
Le 05/10/2016
#2 L’HUMOUR EST LA POLITESSE DU DÉSE…
Le 06/10/2016
#3 VARIÉTÉS FRANÇAISES
Le 07/10/2016
#4 JESUS DER FILM
Le 08/10/2016
#5 EXPERIMENTAL NONSENSE
Le 09/10/2016
#6 CARRIE : VAVART/DE PALMA
Le 10/10/2016
#7 ROSA CANINA
Le 11/10/2016
#8 HELLO HAPPINESS!
#9 SEGUNDO DE CHOMÓN | KRINATOR
LA TOURNE DU FOU | COCKTAIL
NAISSANCE DE L’INTIME | INSTALLATION
TARIM SAMARKAND | INSTALLATION
Le 12/10/2016
COMPETITION INTERNATIONALE#1
#10 VARIATIONS POLITIQUES
COMPETITION INTERNATIONALE#2
Le 13/10/2016
COMPETITION INTERNATIONALE#3
#11 L’ABSURDISME
COMPETITION INTERNATIONALE#4
Le 14/10/2016
COMPETITION INTERNATIONALE#5
#12 SEE YOU LATER, ALLIGATOR
COMPETITION INTERNATIONALE#6
L’ETNA | FILMS DE L’ATELIER SUPER 8
Le 15/10/2016
CINÉASTES DE MOINS DE 15 ANS
#13 ART VIDÉO ET FILMS D’ARTISTES
#14 FAUX-SEMBLANTS
#15 SCHULTZ & ÈLG
CÉCILE RAVEL | NANARS FAMILIAUX
Le 16/10/2016
DÉLIBÉRATION PUBLIQUE DU JURY
#16 ACHEMINEMENT VERS UN CINÉMA HORS…
REPRISE DES FILMS PRIMÉS
#17 VU PAR MON CHIEN | LA CHATTE
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mardi 4 octobre à 20h30
Studio des Ursulines
10 rue des Ursulines, 75005 Paris
En présence de Mark Toscano
Depuis la cité des anges vers la ville-lumière, le cinéaste / programmateur / restaurateur de films Mark Toscano nous propose dans ce programme des films d’artistes de Los Angeles, pour la plupart des copies récemment restaurées.
Le mouvement cinématographique avant-gardiste de Los Angeles a depuis des décennies été peu étudié et montré en comparaison aux deux autres grands foyers américains de l’avant-garde que sont New York et San Francisco. La ville de Los Angeles a pourtant été le théâtre d’une production extrêmement variée et qui se trouve être à l’origine d’une culture du film expérimental particulièrement influente.
Ces huit films représentent un échantillon certes réduit mais éclectique de la production expérimentale historique de Los Angeles : des travaux d’importance majeure comme ceux de Chick Strand, Pat O’Neill et Thom Andersen à ceux d’artistes moins connus comme Daina Krumins, Fred Worden & Chris Langdon, jusqu’aux films courts rarement montrés de Joseph Strick, Penelope Spheeris ou Gus Van Sant.
AU PROGRAMME
FLEA SINGS de Gus VAN SANT
1991 / 35 mm / coul / son / 3′ 00
MUSCLE BEACH de Joseph STRICK
1948 / 35 mm / n&b / son / 9′ 00
NOW, YOU CAN DO ANYTHING de Chris LANGDON & Fred WORDEN
1973 / 16 mm / coul / son / 6′ 00
ANSELMO de Chick STRAND
1967 / 16 mm / coul-n&b / son / 4′ 00
THE DIVINE MIRACLE de Daina KRUMINS
1973 / 35 mm / coul / son / 5′ 00
EASYOUT de Pat O’NEILL
1972 / 16 mm / coul / son / 9′ 00
I DON’T KNOW de Penelope SPHEERIS
1970 / 16 mm / n&b / son / 18′ 00
— ——- de Thom ANDERSEN
1967 / 16 mm / coul / son / 12′ 00
+
SOUTHERN CALIFORNIA
Installation vidéo de Louis HOCK
1979 / vidéo / coul / sil / 10′ 00
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Du 6 au 16 octobre 2016
au Cinéma Le Méliès à Montreuil
Le Méliès
12 place Jean Jaurès (Métro et bus : Mairie de Montreuil), 93100 Montreuil
La thématique : Féminin – Masculin avec des films de Barbara Hammer – Birgit Hein…
Site : là
Télécharger le programme : programme_des_rencontres_2016_0
A noter le 7 Octobre à 15 H – 17H30
Cinéma Mélies
Table Ronde – Cinéma Expérimental et Créativité Féminine
Les Rencontres du Cinéma Documentaire seront aussi l’occasion de soulever des questions plus profondes en rapport avec une cinématographie trop souvent oubliée, par le biais d’une table ronde qui tentera de poser le cinéma expérimental comme champ privilégié de la créativité féminine.
Elle sera animée par Corinne Bopp (directrice des Rencontres), avec la présence de Barbara Hammer (cinéaste expérimentale) et Jackie Raynal (cinéaste expérimentale, ayant participé au Groupe Zanzibar, monteuse pour Eric Rohmer et Philippe Garrel, notamment).
Mais une table ronde n’est rien sans quelques films…
Hurry Hurry, de Marie Menken
Etats-Unis, 1957, 5’, 16 mm, dist. Light Cone
X, de Barbara Hammer
Etats-Unis, 1973, 9′, 16 mm, dist. Light Cone
Gently Down the Stream, de Su Friedrich
Etats-Unis, 1981, 14′, 16 mm, dist. Light Cone
Allers Venues, de Vivian Ostrovsky
France, 1984, 14′, 16 mm, dist. Light Cone
Vent Léger Dans le Feuillage, de Martine Rousset
France, 1994, 3′, 16 mm, dist. Light Cone
�Spiders In Love : An Arachnogasmic Musical, de Martha Colburn
Etats-Unis, 1999, 3’, 16 mm, dist. Light Cone
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vendredi 30 septembre à 19h30
Espace en cours, 56 rue de la réunion, 75020 Paris
Entrée libre. Séance suivie d’une discussion avec Julien Prévieux.
Le geste déplace l’espace dans lequel il s’insère ou se déploie. La chorégraphie ne se situe pas dans un espace neutre, elle apparaît comme une possibilité de résistance à la normalisation du geste.
What Shall we do next ? Séquence # 1, Julien Prévieux (2011), 4′
What Shall we do next ? Séquence # 2, Julien Prévieux (2014), 17′
Roulades, Julien Prévieux (1998), 5′
Archivo F.X.: La ciudad vacía: La Casa, Pedro G. Romero (2007), 20′
Oasis, Anatoli Vlassov (2012), 4′
The Infernal Dream of Mutt and Jeff, Zoe Beloff (2011), 11′
Sommeil, Julien Gallée-Ferré (2014), 16′
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du 27 septembre au 8 novembre 2016 à 20h
Une proposition de Go Hirasawa, spécialiste du cinéma contestataire au Japon dans les années 1960-1970, chercheur à l’université de Meiji Gakuin de Tokyo
Un cinéma radicalement différent apparaît au milieu des années 1950 au Japon, parallèlement à l’irruption d’une nouvelle avant-garde artistique. Dans le contexte d’une société qui connaît une métamorphose fulgurante et douloureuse, les réalisateurs, artistes, collectifs s’interrogent : comment rendre compte d’un présent sous emprise américaine et saturé de violence ? Quelles sont les spécificités du cas japonais ?
Plaçant la question de l’enregistrement du temps au cœur de ces nouvelles écritures, des films transcendent le geste cinématographique, s’inspirant de la photographie, du théâtre, des actions dans l’espace public. Le film devient le lieu du débat et le véhicule esthétique de nouvelles interrogations.
Mardi 27 septembre – 20h00
Document 1960 – Contestations étudiantes et collectifs cinématographiques
Fondé en 1957 sous forme de collectif indépendant, le club de recherches cinématographiques de l’université de Nihon s’impose comme la figure de proue du renouveau cinématographique japonais. En 1958, le collectif produit Dialogue entre le clou et la chaussette (Kugi to kutsushita no taiwa) puis Le Bol (Wan) en 1961, qui dénonce l’incapacité du Japon à protéger sa population des menaces externes. Membre du collectif, Motoharu Jōnouchi crée à la même période le centre de recherches cinématographiques VAN. Engagé dans la lutte contre le traité de sécurité nippo-américain, il réalise Document 6.15 puis Gewaltpia bande annonce (Gewaltpia Yokoku) dont la bande son psychédélique accompagne des gros plans d’une rare violence. Au même moment, Michiko Sasaki se concentre sur les révoltes étudiantes de la faculté d’Arts de l’université de Nihon afin d’en constituer une mémoire visuelle.
Document 6.15 de Motoharu Jōnouchi, 1961, 16mm, n&b, muet, 19’
Le Bol (Wan) de Nihon University New Film Club, 1961, 16mm, n&b, son, 25’
Gewaltpia bande annonce (Gewaltpia Yokoku) de Motoharu Jōnouchi, 1969, 16mm, n&b, son, 13’
Mourir un jour (Itsuka Shinu no ne) de Michiko Sasaki, 1967-1974, vidéo, n&b, vostfr, 25’
Mardi 11 octobre – 20h00
Sur le champ de bataille
Comment rendre compte d’un quotidien déchiré entre luttes féroces et survie au jour le jour ? Dans Le chant des pierres (Ishi no Uta) le réalisateur Toshio Matsumoto, à la recherche d’une fusion entre avant-garde et documentaire, monte un assemblage de portraits des ouvriers dans les carrières du village d’Agi. Fondateur du groupe de recherche « Le Collectif du bleu » (Ao no kai), Shinsuke Ogawa va réaliser sept films sur la bataille de Sanrizuka s’immergeant au plus près des luttes associant paysans et étudiants contre la construction du nouvel aéroport international de Tokyo, à Narita.
Le chant des pierres (Ishi no Uta) de Toshio Matsumoto, 1963, vidéo, n&b, son, 24’
Sanrizuka, la guerre de trois jours (Sanrizuka : dai sanji kyōsei sokuryō soshi tōsō) de Shinsuke Ogawa, 1970, 16mm, n&b, vo sous-titré anglais, 50’
Mardi 8 novembre – 20h00
Newsreel Japan
Dans les années 1960, le nouveau cinéma japonais se fait le chantre de la contestation du modèle américain. En 1964, sur commande du producteur de Chicago Marv Gold, le critique et vidéaste Kenji Kanesaka porte, avec son film Super Up, un regard féroce sur la société américaine: ségrégation, racisme, consumérisme de masse et hyper sexualisation, sur fond de violences policières. En 1966, le réalisateur Masanori Ōe part à New York. Il est alors l’un des premiers à documenter les mouvements pacifistes et hippies notamment avec Head Game où la caméra plane au-dessus de la foule du festival BE-IN dans Central Park. Dans No Game, il filme la manifestation devant le Pentagone à l’occasion de l’International Anti-War Day. De retour au Japon, il fonde, avec le critique et vidéaste Kenji Kanesaka et Takuma Nakahira (membre de Provoke), le groupe Newsreel Japan dans le sillage du Newsreel de Jonas Mekas.
Super Up de Kenji Kanesaka, 1964, vidéo, couleur, son, 12’
No game de Masanori Ōe, 1967, vidéo, n&b, son, 17’
Head Game de Masanori Ōe, 1967, vidéo, couleur, son, 10’
La corde (Rōpu) de Toru Hamada et Takuma Nakahira, 1969, vidéo, son, 37’
Infos pratiques
Cinéma des cinéastes
7, avenue de Clichy – 75017 Paris
séance : 9,50 euros tarif plein
7,50 euros tarif réduit
Exposition au BAL Provoke + séance :
11,50 euros
billet groupé à acheter préalablement au BAL
(programme sous réserve de modification)
Vaste programme et projection de TIMANFAYA ( section cinéma permanent )
Samedi 17 Septembre à partir de 19 H 30
Les Voûtes
19 rue des Frigos
75013 Paris
À l’occasion de cette 8ème édition de SCRATCH EXPANDED, festival consacré aux pratiques de cinéma élargi, Light Cone vous propose une soirée festive et éclectique à l’image de la diversité des pratiques liées au cinéma expérimental.
Au programme : performances, projections vidéo et projections de films en plein air.
PAF : 8€
Ouverture des portes à 19h30
Restauration sur place
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Télécharger le programme : agenda-braquage-septembre-2016
Le jeudi 15 septembre à partir de 19h30
Séance à l’invitation de la chorégraphe Pauline Simon.
19h30 : Postérieurs (le futur n’existe pas mais des futurs insistent). Chorégraphie : Pauline Simon
21h15 : Projections des films, carte blanche à Braquage
Banlieue du vide de Thomas Köner (2003), Allemangne/Mini DV/n&b/12′
There is still enought Time de Mathieu Bouvier et Céline Cartillier (2016), France/Num/couleur/30’
Our Voices are Mute de SJ. Ramir (2008), Nouvelle-Zélande/Mini DV/couleur/5’
Stadt in Flammen de Schmelzdahin (1984), Autriche/16mm/couleur/5
Principle 8 de Botborg (2005), Collectif International/Mini DV/couleur/4′
The Last Lost Shot de Cécile Fontaine (1999), France/16mm/couleur/7′
Cannot Exist de Stan Brakhage (1994), EU/16mm/couleur/muet/3’
Le bourreau turc de Georges Méliès (1903), France/16mm/n&b/muet/3′
Laboratoires d’Aubervilliers
41, rue Lécuyer 93300 Aubervilliers, M° Aubervilliers/Pantin Quatre chemins
Entrée libre sur réservation à reservation@leslaboratoires.org ou par téléphone au 01 53 56 15 90
Le vendredi 16 septembre, 21h
Lewis & Clovis, performance improvisée pour 2 projecteurs 16mm et son (2016)
Les projecteurs deviennent des animaux de projection sans pellicule. La lumière brute, à la base coupée
24 fois par seconde, est sans cesse travaillée pour créer formes et mouvements.
On y joue du pré-cinéma pour un Space-Opéra-Noise à base de manipulations d’optiques, et de trituration
de faisceau… une fiction cinétique sonore pour quatre mains.
« Ces simulacres s’élancent dans toutes les directions mais comme les yeux
sont les seuls à les voir, c’est où nous portons nos regards que les objets les
arrêtent de leurs forment et de leurs couleurs. Cette image émise pousse l’aire
interposée entre elle et les yeux…l’air chassé y baigne nos pupilles et s’en va.
Sans doute cela s’opère avec une rapidité prodigieuse. » Lucrèce 60 av. J.-C.
Espace en cours
56 rue de la Réunion 75020 Paris
m° Alexandre Dumas ou Buzenval
Info : info@braquage.org
Le mardi 20 septembre, 20h30
Carte blanche à la Canyon Cinema, en présence de Sandra Davis
Interior Garden de Sara Katheryn Ariedge, 1978, 7’, couleur, sonore, 16mm.
« Un film magique réalisé par une pionnière du cinéma expérimental. Une merveilleuse nouvelle
technique et une perspective puissante dans le coeur du poète. » Chick Strand
Lost Tribe de Pia Cseri-Briones, 1993, 4’, noir & blanc, sonore, 16mm.
Un film fait main à l’aide d’une tireuse optique à partir de matériaux en Super 8. Un moment dans la
mémoire, embrassant cette histoire qui m’est chère. Mais je me suis perdue quelque part en chemin. Estce
tout ce qui reste d’une petite existence ? Une fin. Un commencement. Embrassez-moi dans l’ombre
d’un doute, embrassez-moi.
In the Stone House de Jerome Hiler, 2012, 35’, couleur et noir & blanc, silencieux, 16mm.
Les images de In The Stone House datent du milieu des années 1960 à 1970. Ces scènes faisaient partie
d’un plus grand corpus de travail qui a progressivement disparu au fil des visionnages, des étapes de
montages… À un certain moment, elles ont été mises de côté et oubliées. En 2012, Mark McElhatten m’a
demandé si j’avais un film à montrer. Je me suis rappelé alors de ce matériel.
Kindering de Stan Brakhage, 1987, 3’, couleur, sonore, 16mm.
Dans ce film, la voix d’un enfant chantant-gazouillant est mise en relation avec des “prises” orchestrales
et juxtaposées visuellement avec des enfants jouant (mes petits enfants Iona et Quay Bartek) dans un
jardin typiquement américain. Ils sont vus, comme en rêve, déjà pris dans des rituels d’adultes.
Tung de Bruce Baillie, 1966, 5’, couleur et noir & blanc, silencieux, 16mm.
Un poème symphonique sensuel d’un co-fondateur de la Cinémathèque de San Francisco. Tung est le
portrait d’un ami. Peau sablonneuse et cheveux de lin dans la lumière du petit matin.
Espace en cours
56 rue de la Réunion 75020 Paris
m° Alexandre Dumas ou Buzenval
Info : info@braquage.org
Samedi 24 septembre, 19h
Petit rayon, spectacle jeune public
Un petit rayon de lumière joue à se déguiser en grand. Un groupe
de rayons adultes et méfiants, jaloux de sa lumière, lui lance une
série de défis, que Petit rayon saura transformer en spectacle.
Spectacle mêlant conte, lanterne magique, ombre, rétroprojecteur
et film 16mm.
Spectacle précédé d’un atelier de lanterne magique à 16h.
Infos et inscription pour l’atelier : 01 34 53 32 26
Cinéma Jacques-Brel
1 place de l’Hôtel de Ville
95140 – Garges-lès-Gonesse, RER D, gare de Garges/Sarcelles, puis bus 133 ou 252
Info : info@braquage.org & cinema@villedegarges.com
Formations adultes, interventions cadre scolaire :
Le jeudi 29 septembre
Formation pour le dispositif « Des cinés, la vie » (coordonné par Kyrnea).
Intervention de Sébastien Ronceray autour de courts métrages auprès d’animateurs travaillant dans des
centres pour mineurs (sous la responsabilité de la Protection Judiciaire de la Jeunesse).
Ministère de la Justice
35 Rue de la Gare, 75019 Paris
Filed under: Fleurs secrètes
Chefs d’oeuvre !
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Centre Pompidou – 23/24/25/26 Septembre et 30/1er et 2 Octobre
En écho à l’exposition Beat Generation (du 22 juin au 3 octobre 2016), ce cycle de projections et de rencontres propose de revenir sur l’influence de la pensée beat sur l’avant-garde cinématographique américaine et européenne de la seconde moitié du 20 siècle. D’Ouest en Est, de San Francisco à New York, en passant par le Mexique, Tanger ou encore Paris, les principales figures de ce mouvement artistique et littéraire se sont emparés du film pour en faire le lieu d’un renouvellement de leurs expérimentations. Qu’ils aient été devant ou derrière la caméra, les poètes, écrivains et artistes de la Beat Generation ont façonné en image une histoire dont ils ont été les acteurs principaux. Complexes et hétérogènes – de Bruce Conner, Wallace Berman, Ruth Weiss ou encore Larry Jordan à Harry Smith, Ron Rice, Robert Frank et le trio Burroughs, Gysin, Balch – leurs productions filmiques permettent aujourd’hui de saisir d’un regard cette communauté portée par un désir d’expérimenter leur existence au monde.