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Illuminare i margini
– Gianluca Pulsoni, 27.06.2015 – IL MANIFESTO
Mostra di Pesaro. A proposito di due programmi della Mostra internazionale del Nuovo Cinema
Dei margini che irrompono, come direbbe lo scrittore svizzero Ludwig Hohl: una indicazione per capire da dove possa arrivare certa forza e come questa si presenti. Viene in mente proprio questa formula – titolo di uno dei suoi lavori – per sintetizzare quanto si è potuto vedere in due bei programmi dell’ultima edizione della Mostra internazionale del Nuovo Cinema di Pesaro.
Partiamo da “Verifiche incerte. Per una (contro)storia del cinema”, a cura di Federico Rossin, programma che si è articolato in due giorni come «un percorso d’avanguardia nelle pratiche critiche di riuso filmico per attraversare, analizzare e de-costruire le opere e gli stili dei primi maestri del cinema – Muybridge, i fratelli Lumière, Méliès, Griffith, Keaton, Stroheim.» Una ripensamento delle possibilità del linguaggio filmico in relazione ai suoi inizi, dove si è avuto modo di vedere lavori di maestri del cinema sperimentale come – per esempio – Ken Jacobs, con Keaton’s Cops (1991). Però,
se si dovesse segnalare un titolo fra quelli proposti, verrebbe da dire Filming Muybridge di Jean-Louis Gonnet (1981), film di 25 minuti straordinario per come riesce a fare della fotografia di Muybridge – espressione di un pre-cinema inteso come osservazione analitica del movimento – un campo aperto a infinite possibilità narrative e persino romanzesche. E mostra, in fondo, una operazione dove le marginalità di partenza, storiche e pratiche – pre-cinema, cinema sperimentale – si danno come forze convergenti capaci di rivitalizzare la nostra percezione.
Il secondo programma da menzionare è quello a cura di Karianne Fiorini e Gianmarco Torri, dedicato ai film d’artista, personali e artigianali in Super8. Si è trattato di un programma più vasto di quello di Rossin e di impostazione monografica, dal momento che ogni giorno si sono presentati lavori di filmmakers diversi. Ora, fra le tante cose, grazie a Torri e Fiorini si è avuto modo di vedere alcuni splendidi film del francese Philippe Cote (in rete, www .philippecote .wordpress .com): il più recente Le chemin de glaces (2013); Des nuages aux fêlures de la terre (2007) e soprattutto – parere personale di chi, qui, scrive – L’angle du monde (2006). Nel presentarsi, Cote non fa mistero di essere debitore del lavoro del grande filmmaker statunitense, Peter Hutton. Qualcosa di assolutamente evidente eppure, guardando L’angle du monde, ci si imbatte in un modo di vedere forse meno incline alla osservazione e però più aperto alla poesia del momento. Film di viaggio, film di impressioni paesaggistiche dalle isole bretoni di Ouessant, Molène e Sein, l’esperienza che regala Cote con questo film è in grado di far intuire, forse, come da un certo angolo di terre e di mare, benché isolato, possa sprigionarsi una forza di una tale bellezza a cui difficilmente si può resistere. Finis terrae come inizio e promessa.
Anche qui, margini che irrompono.
© 2015 IL NUOVO MANIFESTO SOCIETÀ COOP. EDITRICE
Je termine deux nouveaux films ( les titres sont provisoires ? ) : Histoire de la nuit ( destiné à être projeté en Super 8 ), le film est une déambulation nocturne dans plusieurs villes du sud de l’Europe du Portugal, Espagne, Italie et Grèce et Ganesh, images de danses, de gestes enregistrées lors de la fête Ganesh qui rassemble à Paris principalement la communauté tamoule, traversées de réminiscences d’images tournées en Inde. photogrammes là
J’espère terminer ces films en Décembre
J’essaie de mettre un point final au film Andalousie. Sans compter les versions intermédiaires, j’en suis à la 5-6 ème version depuis trois ans sans être jamais satisfait : manque de cohérence, trop de choses… De la dernière version visible ici, j’ai enlevé une dizaine de minutes et réintroduit une dizaine de minutes de plans plus longs appartenant à un même corpus, le montage s’en trouve resserer, le film semble trouver une plus grande cohérence mais le chemin est encore long, je me pose encore pas mal de questions…
Pour l’immédiat, je vais faire les télécinémas de plusieurs films 16 mm ( je n’ai qu’une trace de refilmage contre un mur ) : Sédiments ( film auquel je tiens ), L’En dedans et mes films peints ( quelques photogrammes là ), pour ces derniers dans l’espoir de pouvoir les travailler ultérieurement en numérique
Et puis plusieurs envies….
Quelques photogrammes de Andalousie ( nouvelle version en cours de montage )
Après Le chemin des glaces, je termine mon nouveau film Andalousie – d’une durée de 30′ – écho à 19, Espiritù Santo. Les images sont issues de trois voyages en Andalousie entre 2007 et 2013 ( Janvier ) Le film s’inspire de ce texte de Violeta Salvatierra écrit à partir de certaines de mes images : etoilements_articles . Il y a aussi ce texte écrit par moi même : etoilements_articles
Le film se construit autour de trois temps : crépuscule/nuit – aube – jour – Le film commence là où se terminait 19, Espiritù Santo et se termine là ou celui-ci commençait, formant ainsi une boucle – une petite forme y est présente à travers le passage de la matière eau/lumière/terre. Je me laisse encore plusieurs semaines de montage et surtout de réflexion autour du film avant de le faire exister.
Pendant ce temps, je prépare mon nouveau film, le portrait d’un estuaire et/ou d’une rivière, j’ai commencé à tourner – pense m’y remettre en Avril/Mai/Juin – suis tombé sur ce livre qui va peut-être m’ouvrir quelques pistes…Il y aussi cette note ancienne concernant Histoire d’une rivière d’Elisée Reclus : là
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Un marché, des outils, des objets posés à terre. Filmée en plongée,
d’un côté, on aperçoit la moitié du visage de la vendeuse, de
l’autre la main et le bras d’un acheteur… au centre le lieu de
la transaction, immuable, perturbé un instant par une personne
qui s’accroupit… le plan se termine brutalement avec la fin de
la bobine.
( Extrait de Notes sur un film en devenir de Philippe Cote )
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Un marchand ambulant, des personnes entourent son étal encombré
d’objets hétéroclites. On distingue une horloge. Les badauds
déambulent, sans trajectoire précise, sortent et entrent dans le
champ. Le marchand se saisit d’une paire de lunette de soleil, les
met. Enfin, il crache violemment à terre.
( Extrait de Notes sur un film en devenir de Philippe Cote )
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La porte fermée d’une église, le clochard qui dort et les yeux en
douleur de la Vierge. María de los Dolores. Célébrations et deuil
qui n’en finit pas.
( Extrait de Andalousie de Violeta Salvatierra )
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Une sortie d’école. L’oeil en attente, l’émerveillement. Des
visages, des prénoms. Ils courent vers nous.
( Extrait de Andalousie de Violeta Salvatierra )
Le chemin des glaces est visible ici :
Mot de passe : 2013
C’était la version montrée à la cinémathèque le 7 Décembre
de Philippe Cote
France/2013/22’/Super 8
“A pied, en bateau et en train, le film nous emmène de la ville de New York vers les espaces enneigés et glacés, plus loin en direction du Nord, dans une progression vers le blanc. ” (Philippe Cote )
Arrivé à Caen ce midi pour un court séjour
En déambulant, suis tombé sur le livre L’odeur de l’Inde de Pier Paolo Pasolini, classique dont j’envisageai un jour la lecture.
Occasion rêvée de le lire et de regarder Appunti per un film sull India (1968) sous titré en Espagnol.
2010-Super8/Vidéo, noir et blanc , sonore, 5mn50 – Musique : Maria Kourkouta
Histoire d’une rencontre…