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Périphérie et l’Espace 1789 vous présentent, en deux séances, quatre films, politiques ou poétiques, consacrés ou inédits, de Yann Le Masson, formidable opérateur et militant infatigable.
Le jeudi 9 juin
A l’Espace 1789 Saint-Ouen
2/4 rue Alexandre Bachelet
93400 Saint-Ouen
Les deux séances seront suivies d’un pot.
Soirée conçue et animée par Tangui Perron, chargé du patrimoine à Périphérie.
Remerciements: Les Editions Montparnasse, librairie Folies d’encre Saint-Ouen, Cathie Aubry-Le Masson.
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Le 21 juin 2011 à 20h organisé par l’Association Survival
Cinéma La Clef
34 rue Daubenton
75005 Paris
IN THE LAND OF THE WAR CANOES
Un film de Edward S. Curtis,
documentaire N&B,
1914/1972, Etats-Unis, 47’
Edward S. Curtis est un photographe reconnu pour la qualité de son travail dans différents groupes amérindiens (Apache, Navajo, Sioux,
Cheyenne, Pima, Yuma…) quand il décide de tourner un film de fiction mettant en scène les Kwakiutl. Durant cinq saisons, il partage leur vie
quotidienne sur l’île de Vancouver et, à partir de ses notes de terrain, il met en scène la quête initiatique et les aventures de Motana, fils du chef Kenada, tombant amoureux d’une jeune fille promise à un puissant sorcier. Alliant une esthétique soignée à une grande précision ethnographique, ce film originalement intitulé ‘In the Land of the Head Hunters’ tombe dans l’oubli jusqu’à ce que la copie originale, découverte au Field Museum of Natural History de Chicago, soit restaurée et sonorisée en 1972 grâce à l’opiniâtreté de George I. Quimby, Directeur du Département d’Ethnologie du Burke Museum (University de Washington) et de Bill Holm, spécialiste des Kwakiutl qui travaille sur le terrain avec les informateurs et les anciens acteurs de Curtis. Quand le film fut projeté dans les villages où il fut tourné, les Kwakiutl entonnèrent spontanément les chants correspondants aux cérémonies rituelles qui étaient montrées à l’écran. Avec leur aide et celle de David Gerth, un ingénieur du son, le film fût sonorisé et renaît alors sous le titre de ‘In the Land of the War Canoes’.
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Du 13 au 19 juin 2011 à Confluences 190 Bd de Charonne -75020 Paris -01 40 24 16 34
Soirée d’ouverture le 7 Juin au Cinéma La clé
Télécharger le programme : Prog_BEM11_BD
Plus de 20 films autour de 7 thématiques :
– Mardi 14 juin : Changement climatique : défis et alternatives
– Mercredi 15 juin : Indiens et medias
– Jeudi 16 juin : Travail et société
– Vendredi 17 juin : Pour une autre mondialisation : hommage à Milton Santos
– Samedi 18 juin : Cultures locales : regards croisés autour du Court Brésil : laboratoire social ?
– Dimanche 19 juin :Economie sociale et communautés locales – Focus sur l’Amazonie
Site de l’association Autres Brésils
Participation libre tout au long du festival à Confluences
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Cinémathèque Française : là
En 2011 paraîtront plusieurs publications consacrées à Armand Gatti, notamment le numéro 2 des Cahiers Armand Gatti abordant l’oeuvre cinématographique de l’auteur de L’Enclos, né en 1924 et toujours en pleine activité créatrice.
« Dès les années 1950, Armand Gatti n’a de cesse de s’échapper des conventions. Il ne s’agit pourtant pas d’un pur jeu formel mais de la certitude qu’il faut rompre avec le temps, l’espace, la psychologie tels qu’ils sont présentés sur scène, pour pouvoir accéder à des parcelles de vérité. Le fils de l’éboueur Auguste Gatti et de la femme de ménage Laetitia, qui a grandi dans un bidonville à Monaco, a découvert le pouvoir insensé des mots dans le Maquis, en 1942, et la puissance du théâtre lorsqu’il devient résistance, dans un camp de travail, en 1943. Ceci n’est évidemment pas sans conséquences : il faut exiger du théâtre et de l’écriture qu’ils soient les armes d’un combat pour rendre ‹ l’homme plus grand que l’homme ›. Pour cela, Gatti abandonne donc les référents classiques de l’écriture dramatique qui ne cessent d’amoindrir tout ce qu’il peut y avoir de démesuré dans l’aventure humaine. Il n’y aura plus de personnage mais des groupes ; plus de psychologie mais de la pensée et des intensités ; plus de temps linéaires mais des temps éclatés et différents qui convergent, etc. Car il s’agit, encore et toujours, de s’évader des déterminations pour ouvrir à la multitude infinie des possibilités, présentes à chaque seconde. »
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Du 15 au 26 Juin
Site : là
Compétition expérimental-essai-art vidéo – 2011
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Au Centre Pompidou – Parallèlement à l’exposition du même nom
| Mercredi 1 Juin 2011 | |
| 19:00 | Paris-Delhi-Bombay…/ Division territoriale En relation avec l’exposition « Paris-Delhi-Bombay », ce programme met l’accent sur le travail d’artistes et cinéastes indiens des années 90 et 2000. |
| Mercredi 8 Juin 2011 | |
| 20:30 | Paris-Delhi-Bombay…/ Rites au Sikkim |
| Mercredi 15 Juin 2011 | |
| 19:00 | Paris-Delhi-Bombay…/ Des ascètes et des dieux Dans un style baroque, les deux cinéastes analysent l’Inde à travers les filtres des mythes et des traditions. |
| Mercredi 15 Juin 2011 | |
| 19:00 | Paris-Delhi-Bombay…/ Des ascètes et des dieux Dans un style baroque, les deux cinéastes analysent l’Inde à travers les filtres des mythes et des traditions. |
| Mercredi 22 Juin 2011 | |
| 20:30 | Paris-Delhi-Bombay…/ De l’éternité Son œuvre la plus récente, Song for an Ancient Land est un travail en cours dont deux parties sont déjà achevées. La première partie, tournée dans la banlieue de Bombay est une méditation sur le dharma |
| Mercredi 29 Juin 2011 | |
| 20:30 | Paris-Delhi-Bombay…/ Traces du passé Alors que l’Inde est actuellement décrite sous l’angle de l’essor économique et du boom du secteur de la technologie de l’information, ces trois films abordent les relations fragiles au temps industriel et à la modernité |
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Documentaire expérimental – 88 minutes – 2009
Mercredi 25 mai 2011, au Studio Galande à 20h
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Scratch Projection Mardi 14 Juin 2011 à 20h30 – Cinéma Action Christine -4, rue Christine-75006 Paris
Lien Monoquini : ici
Créée en 2002 à Montpellier, installée depuis 2007 à Bordeaux, l’association Monoquini se consacre à la promotion des arts audiovisuels et des cinémas de traverse – des formes filmiques hybrides qui échappent aux modes de production et de diffusion conventionnels – un vaste domaine en continuelle évolution, en proie à des variations thématiques, formelles et technologiques.
Une approche qui se veut contextuelle et transdisciplinaire, s’inscrivant dans l’itinérance, dans des lieux atypiques ou temporaires, avec la volonté d’envisager le cinéma dans sa dimension élargie, intégrant le champ du social et du politique, comme un art de et dans l’espace (l’espace de la ville, de la mémoire, du corps, du désir, pour citer l’historienne Giuliana Bruno).
Programme :
Programme de projections à l’ETNA le 20-21 et 22 Mai
Programme à télécharger : PROJECTIONS NOMADES A L’ETNA
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de Stefano Canapa et Catherine Libert (Italie, Belgique, France 2010 – 72’ vostf, en leur présence)
Samedi 14 Mai 2011 – 20h – Maison Pop’ à Montreuil – Maison populaire – 9 bis rue Dombasle – 93100 Montreuil
« Qu’est-ce que l’indépendance ?
Au delà de la grande histoire du cinéma italien et de sa mort annoncée, il existe une autre histoire, celle d’un cinéma invisible et résistant. Aucune tempête ne pourra l’anéantir. Car il reviendra toujours, libre et spontané, comme l’herbe sauvage qui pousse sur le bord des sentiers. Les champs brûlants est le quatrième épisode des Chemins de traverse, un road movie qui parcourt l’Italie du nord au sud, à la recherche d’un cinéma indépendant italien, extrêmement vivant, même si certains le considèrent comme moribond. Des ruines du Circus Maximus à Rome, en passant par des banlieues abandonnées à leur sort, jusqu’aux décombres de Pozzuoli, le film va à la rencontre d’un « cinéma de la survie », celui des cinéastes indépendants Beppe Gaudino et Isabella Sandri. »
Réflexion sur l’indépendance artistique et politique, Les champs brûlants est hanté des présences fantômatiques de Pier Paolo Pasolini, Carmelo Bene et de celles de cinéastes, poètes et artisans d’un cinéma en marge. Un film nomade et lumineux, qui, en esquissant l’état des lieux de ce cinéma secret, supposé avoir disparu de l’Italie de Berlusconi, dessine en filigrane le portrait crépusculaire d’un pays en ruines.
Les champs brûlants a reçu le Prix Spécial du Jury du 28e Festival de Turin.
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Cinémathèque Française du 01 au 15 Juin
A ne pas manquer
Calendrier : là
Les films :
- Le Citoyen– Ritwik Ghatak
- Les Déracinés– Nemai Ghosh
- L’Etoile cachée– Ritwik Ghatak
- Film « Raison, discussions et un conte » + Table Ronde « Ritwik Ghatak, un cinéaste du Bengale »
- Le Fugitif– Ritwik Ghatak
- Ghatak / Les Cinémas indiens, du Nord au Sud : les générations du cinéma bengali
- L’Homme-auto / L’homme-mécanique– Ritwik Ghatak
- Madhumati – Bimal Roy
- Mi bémol– Ritwik Ghatak
- Raison, discussions et un conte– Ritwik Ghatak
- Rendezvous / The Name of a River
- Ritwik Ghatak : Fragments de films inachevés– Ritwik Ghatak
- Ritwik Ghatak : programme de courts-métrages– Ritwik Ghatak
- La Rivière Subarnarekha– Ritwik Ghatak
- La Rivière Titash – Ritwik Ghatak
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de Quentin Brière Bordier, suivis d’une rencontre
Dans le cadre des projections itinErrance
Le jeudi 19 mai 2011 à 20h30 (ouverture des portes à 19h30)
Les Voûtes – 19 rue des Frigos – 75013 PARIS – Métro Bibliothèque (ligne 14)
Ouverture des portes et du bar-restaurant à 19h30
Projection-débat à 20h30 / Tarif : 4 euros
MONDE CARRE, FOIRE et LIBERES de Quentin Brière Bordier, suivis d’une rencontre
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Le film (camp) comme interprétation
11 mai 2011 à 19h00 (105 mn) au Centre Pompidou
Dans ses deux films Flaming Creatures et Normal Love, Jack Smith propose une réinterprétation impure, travestie, chaotique et ludique, de l’histoire de l’art classique, où se multiplient les allusions à Ingres, Watteau et surtout Véronèse, mêlées à des références à l’histoire du cinéma hollywoodien, plutôt de série B. En liaison avec le cycle « Selon Patricia Falguières. L’histoire de l’art par ses artistes, même ».
Normal Love, de Jack Smith, 1963, 105‘.
Philippe Cote 