Philippe Cote


CHEMINS de Martine ROUSSET
janvier 31, 2015, 8:05
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Mardi 10 Février 2015 à 20h30 – Studio des Ursulines
10 Rue des Ursulines
75005 Paris

Martine ROUSSET pratique depuis 1977 un cinéma indépendant qui questionne les relations entre l’image cinématographique et l’écrit, elle expérimente les alliances texte-image ; filmant la trace, elle travaille la figure de l’empreinte et explore le point de rencontre où la prégnance de l’absence touche l’absolue présence.

Elle présentera ce soir son dernier long-métrage, fruit de 8 années de travail, basé sur l’écrit inachevé de Julien Gracq , «la route», écrit en 1970.

l’écrit inachevé de Julien Gracq , la route écrit en1970, une forêt de bord de mer ,
l’énigme d’une trajectoire,
par cet écrit en ce paysage, et ce paysage en cet écrit ,
elle creuse , à contre courant ,depuis un double écho vers une même racine,
profonde,invisible , d’une absolue présence,
un feu de pierres,
texte et paysage sont alors ramures de même langage
MR 2014

En présence de la cinéaste.

CHEMINS de Martine ROUSSET
2006-2014 / vidéo / coul-n&b / son / 80′ 00



Cycle JACQUES PERCONTE
janvier 31, 2015, 7:58
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Site :

JACQUES PERCONTE 5 – Vendredi 6 Février 2015 – 19h30 – Cinémathèque Française

La rage/L’amour

MARS EN GUERRE DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2003/2’/NUMÉRIQUE

Suivi de

RAZER DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/1996/5’/VIDÉO

Suivi de

UN’ORA CON EZRA POUND DE VANNI RONSISVALLE
ITALIE/1967/EXTRAIT 7’/ VOSTF/NUMÉRIQUE
Venise, 26 octobre 1967, rencontre lumineuse entre deux des grands poètes du XXe siècle. Pier Paolo Pasolini s’entretient avec Ezra Pound et lit ses poèmes.

Suivi de

SNSZ DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2002-2003/
EXTRAITS 17’/NUMÉRIQUE

Suivi de

IVAN ILLICH DE BERNARD ROTHSTEIN
FRANCE/1972/EXTRAITS 10’/NUMÉRIQUE

Suivi de

SATYAGRAHA DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2009/5’/NUMÉRIQUE

Suivi de

JEAN-LUC GODARD DANS « LA POLITIQUE ET LE BONHEUR : GEORGES KIEJMAN » [TV]
DE JANINE BAZIN ET ANDRÉ S. LABARTHE

FRANCE/1972/EXTRAIT 5’/NUMÉRIQUE

Suivi de

LA CHINOISE 115, 2E DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2013/5’/NUMÉRIQUE

Suivi de

LIBRES DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2012/4’/NUMÉRIQUE

Suivi de

ISZ DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2003/17’/NUMÉRIQUE

En présence de Jacques Perconte et Bidhan Jacobs

JACQUES PERCONTE 6 – Vendredi 6 Février 2015 – 21h30 – Cinémathèque Française

Avec Michael Snow

UISHET (SANS TITRE N°5) DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2007/EXTRAIT 13’/NUMÉRIQUE

Suivi de

LA RÉGION CENTRALE – EXTRAIT 1
CANADA/1971/9’/16MM

Suivi de

APRÈS LE FEU DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2010/7’/NUMÉRIQUE

Suivi de

LA RÉGION CENTRALE – EXTRAIT 2
CANADA/1971/9’/16MM

Suivi de

LE SANCY, SANS TITRE N°2
DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2014/10’/NUMÉRIQUE

Suivi de

LA RÉGION CENTRALE – EXTRAIT 3 DE MICHAEL SNOW
CANADA/1970/9’/16MM

Suivi de

ARVORE DA VIDA DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2013/10’/NUMÉRIQUE

Suivi de

LA RÉGION CENTRALE – EXTRAIT 4
CANADA/1971/9’/16MM

Suivi de

SCOTTISH BORDERS DE JACQUES PERCONTE
FRANCE/2014/40’/NUMÉRIQUE

En présence de Jacques Perconte et Bidhan Jacobs



Cinéplastique
janvier 29, 2015, 5:38
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Séance 4 : Vendredi 13 février 2015, de 12h à 15h au Centre Pompidou ( entrée libre )

Le geste graphique

– Hans NAMUTH & Paul FALKENBERG, Jackson Pollock, 1951, film 16 mm couleur, sonore, 10’14’’.
– François CAMPAUX, Henri Matisse, 1946, film 16 mm, noir et blanc, sonore, 22’.
– Paul HAESAERT, Visite à Picasso, 1949, film 16 mm, noir et blanc, sonore, 20’18’’.
– Anonyme, [Kandinsky en train de peindre], s.d., film, noir et blanc, silencieux, 2’49’’.
– Gary HILL, Picture Story, 1979, vidéo, NTSC, couleur, sonore, 6’27’’.
Durée totale de la projection hors présentations = 1 h 02 min environ

Programme : cinéplastique-programme-et-manifeste



Ernie Gehr
janvier 29, 2015, 5:34
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04 – 11 et 18 Février à 19 H – Centre Pompidou

Figure incontournable de l’avant-garde cinématographique américaine et de son courant structurel aux côtés de Michael Snow, Ken Jacobs ou encore Hollis Frampton, Ernie Gehr s’est imposé dès les années 1960 comme l’un des artistes les plus prolifiques et inventifs de sa génération. Invité par le Centre Pompidou pour présenter une sélection de ses œuvres récentes et encore inédites en France, Ernie Gehr à imaginer deux programmes à travers lesquels la poésie de ses images en mouvement est nourrie par son observation de la vie et du paysage urbain quotidien mais aussi, de sa réflexion sur la photographie, le cinéma et le caractère transitoire de la vie humaine.

4 février 2015, à 19h00 – Film structurel

Représentant majeur du film d’avant-garde américain, Ernie Gehr a développé depuis la fin des années 1960 un cinéma profondément marqué par l’attention portée par le cinéaste aux constituantes élémentaires du film. Inscrits par l’historien du cinéma américain P. Adams Sitney dans le courant cinématographique dit structurel, c’est-à-dire « un cinéma fondé sur la structure dans lequel la forme d’ensemble, prédéterminée et simplifiée, constitue l’impression principale produite par le film. », les films 16mm d’Ernie Gehr, dont le canonique Serene Velocity (1970), conduisent irrémédiablement à reconsidérer l’expérience des images en mouvement.

11 février 2015, à 19h00 – Oeuvres récentes # 1

Figure incontournable de l’avant-garde cinématographique américaine et de son courant structurel – aux côtés de Michael Snow, Ken Jacobs ou encore Hollis Frampton –, Ernie Gehr s’est imposé dès les années 1960 comme l’un des artistes les plus prolifiques et inventifs de sa génération. Invité par le Centre Pompidou pour présenter une sélection de ses œuvres récentes et encore inédites en France, Ernie Gehr a imaginé deux programmes à travers lesquels ses images sont nourries par son observation de la vie et du paysage urbain quotidien, par sa réflexion sur la photographie et le cinéma. L’artiste présente également, samedi 14 février à 15h, une sélection d’œuvres issues de la collection des films du musée. Séance présentée par Ernie Gehr.

18 février 2015, à 19h00 – Oeuvres récentes # 2

Dès les années 1960, Ernie Gehr apparaît comme l’un des artistes les plus influents et novateurs de l’avant-garde cinématographique américaine. Inédites en France, les œuvres digitales présentées dans ce programme reflètent parfaitement les préoccupations portées par le cinéaste au caractère obsédant de l’image photographique confrontée au paysage urbain américain. Séance présentée par Ernie Gehr.

Ernie Gehr, Picture Taking, 2010, fichier numérique, coul, son, 10’
Ernie Gehr, Work-in-Progress, 2012, fichier numérique, coul, son, 30’
Ernie Gehr, Winter Morning, 2013, fichier numérique, coul, son, 18’
Ernie Gehr, A Commuter’s Life (What a Life!), 2014, fichier numérique, coul, son, 20’



Au delà de l’effet-Magiciens
janvier 29, 2015, 9:13
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6-7-8 février 2015
Fondation Gulbenkian (le ven. 6)
& Laboratoires d’Aubervilliers (le sam. 7 et le dim. 8)
Symposium-performance

Une géographie globale de l’art s’est imposée depuis la fin des années 1980. Une scénographie diplomatique imagine durant trois jours, d’autres géographies possibles de l’art.

Avec Kader Attia (artiste), Joaquin Barriendos (théoricien de l’art), Romain Bertrand (historien), Tania Bruguera* (artiste), Fernando Bryce (artiste), Gustavo Buntinx (historien de l’art, curateur), Pascale Casanova (théoricienne de la littérature), Eder Castillo (artiste), Emmanuelle Chérel (historienne de l’art), Cesar Cornejo (artiste), Jérôme David (théoricien de la littérature), Charles Esche (curateur, théoricien), Olivier Hadouchi (historien du cinéma), Kiluanji Kia Henda* (artiste), Maria Hlavajova (directrice artistique BAK), Eduardo Jorge (écrivain, essayiste), Mathieu Kleyebe Abonnenc (artiste), Kapwani Kiwanga (artiste), Pedro Lasch (artiste), Olivier Marboeuf (directeur artistique de Khiasma), Vincent Message (essayiste, romancier), Yves Mintoogue (doctorant en sciences politiques), Jean-Claude Moineau* (théoricien de l’art), Julia Morandeira Arrizabalaga (commissaire d’exposition), Malick N’Diaye (historien de l’art), Vincent Normand (auteur, commissaire d’expositions), Olu Oguibe (artiste), John Peffer (théoricien de l’art), Estefanía Peñafiel Loaiza (artiste), Revue Afrikadaa (Pascale Obolo, Louisa Babari), David Ruffel (directeur artistique), Lionel Ruffel (théoricien de la littérature), Elena Sorokina (commissaire d’exposition), Ida Soulard (historienne de l’art), Boaventura de Sousa Santos (sociologue), Camille de Toledo (écrivain, artiste), Susana Torres (artiste), Françoise Vergès (politologue), Nicolas Vieillescazes (philosophe).

Commissariat et direction: Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós.
Avec le soutien de la Mairie de Paris, de la Région Ile-de-France, de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, les Laboratoires d’Aubervilliers. Une publication suivra également, soutenue par l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes/l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Nantes Métropole et les Presses Universitaires de Rennes.
Production: le peuple qui manque
Coordination: Isabelle Montin, Helena Hattmannsdorfer, Viola Giulia Milocco, Riccardo Ferrante
Scénographie: Adel Cersaque



15èmes Rencontres Cinématographiques Dionysiennes/Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
janvier 27, 2015, 11:45
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Du 4 Février au 10 Février à
CINÉMA L’ÉCRAN
PLACE DU CAQUET 93200 SAINT-DENIS

Dont le thème est Femmes Femmes

Télécharger le programme : FF-PROGRAMME

A l’intérieur du festival le Vendredi 6 Février à 16 H 30

BRAQUAGE participe aux 15èmes Rencontres Cinématographiques Dionysiennes/Est-ce ainsi que les hommes vivent ? en proposant une séance de courts métrages expérimentaux, dont le titre est Féminin, Singulier. Voir programmation ci-dessous.
La séance, présentée par Francesca Veneziano (de Braquage) aura lieu le vendredi 6 février, à 16h30.

Féminin, singulier :
Cette programmation de femmes cinéastes expérimentales regroupe des pratiques très différentes de cinéma : journaux filmés, parfois très intimes, remontages d’archives en forme d’autoportrait, approches mytho-poétiques face au monde et à la situation même d’être femme, performance mettant à mal à la fois l’histoire humaine et celle du corps féminin. Ce panorama de films prélevés dans le large champ du cinéma d’avant-garde, à la fois militants et plastiques, déploie ce qui anime toujours les cinéastes expérimentaux à savoir l’indépendance fondamentale et l’implication totale au cœur de leur création singulière.
Meshes of the Afternoon de Maya Deren, 1943, 13’, nb, sonore, 16mm / Elsa merdelamerdelamer d’Abigail Child, 2013, 4’, nb, sonore, fichier num / Kugelkopf de Mara Mattuschka, 1985, 6’, nb, sonore, 16mm / Element d’Amy Greenfield, 1973, 12’, nb, muet, 16mm / Sexe thym de Nathalie Harran, 1992-93, 1’, couleur, muet, 16mm / Jours en fleur de Louise Bourque, 2003, 5’, couleur, sonore, 35mm / Soi même de MM Serra, 1995, 6’, couleur, sonore, 16mm / Cosmetic Emergency de Martha Colburn, 2005, 9’, couleur, sonore, 35mm / Negative Man de Cathy Joritz, 1985, 3’, n&b, sonore, 16mm / K (Les femmes) de Frédérique Devaux, 2003, 5’, couleur, sonore, 16mm
​Séance présentée par Francesca Veneziano (intervenante cinéma, critique et programmatrice pour l’association Braquage)

Suivi à 18 H

DOUBLE LABYRINTHE de Maria Klonaris, Katerina Thomadaki – voir

France/1975-1976/couleur/50’/silencieux/Super-8 transféré en 16 mm

Séance en présence de Katerina Thomadaki et Hélène Fleckinger



Hommage à René Vautier
janvier 27, 2015, 10:13
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Zone Moment / Lot in Sodom / Dementia
janvier 27, 2015, 10:01
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Cycle Toute la mémoire du monde à la Cinémathèque Française – Dimanche 1er Février 2015 – 18h00

Zone Moment de Stan Brakhage
Etats-Unis/1956/3’/16mm
Ce poème symphonique de Brakhage était considéré comme perdu jusqu’à sa découverte au milieu des années 1990 dans la collection de Raymon Rohauer.

Suivi de

Lot in Sodom de Melville Webber et James Sibley Watson
Etats-Unis/1933/27’/35mm
Avec Melville Webber, Friedrich Haak, Hildegarde Watson.
Ce film des débuts du cinéma d’avant-garde américain sonore reprend la légende biblique de Sodome et Gomorrhe. Son traitement de la sexualité lui aurait valu d’être banni de tout système de distribution commercial.

Suivi de

Dementia de John Parker
Etats-Unis/1953/60’/DCP
Avec Adrienne Barrett, Bruno VeSota, Ben Roseman.
Dans une chambre d’hôtel minable de Venice, une jeune femme se réveille brusquement d’un cauchemar. Elle erre dans les ruelles du quartier mal famé et rencontre une galerie d’odieux personnages. De ce film, Preston Sturges disait: «[il] m’a fouetté le sang et purgé la libido».

Restauré en 2K par la Cohen Film Collection

Séance présentée par Tim Lanza.

Séance présentée par Tim Lanza, archiviste de la Cohen Film Collection, et Bruce Postn



Anthology Film Archives : Guided by voices. 6 films restaurés.
janvier 27, 2015, 9:57
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Toute la mémoire du monde à la cinémathèque Française – Jeudi 29 Janvier 2015 – 21h30

Bedtime Story de Esther Shatavsky
Etats-Unis/1981/6’/35mm

Sauvegardés et restaurés par l’Anthology Film Archives

Suivi de

Surface Tension de Hollis Frampton
Etats-Unis/1968/10’/16mm

Sauvegardés et restaurés par l’Anthology Film Archives

Suivi de

An Algorithm de Bette Gordon

Etats-Unis/1977/10’/16mm

Sauvegardés et restaurés par l’Anthology Film Archives

Suivi de

Harmful or Fateful if Swallowed de Manuel De Landa
Etats-Unis/1982/12’/Numérique

Sauvegardés et restaurés par l’Anthology Film Archives

Suivi de

Color Sound Frames de Paul Sharits
Etats-Unis/1974/22’/16mm

Sauvegardés et restaurés par l’Anthology Film Archives

Suivi de

Guided by Voice (original version) de Stom Sogo
Etats-Unis/2000/10’/Numérique

Sauvegardés et restaurés par l’Anthology Film Archives

Séance présentée par Andrew Lampert.



Robert Flaherty : Poète et ethnographe
janvier 27, 2015, 9:52
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Cinémathèque Française – Dimanche 1er Février 2015 – 14h00 – cycle Toute la mémoire du monde

A Ne pas manquer ! De plus séance suivi de Mouchette de Robert Bresson à 17 H 30
A Noter que la version connue de Tabou passe à la cinémathèque Samedi 31 Janvier 2015 – 18h00

Night of the Storyteller de Robert J. Flaherty
Grande-Bretagne-Irlande/1935/11’/VOSTF/35mm
Flaherty tourne Oidhche Sheanchais en irlandais et en son direct, avec les deux principaux acteurs de Man of Aran et un conteur irlandais de renom.

Film redécouvert en 2013 et restauré par la Havard Film Archive.

Suivi de

Moana – A romance of the golden age de Robert J. Flaherty
Etats-Unis/1923/98’/INT.FR./DCP
La vie quotidienne des habitants de Samoa et en particulier de Moana qui se prépare à la cérémonie du tatouage censée consacrer sa virilité.

Restauré en 2K sous la supervision de Bruce Posner.

Suivi de

Tabou (Tabu) de F.W. Murnau
Etats-Unis/1929
Avec Reri, Matahi, Hitu.
Présentation des rushes de Tabou (F.W. Murnau, 1931), une oeuvre que Murnau voulait réaliser avec Flaherty avant qu’ils ne se brouillent pendant le tournage en Polynésie.

Séance présentée par Bernard Eisenschitz, Bruce Posner et Martin Koerber.



Formes et renouveaux de la pratique documentaire au tournant des années 2000.
janvier 26, 2015, 8:55
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samedi 31 Janvier à 16:00

Espace Khiasma
15 rue Chassagnolle, 93260 Les Lilas

Depuis de nombreuses années, Khiasma défend et diffuse des films et des performances qui participent à l’extension et au questionnement des limites du champ documentaire et à ses frictions les plus fécondes avec le champ de l’art. A l’occasion de la parution de son livre « Dispositifs critiques. Le documentaire, du cinéma aux arts visuels », l’Espace Khiasma accueille Aline Caillet pour une discussion publique avec Diane Scott, metteur en scène et critique d’art et Jean- Charles Hue, cinéaste. Les échanges seront accompagnés par la projection d’un choix d’extraits de vidéos et de films sélectionnés pour l’occasion.
Modérateur : Olivier Marboeuf

Présentation de l’ouvrage :
« Depuis une dizaine d’années, on observe du côté des pratiques documentaires un renouveau qui affecte leur mode de production et de diffusion. Revendiquant son inscription dans le champ artistique et s’appuyant sur la notion de dispositif, le documentaire filmique est devenu une pratique hybride qui mêle cinéma, théâtre, vidéo et performance, marquant ainsi ses distances avec la prise directe. Construisant des situations et générant de nouvelles expériences, il s’affranchit souvent de la relation authentique au réel qu’il devrait pourtant garantir. De tels bouleversements impactent sa théorisation esthétique qui, pour l’essentiel, procède des seules études cinématographiques et limite le fait documentaire à la seule captation du réel.
Au travers l’étude de pratiques filmiques émanant du champ du cinéma ou des arts visuels, nous tenterons de dessiner les contours de ce que pourrait être une esthétique du documentaire, à même d’intégrer ces nouveaux processus d’effectuation (détour par la fiction, recours à des modes performatifs tels que le reenactment, retour de la narration, approche expérimentale), d’interroger leur légitimité et leur valeur de vérité et d’examiner leur portée critique. »



Robert Nelson – Sur le fil
janvier 23, 2015, 12:52
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Mercredi 28 janvier 2015, à 19h00– Centre Pompidou

S’inscrivant dans la longue tradition des cinéastes indépendants de la côté ouest américaine, Robert Nelson est l’auteur d’un cinéma profondément marqué par un humour corrosif et un sens de l’autodérision. Réalisé avec son ami et peintre William Wiley, The Great Blondino (1967), rend hommage au funambule français Charles Blondin (XIXème siècle) célèbre pour avoir traversé les chutes du Niagara sur un fil. À la croisée du surréalisme européen et de la culture populaire, le film de Robert Nelson est une invitation à la rêverie teintée de tragique et d’absurde. Cet univers à l’équilibre incertain, où se condense une poésie chargée de désirs et de pulsion de mort, se retrouve dans le collage animé par le réalisateur américain Larry Jordan, Hamfat Asar (1965).

Séance introduite par Jonathan Pouthier (Centre Pompidou)

Larry Jordan, Hamfrat Asar, 1965, 16mm, nb, son, 15’
Robert Nelson, The Great Blondino, 1967, 16mm, nb (teinté), son, 40’



Warren Sonbert CARRIAGE TRADE (1972)
janvier 23, 2015, 11:46
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En faisant du rangement ces derniers jours, suis tombé hier sur le fascicule de la rétrospective qui avait eu lieu il y a pas mal d’années au centre Pompidou – Coïncidence – Très tentant pour ma part

jeudi 12 février à 19:00
Université Sorbonne Nouvelle Paris 3

13 Rue Santeuil, 75005 Paris
CINÉMATHÈQUE UNIVERSITAIRE
SALLE 49, CENTRE CENSIER

L’ « Invisible Cinema » est à l’origine une salle de cinéma conçue par le cinéaste d’avant-garde Peter Kubelka, destinée aux projections de films de l’ « Essential Cinema », incarnation d’une certaine idée du cinéma avant-gardiste. Suivant cet esprit, une programmation présentée à la Cinémathèque Universitaire de Paris 3.
Les films sont présentés dans leur format d’origine, sur pellicule 16mm et les projections sont introduites par les organisateurs Enrico Camporesi, Benjamin Léon et Emilie Vergé.

Warren Sonbert
CARRIAGE TRADE (1972)

16 mm / couleur / silencieux / 61 minutes
Distribution : Light Cone
Présenté par Enrico Camporesi

Entrée libre

Dans CARRIAGE TRADE, Sonbert entremêle des images issues de ses voyages en Europe, Afrique, Asie et aux États-Unis, avec des séquences qu’il a retiré de certains de ses anciens films. CARRIAGE TRADE était un film in-progress dont cette version de 61 minutes est le résultat final tel que Sonbert le réalisa, retrouvé intact dans la caméra. (Jon Gartenberg)



Festival Hors Pistes
janvier 22, 2015, 8:17
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Festival Hors Pistes 2015 au Centre Pompidou du 23 Janvier au 15 Février



Archipels, granites dénudés de Daphné Hérétakis
janvier 21, 2015, 12:14
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au Collège des Bernardins
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy
75005 Paris
http://www.collegedesbernardins.fr/
Projection
Collège des Bernardins le 25/01/2015 à 15:00

Dans le cadre du Séminaire Cinéma / parole, organisé en partenariat avec le Collège des Bernardins, projection de deux films courts de Daphné Hérétakis : 26 (2013) et Archipels, granites dénudés (2014).


26 (France, 2013, S16, 12′).
Comme le dit la chanson : « J’ai 26 ans mais seulement 4 d’utiles. Je ne comprends rien à rien ». 8 personnes lisent à haute voix des textes à caractère privé (sms, lettres, mails) écrits ou reçus par Daphné H. les mois qui ont précédé son 26è anniversaire.

Archipels, granites dénudés (France-Grèce, 2014, S16, 15′).
Athènes 2014. Entre désirs endeuillés et espoirs perdus, un journal intime se cogne contre les murs de la ville. Le quotidien d’un pays en crise, l’inertie de la révolution, les questions individuelles qui se confrontent au politique, la survie qui se confronte aux idéaux.