Philippe Cote


ETHER
juin 20, 2016, 12:00
Filed under: Mes films : projections

Mon film ETHER sera projeté le Jeudi 23 juin à Naples dans le cadre de l’Euro Mediterranean Arts – Edition 2016
Museo Nitsch
vico Lungo Pontecorvo 29/d Napoli
Giovedì 23 giugno ore 21:00 Explorative journey by Raffaella Morra

Lien festival : ici

ETHER, 2003, 16mm couleurs, silencieux, 9mn

15568

Des images liquéfiées se transforment en substances de lumières volatiles. L’oeil n’a plus de prise sur des formes au contour devenu instable. Par engendrements successifs, celles-ci se précipitent peu à peu dans différents états de la couleur jusqu’à s’incarner dans l’achèvement d’une image.

Delle immagini liquefatte sono convertite in sostanze di luci volatili. Lo sguardo non ha più presa sulle forme dai contorni instabili. Attraverso dei successivi ingrandimenti, queste gradualmente precipitano in diversi stati di colore fino ad incarnarsi nel completamento di un’immagine.



KR Salon Paris: Films by members of l’Etna
juin 18, 2016, 11:58
Filed under: Agenda

Jeudi 23 juin à 19h30
Berkeley Books of Paris
8, Rue Casimir Delavigne, 75006 Paris,

THERE’S NOTHING LEFT OF THE SEA BUT ITS SOUND
8mm (digitized) | 36′ | Leïla Colin-Navaï

Réflexion sur le paysage et dialogue avec l’œuvre du poète gallois Dylan Thomas. Les images du film sont tournées/montées, trois bobines S8 de trois minutes par chapitre. Les quatre chapitres ou territoires sont autant de rapports dialectiques entre le son et l’image, improvisation pour l’image, montage pour le son. France – Pays de Galles – Écosse – Irlande. Avec les voix de Charlie Jeffery, Michaël Joyce, Michele Joyce et Ian Joyce. Musiques de Ian Joyce et de Joel Grip.

—–

FACE A CE QUI SE PRESENTE
8mm (digitized) | 14′ | Catherine Bareau

– Pourquoi pensez-vous qu’elle voudrait ?
– Ça se voit.
– À quoi ?
– Je ne sais pas.
– Vous venez de me dire que ça se voit, donc vous le voyez. À quoi le voyez-vous ?
– Vous le voyez, vous le sentez, il y a des signes…
Décrivez-les moi.
– Je vous le jure, je ne sais pas… Mais pourquoi cela vous intéresse-t-il tellement ?

Que filmer ? Quelle histoire raconter ou taire ?
Que montrer, voiler, dévoiler ?

Poème, manifeste, lettre, autoportrait, film d’amour, Face à ce qui se présente dit le bonheur qui vient, la possible harmonie du monde.

Un poème de Christophe Tarkos, un mobile de Pierre Meunier, une peinture de Knut Navrot, un dialogue d’un film de Chantal Akerman : j’ai assemblé ces éléments avec mon texte et mes images : corps à corps, corps à texte, texte à texte, corps à voix, film à film.
Après les questions, le silence.
La clarté.



Projection exceptionnelle : l’Etna invite Isao Yamada
juin 18, 2016, 11:40
Filed under: Agenda

samedi 25 juin à 21h00
L’Etna
71, rue Robespierre, 93100 Montreuil

Isao Yamada est un cinéaste japonais, reconnu par ses films d’art expérimentaux depuis 1977.
Son film le plus récent est le long-métrage Shutorumu Unto Doranku (Sturm und Drang, 2013).
Son travail a été présenté à Cannes et autres festivals, il a fait l’objet de nombreuses rétrospectives au Japon, en France, en Allemagne et en Suède.

Travaillant constamment avec le film 8mm, Yamada est acclamé par son interprétation poétique des choses, capturant la beauté du quotidien et l’éphémère de l’instantané.
Il traite son sujet subtil et sensuellement empli de tranquillité, ses films flottent souvent entre la réalité et le rêve.
Le programme de cette séance est composé des films appelés « Yamavicascope », caractérisés par leur focalisation intentionnelle sur la sensation optique non-numérique.

En plus de son travail dans le cinéma, Yamada est également connu pour son travail dans le manga, la peinture et le design graphique, en particulier dans les micro-pen-work.
Sa police calligraphique spéciale, connue sous le nom « Yamada-moji », a été demandée par un certain nombre de publications et affiches.

Séance présentée par le cinéaste.

ENTRÉE LIBRE / buffet participatif

PROGRAMME (durée totale 125′ environ) :

AMORPHOUS DIARY | 8mm | 37′ | 1985
SILHOUETTE | 8mm | 15′ | 1986
PUZZLE | 8mm | 15′ | 2001
THE SUN WHICH SHINE LIKE A PEARL | 8mm | 15′ | 2001
KIOKU (REFLECTION) | 8mm | 23′ | 2013

_____________________

l’Etna
71, rue Robespierre
93100 Montreuil, France
M°Robespierre
[après la grande porte, passer la cour, 1ère porte à droite sous le porche, puis à l’étage, à gauche]



Romani Cinéma : Diffamations figuratives et rectifications documentées
juin 16, 2016, 8:19
Filed under: Agenda

vendredi 17 juin 2016, 19h30Cinémathèque Française

Decriptions ethnographiques

Mour Djiben. Ma vie de tzigane manouche
Yasuhiro Omori et Kimie Omori
France / 1976 / 59 min / 16 mm

Filmée par un ethnologue japonais, la vie quotidienne d’une famille manouche qui circule en roulotte hippomobile dans les départements du centre de la France.
Oubli
Olvido
Ben Vine
Espagne / 2006 / 3 min / Numérique

« Plan-séquence sur une bobine S8 périmée, tourné dans le même marché aux puces où j’ai trouvé le film, Olvido est une réflexion sur le statut ambigu et le rôle de ces musiciens de rue dans la société espagnole. » (Ben Vine)
Unquiet Earth
Tierra inquieta
Caterina Pasqualino, Chiara Ambrosio
Grande-Bretagne / 2015 / 60 min / Vidéo / VOSTA / Version originale espagnole avec sous-titres anglais

« Pour faire face à la crise de 2007, qui a engendré une grande misère sociale, les voisins de Caseria de Montijo (Grenade, Espagne) s’organisent. Ils ont créé un potager collectif sur un site ayant servi de décharge illégale. » (Caterina Pasqualino, Chiara Ambrosio)

vendredi 17 juin 2016, 22h00Cinémathèque Française

Histoire du contrôle, du génocide et de la souveraineté visuelle

Fingerprints
Charmant Rouge
Autriche / 2007 / 7 min / Numérique

«Sur une musique Tamburizza du Burgenland et de Croatie, Charmant Rouge remploie des archives filmiques, dont l’une qui présente l’entrée des Roms et Sinti dans un fichier de la police d’Eisentasdt.» (Jonathan Larcher)

Rom
Menelaos Karamaghiolis
Grèce / 1989 / 75 min / DCP / VOSTF

«ROM est un film d’avant-garde produit par la télévision nationale grecque. C’était la première fois que le mot ‘Rom’ fut utilisé dans la société grecque et cela créa des problèmes avec la télévision grecque censura le film lors de sa première diffusion en 1989.» (M. Karamaghiolis)

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À la fenêtre des chambres
juin 15, 2016, 12:25
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Organisé par LE BAL

Cycle Cinéma autour de Gerard Petrus Fieret

du 7 juin au 5 juillet 2016 à 20h15
Une proposition de Vincent Gérard, cinéaste.

À l’instar de l’anarchisme heureux, étrange et beau de Gerard Petrus Fieret, il est question dans la présente programmation d’ouvrir les champs qui lient la liberté absolue de l’intime et les jeux qui s’orchestrent à la frontière du privé et du dehors : voir, regarder, écouter ! Ici et là, juste à côté de soi, dans l’interstice public, dans les plis du lit de la société, ou, peut-être mieux encore, à travers de lumineuses mémoires du monde. Comment se jouer alors du matériau réel ? Le tordre sans trahir sujets et modèles, tout en gardant l’affect gonflé d’attraction, de répulsion. Ou encore et encore faire des tours d’obsession. Découvrir le rebord d’un théâtre de la beauté fatale, sans fards !

Pulsions scopiques / Mardi 7 juin à 20h15

L’œil suit ici rigoureusement le mouvement des sons, lyriques ou silencieux, fidèle au véritable organe de la jouissance, qui, notamment pour Sade, reste l’ouïe. Le point d’écoute donc, comme le souligne le titre général de notre affaire, sera la chambre, camera ! L’écrivaine Hélène Cixous le dit justement, la chambre « c’est la même en cinéma, qu’en littérature ». On écrit au lit, on écoute et on regarde en tournant sa tête depuis l’oreiller, on observe assis sur le siège au milieu de la pièce attendant la scène (cuisine, déshabillage, jeu, cigarette, ombre devant la fenêtre, visage), rangeant ou classant les sublimes scories que nous accumulons à l’intérieur.

La Chambre de Chantal Akerman : 1972, 16 mm, coul., muet, 10’25’’
Autoportrait de Man Ray : 1936, 16 mm, n&b, muet, 6’
Les Jeunes Filles Éclair de Tav Falco : 1978, vidéo, n&b, son, vostfr, 32’43’’
Danse phobie sociale 1 – Manjushageko de Daisuke Ichiba : 2010, vidéo, coul., son, vo, 3’46’’
Danse phobie sociale 2 – Manjushageko de Daisuke Ichiba : 2010, vidéo, coul., son, vo, 5’
St Tropez de Bronwen Parker-Rhodes : 2009, vidéo, coul., musique de Rollo Jean, 5’07’’
Passeio com Johnny Guitar (Promenade avec Johnny Guitar) de João César Monteiro : 1995, vidéo, coul., son, vo, 3’27’’

« Allons jouer dehors ! » / Mardi 21 juin à 20h15

« Dehors » est effectivement là, pas loin en général, derrière la fenêtre d’où je regarde. Pas pour contempler la fiction de la société, mais plutôt la surface des mouvements qui frémissent devant notre œil. Cette mobilité du corps, on ne la saisit pas forcément parce qu’on l’observe à partir de la nudité de notre propre emplacement. Endroit coupable, lieu neutre, place privilégiée du témoin oculaire et de son oreille acérée, dont on recherche le paysage de l’origine : Et in Arcadia ego.

Fin d’Artavazd Pelechian : 1991, vidéo, n&b, son, 8’13’’
Tiger Me Bollix de Moira Tierney : 2000, 16 mm, n&b, musique d’Andrew Lampert, 3’15’’
O Nosso Homem (Notre Homme) de Pedro Costa : 2007, vidéo, coul., son, vostfr, 25’
J’ai faim, j’ai froid de Chantal Akerman : 1984, 35 mm, n&b, son, 13’
On Sundays de Bruce Baillie : 1960-1961, 16 mm, n&b, son, 27’27’’

Le théâtre de la fascination / Mardi 5 juillet à 20h15

Toujours en écho à ce voyage de l’œil initié par l’œuvre virale du photographe batave, la ligne suivie se poursuit et se fixe inévitablement à l’endroit de la représentation ! Celle-ci est « à la limite », transgression sincère et dure, déclaration enfouie dans la mémoire cinématographique à l’instar de son présent numérique où résonne notre éternelle solitude. Mélancolie de la répétition des gestes. Manipulation simple des petits affects qui nous font toujours croire : le cinéma offre un creux profond qui se retourne sans cesse.

Dear Delicious de Bronwen Parker-Rhodes : 2015, HD, coul., son, vostfr, 3’18’’
Saliva de Rebecca Bournigault : 2007, HD, coul., muet, 2’48’’
Puce Moment de Kenneth Anger : 1949, 16 mm, coul., musique de Jonathan Halper, 6’
Ce que mon amour doit voir de François Bonenfant : 2013, HD, coul., son, vostfr, 11’33’’
Is That What I Think It Is ? de Raphaële Bezin : 2014, HD, coul., son, vostfr, 36’17’’

Infos pratiques
Les séances ont lieu au Cinéma des Cinéastes
7, avenue de Clichy – 75017 Paris



Festival Côté court – Pantin
juin 15, 2016, 12:19
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Site du festival :

15 au 25 Juin



Il était merveilleux. Quand il parlait, ses lèvres bougeaient.
juin 13, 2016, 9:12
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Mercredi 22 juin à 20h00

CINÉMA LA CLEF
34 rue Daubenton Paris 5e
Métro Censier Daubenton ligne 7

Séance du Collectif Jeune Cinéma programmée et présentée par Gabrielle Reiner dans le cadre du colloque international « Storytelling ».

En présence d’Anielle Weinberger et Fabien Rennet

▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬PROGRAMME▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬

Franziska KABISCH, Ein Film, fichier numérique, Allemagne, 2012, 3’30.

Jesse MCLEAN, Just Like Us, fichier numérique, États-Unis, 2013, 15’.

Chris OAKLEY, The Catalogue, fichier numérique, Royaume-Uni, 2004, 5’30.

DOPLGENGER, Fragments untitled #3, fichier numérique, Serbie, 6’20.

Boris du BOULLAY, J’ai un problème avec France Gall, fichier numérique, France, 2014, 8’14.

Fabien RENNET, Rester Mince Grâce à Bébé, fichier numérique, France, 2009, 4’30.

Olivier NOURISSON, Pourquoi le Fashion Garage Existe, fichier numérique, France, 2014, 9’29.

Patrice ENARD, La Parole en Deux, 16 mm sur fichier numérique, France, 1973, 12’.

► Anielle WEINBERGER, Jemina Fille des montagnes, 16 mm sur fichier numérique, France, 1970, 10’.

Durée totale : 73′



UN ART PAUVRE : UGO NESPOLO
juin 6, 2016, 3:30
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UN ART PAUVRE : UGO NESPOLO
EN PRÉSENCE DE UGO NESPOLO ET VALÉRIE DA COSTA
VENDREDI 10 JUIN, 19H00 au CENTRE POMPIDOU

En écho à l’exposition « Un Art Pauvre» (du 8 juin au 29 août 2016, Galerie 4) et de la journée « Arte povera, hier et aujourd’hui» ( le 9 juin, de 14h à 20h en petite salle) , le service de collection des films du Centre Pompidou consacre deux séances de cinéma à l’Arte Povera et à ses principales figures. Conçus à partir de films d’artistes et d’archives d’expositions, ces deux rendez-vous proposent de revenir sur les relations étroites que ce courant artistique a entretenu avec l’art cinématographique.

Nommé dans le manifeste décisif énoncé par Alighiero Boetti en 1967 («Manifesto», 1967), l’artiste italien Ugo Nespolo est une personnalité singulière de l’Arte Povera. Peintre, sculpteur et cinéaste, ses relations étroites avec les principaux acteurs de cette scène artistique, de Mario Merz en passant par Michelangelo Pistoletto, ont donné lieu à un ensemble de films pensés comme des espaces discursifs et collaboratifs offrant à des productions artistiques, souvent éphémères, un prolongement cinématique inédit.

Séance présentée par Ugo Nespolo et Valérie Da Costa (Historienne de l’art. Auteur de l’ouvrage « Pino Pascali : retour à la Méditerranée », paru aux éditions Les presses du réel, 2015)

Grazie, Mama Kodak, 1966, 16mm (vidéo), coul, son, 9min
La Galante Avventura del Cavaliere dal Lieto Volto, 1966.67, 16mm (vidéo), coul, son, 9min
Neonmerzare, 1967, 16mm (vidéo), coul, son, 2min
Buongiorno Michelangelo, 1968.69, 16mm (vidéo), nb, son, 11min
Boetti in bianco e nero, 1968, 16mm (vidéo), nb, son, 7min
Fluxus, Ben Vautier, 2013, vidéo, nb, son, 2min
Gli Anni Dell’avanguardia, 1960.70, 2008, vidéo, coul, son, 2.40min



cARTE BLANCHE A NANOLAB
juin 6, 2016, 3:28
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Mardi 14 Juin 2016 à 20h30 au Studio des Ursulines

En présence de Richard TUOHY.

Nanolab est un laboratoire artisanal basé en Australie près de Melbourne et dirigé par le cinéaste Richard TUOHY. Ce dernier, de passage en Europe à l’occasion des Rencontres internationales des labos cinématographiques d’artistes, qui se tiendront à Nantes en juillet prochain, nous propose un panorama de différents travaux réalisés au sein de ce laboratoire. Tous les films du programme sont caractéristiques d’une forme de cinéma matérialiste qui a cours dans ce pays, en référence à un courant de pensée philosophique australien, qui rejette profondément toute sorte de métaphysique en dehors du matérialisme strict.

Richard TUOHY et Dianna Barrie produisent des films en 16mm qui traitent de l’esthétique de la matière, du dispositif et du processus cinématographiques, particulièrement du point de vue du laboratoire photochimique. Des préoccupations partagées par Sue K, vidéaste dont les travaux se tournent en revanche vers la vidéo et le numérique. Enfin, nous aurons également l’occasion de découvrir une œuvre de Paul Winkler – virtuose de la Bolex et de la technique du tourné-monté.

STEPS—89 de Sue K
2003 / vidéo / coul / son / 17′ 00

CROSSING de Richard TUOHY
2016 / 16 mm / coul / son / 10′ 00

LAST TRAIN de Dianna BARRIE
2016 / 16 mm / coul / son / 12′ 00

ON THE INVENTION OF THE WHEEL de Richard TUOHY
2015 / 16 mm / n&b / son / 14′ 00

DRUMS AND TRAINS de Paul WINKLER
2007 / 16 mm / coul / son / 12′ 00

DOT MATRIX de Richard TUOHY
2013 / 16 mm / n&b / son / 16′ 00 / double écran

Studio des Ursulines
10, rue des Ursulines
75005 Paris
FRANCE



UN ART PAUVRE : PINO PASCALI DEVANT LA CAMÉRA
juin 6, 2016, 3:24
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UN ART PAUVRE : PINO PASCALI DEVANT LA CAMÉRA
SÉANCE INTRODUITE PAR VALÉRIE DA COSTA
MERCREDI 15 JUIN, 19H00, CENTRE POMPIDOU

En écho à l’exposition « Un Art Pauvre» (du 8 juin au 29 août 2016, Galerie 4) et à la journée d’étude « Arte povera, hier et aujourd’hui» ( jeudi 9 juin, de 14h à 20h en petite salle) , le service de collection des films du Centre Pompidou consacre deux séances de cinéma à l’Arte Povera et à ses principales figures. Conçus à partir de films d’artistes et d’archives d’expositions, ces deux rendez-vous proposent de revenir sur les relations étroites que ce courant artistique a entretenu avec l’art cinématographique.

Figure centrale de l’Arte Povera, Pino Pascali (1935-1968) ne fut pas que sculpteur. Il a été l’un des rares artistes de sa génération à se prêter à l’œil de la caméra endossant formidablement une diversité de rôles en jouant dans plusieurs films expérimentaux de ses amis artistes. Cette soirée propose de découvrir cet aspect méconnu de son travail. Séance présentée par Valérie Da Costa (Historienne de l’art. Auteur de l’ouvrage « Pino Pascali : retour à la Méditerranée », paru aux éditions Les presses du réel, 2015)

Pino Pascali, Che posizione!, 1962, 16mm (vidéo), coul, son, 2min
Giosetta Fioroni, Gioco, 1967, 16mm (vidéo), nb, son, 4min
Alfredo Leonardi, Libro di santi di Roma eterna, 1968, 16mm (vidéo), nb, son, 14min
Luca Patella, SKMP2, 1968, 16mm (transféré sur 35mm), coul, son 30min
Marco Giusti, Pino Pascali o le trasformazioni del serpente, 2003, vidéo, coul, son, extrait
Franco Angeli, Pascali in mostra, 1969, 16mm (vidéo), nb, sil, 8min



Séminaire « Filmer le champ Social »
juin 3, 2016, 9:14
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Séminaire « Filmer le champ Social »

Daniel Friedmann et Monique Peyrière .
Centre Edgar Morin IIAC-CNRS/EHESS
EHESS 105 Bd Raspail- Salle 8 14H-17H

2015-2016 : Peut-on filmer la pensée?

Le séminaire est ouvert à toute personne portant attention au cinéma documentaire en relation aux sciences sociales

Lundi 6 Juin 2016 14h-17h salle 8

Filmer la pensée de la lutte

En présence de la réalisatrice Anna Salzberg
Et du collectif de cinéastes l’ETNA

Projection des films sur support argentique (pellicule) avec projecteur 16mm

1- On ira à Neuilly… inch’allah

​Film sur support argentique en 16 mm . ​
France | 2015 | 20 min. N/B
Réalisateurs : Anna Salzberg, Mehdi Ahoudig

En présence d’Anna Salzberg

Des travailleurs des Vélib’ décident de rejoindre Neuilly, en vélo, pour revendiquer leurs droits.

​Ce film a fait partie de la sélection du festival Filmer le travil de Poitiers et a été diffusé lors des Nuit Debout de la place de la République à Paris.​

2- (Titre en cours)

Film en cours sur support 16 mm; mai-juin 2016; environ 15 mm.

Film collectif réalisé en ce moment par des cinéastes de l’Etna à partir des luttes en cours et d’une volonté d’apporter d’autres images aux tremblements actuels et l’envie de créer des films politiques, en questionnant cette notion, individuellement et collectivement.
Il est réalisé et projeté en 16mm avec son numérique, et durera environ quinze minutes, le temps des premiers segments terminés. A ces premiers segments s’ajouteront les suivants, au gré de la marche, au fil des luttes et des projections que l’on souhaite multiples, sauvages, dans les rues et les places, ici et ailleurs.

3- Il neige autour du bouleau

Film super 8 gonflé en 16 mm.

Réalisateur Mauricio Hernandez et Joel Grip

En présence de Mauricio Hernandez; ATER à l’EHESS, responsable du séminaire Quel cinéma pour aujourd’hui, de la trace à l’écran et membre de l’ETNA.

Cette séance est une carte blanche au collectif de cineastes l’ETNA

L’Etna est un atelier partagé, un laboratoire artisanal, un lieu de création, de transmission et d’échanges autour du cinéma expérimental et de la pratique de l’argentique.

Présentation



BRAQUAGE en Juin
juin 3, 2016, 8:56
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Télécharger : Agenda Braquage juin 2016-1

Le samedi 4 juin, 15h

Séance Fluxus Films

Projection en 16mm des Fluxus Films n°1 jusqu’au n°37 60’ 1963-70
Films réalisés entre autre par : John Cale, George Maciunas, Yoko Ono, Nam June Paik, Paul Shartis, Wolf Vostell, Robert Watts…
Présentation de Sébastien Ronceray.
Festival d’Histoire de l’Art
Cinéma l’Hermitage, 6 rue de France, 77300 Fontainebleau
15h, entrée libre
http://festivaldelhistoiredelart.com

Le samedi 4 juin, de 14h30 à 17h30

Atelier : Intervention sur pellicule (Adapté en langue des signes et accessible aux personnes sourdes ou malentendantes)

Sur de la pellicule 16mm, les participants dessinent, peignent, grattent pour faire apparaître des images qu’ils vont ensuite découvrir en les projetant. Intervenant : Jérémy Tate.
Théâtre et cinéma Jacques Prévert
134 avenue Anatole France 93600 Aulnay-sous-Bois
Renseignements et réservation : 01 58 03 92 71, tarif : 6 €
http://www.aulnay-sous-bois.fr/culture/jacques-prevert/cinema/seances-speciales/

Le samedi 18 juin, 20h15

Carte blanche à Mélissa Gignac
Enseignante de cinéma à l’Université de Lille, spécialiste du cinéma muet, Mélissa Gignac présente quelques films ou extraits qu’elle a choisi, projetés en formats amateurs (8mm, Super-8, 9.5, 16mm).

Félix boit sa paye de Pat Sullivan 1927, 7’, n&b, sonore, 16mm
Le bourreau turc de Georges Méliès 1904, 2’, n&b, muet, 16mm
The Great Train Robbery de Edwin S. Porter 1903, 11’, n&b, muet, S8
De tout partout n°31 ca 1930, 12’, Kodascope couleurs, muet, 8mm
Le cinématographe en 1895 ca 1950, 11’, n&b, muet, S8
Singin’ in the Rain de S. Donen et G. Kelly 1952, 18’ (extraits), couleurs, sonore vo, S8
Beaucitron en promenade avec Harry Pollard ca 1925, env 6’, n&b, muet, 9,5mm
Bons baisers à bientôt (Scopitone des Soeurs Kessler) 1960, 3’, couleurs, sonore, 16mm
Espace en cours
56 rue de la Réunion 75020 Paris
m° Alexandre Dumas ou Buzenval
participation libre, info : info@braquage.org

Le dimanche 19 juin, 20h

Séance : Nosferatu (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens) de Friedrich Murnau
1922, Allemagne, 80’, N&B, film présenté en Super-8 Scénario : Henrik Galeen, d’après le roman de Bram Stoker, Dracula / décors et costumes : Albin Grau / photographie : Fritz Arno Wagner / interprétation : Max Schreck, Gustav von Wangenheim, Alexander Granach, Greta Schröder.

Dans les années 1838, Thomas Hutter part pour la Transylvanie où il est chargé de vendre une propriété au Comte Orlok. Le Comte Orlok (Nosferatu) souhaite acquérir une résidence dans la ville de Wisborg où vivent Thomas et son épouse Ellen.
NOSFERATU est accompagné par Ignacio Plaza (piano) et Karsten Hochapfel (violoncelle).
« … le voyageur moderne cherche le merveilleux. Il croit reconnaître le domaine promis à ses rêves par la nuit. Celle-ci tombe ténébreuse, pleine de mystère et de promesses. Un grand projecteur magique poursuit les créatures fabuleuses. Voici Nosferatu le Vampire. » Robert Desnos, Le Soir, en 1927
Le Limonaire, dans le cadre de Ciné muet, piano parlant
18 Cité Bergère, 75009 Paris m° Grands Boulevards ou Cadet
Participation libre
Réservation conseillée : 01 45 23 33 33 / http://limonaire.free.fr/

Le lundi 20 juin, 20h

Moonrise (Le Fils du Pendu) de Frank Borzage
1948, 90’, EU, 16mm Musique : William Lava / Opérateur : Lionel Banks Avec : Dane Clark, Gail Russell, Allyn Joslyn, Rex Ingram, Harry Carey Jr.

En 1932, dans un village de Virginie, un homme est pendu sur l’échafaud. Dans son berceau, un bébé, Danny, « le fils du pendu », pleure… Durant son enfance comme son adolescence, Danny, la risée du village, se fait chahuter par Jerry, le chef de bande.
Présentation de la séance par Bernard Benoliel, analyste et responsable de l’Action Culturelle à La Cinémathèque française.
Borzage s’attache ici à rendre une atmosphère lourde et pesante et, avec ce film très sombre, le cinéaste retrouve les sentiments mystiques qui le portaient à l’époque de Green Light et Strange Cargo. Comme dans ces deux films, il est encore ici question d’un rachat. Moonrise parvient à séduire grâce à l’élégance de la mise en scène de Borzage et au travail de la photographie. Le cinéaste, utilisant la forme du film noir, tente de renouer avec son goût pour l’expressionnisme et son génie de la stylisation.
Espace en cours
56 rue de la Réunion 75020 Paris
m° Alexandre Dumas ou Buzenval
5 euros, info : info@braquage.org

Le vendredi 24 juin, 20h30

Séance De la lumière
Cette programmation regroupe des films où la lumière au cinéma est abordée d’un point de vue mécanique, technique et esthétique, conjuguant différentes approches de l’utilisation de la lumière dans le champ du cinéma expérimental. Dans cette séance seront présentés en particulier un double écran et la lecture d’une conférence prononcée en 1968 par le cinéaste américain Hollis Frampton (lecture en français).

Kamera de Dietmar Brehem 1997/16mm/coul/sil/9′
Give AIDS the Freeze de Cathy Joritz 1991/16mm/n&b/son/2’
Sunset (Chimigramme) de Silvi Simon 2014/16mm/sil/durée variable
Eclipse de Baharé Khadjé-Nouri 1999/16mm/coul/son/13′
The Zone of Total Eclipse de Mika Taanila 2006/16mm en 2 écrans/n&b/son/6′
The Light in our Lizard Bellies de Sarah Abbott 1999/16mm/n&b/son/8′
Une conférence d’Hollis Frampton (1968), lecture de Francesca Veneziano
Motion Pictures (« La Sortie des ouvriers de l’usine Lumière à Lyon ») de Peter Tscherkassky 1984/16mm/n&b/sil/3′
Présentation de la séance par Francesca Veneziano.