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La voix de Gilles Deleuze où il est question de Vigo, Gremillon, Vertov, Brakhage, Duras….: ici
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MERCREDI 4 DÉCEMBRE, 19H30
À LA GAÎTÉ LYRIQUE – 3 bis rue Papin – 75003 Paris
Pour la treizème lettre de son abécédaire, MOVING_IMAGE propose de découvrir le regard et le questionnement d’artistes et de cinéastes autour de la notion de MANIPULATION. Avec la projection de 7 films et vidéos rares qui interrogent la limite extensible de nos croyances sociales, une intersection critique entre le réel et la fiction. Avec des réalisations de Daya Cahen, Gints Gabrans, Democracia, Caroline Campbell et Nina McGowan, François Bucher, Nicolas Provost, Neil Beloufa.
ŒUVRES PROJETÉES
Daya Cahen : Birth of a Nation | Documentaire exp., 10’54 », Pays-Bas/Russie, 2010
Gints Gabrans : Parahypnosis | Vidéo, 6′, Lettonie, 2007
Democracia : Ne vous laissez pas consoler | Vidéo, 17’04 », Espagne/France, 2009
Caroline Campbell, Nina McGowan : Loitering Theatre | Vidéo, 4’16 », Irlande, 2012
François Bucher : Regina Totori | Vidéo, 6′, Colombie/France, 2012
Nicolas Provost : Stardust | Fiction exp., 20′, Belgique/USA, 2010
Neil Beloufa : Sans titre | Fiction exp., 15′, France, 2010
Immanquable !
29 novembre 2013, à 20h00
La Sixième Partie du monde (Chestaïa tchast ’ mira), de Dziga Vertov, URSS, 1926, 74’, nb, muet
« Louons Dziga Vertov / car si j’avais à choisir les Dix Meilleurs / Documentaires de Tous les temps / je trouverais cela grotesque / mais s’il n’y en avait qu’UN seul à / choisir : / « LA SIXIEME PARTIE DU MONDE » / Parce que ce moment de notre histoire, / cette palingénésie / cette aube, cette naissance de notre / mémoire, / cette première esquisse de ce qui / devait être notre monde, / bon et mauvais, / Poudovkine nous y a fait penser / Eisenstein nous y a fait rêver / mais un seul homme nous l’a fait VOIR / DZIGA VERTOV » Chris Marker, poème publié dans une revue est-allemande, 1967.
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Mardi 17 Décembre 2013 à 20 H
Cinéma des Cinéastes
7, avenue de Clichy
75017 Paris
Une programmation de Jeanne Vellard et Emmanuel LEFRANT (Light Cone)
Si les cinéastes de la collection de Light Cone viennent du monde entier, ils sont cependant majoritairement situés aux alentours des principaux foyers de production de cinéma expérimental que sont historiquement l’Amérique du Nord, l’Autriche, l’Allemagne et la France. C’est aussi le cas de cette nouvelle génération d’artistes que nous présentons à l’occasion de l’exposition au BAL dédiée à la jeune création photographique.
La plupart d’entre eux ne sont pas seulement cinéastes, ils sont aussi « plasticiens », souvent représentés par une galerie. A l’époque du « tout numérique », où la grande majorité des salles de cinéma ne projette plus en pellicule, on note un renouveau de l’intérêt porté par les plasticiens au cinéma, et en particulier à la pellicule (à l’exception de Jacques PERCONTE, qui travaille spécifiquement sur le médium vidéo et notamment les questions de la compression et la décompression). Ces artistes renouent ainsi avec la tradition, souvent pour des raisons formelles ou esthétiques (les qualités granulaires du médium, l’entraînement mécanique du projecteur, etc.). Dans les années 50 puis surtout dans les années 60, les plasticiens investissent le champ du cinéma expérimental, ce qui n’est pas sans rappeler ce qui s’était déroulé dans les années 20, principalement en Europe, avec Fernand Léger, Hans RICHTER, Viking EGGELING, Man Ray ou Marcel DUCHAMP. Une tendance – où les pratiques se croisent et se nourrissent les unes les autres – inaugurée par le mouvement lettrisme puis par FLUXUS et suivi de près par d’autres (Christian BOLTANSKI, Raymond Hains, Jacques MONORY, etc.), qui trouve ainsi des prolongements dans les pratiques expérimentales contemporaines.
Au début des années 80, le cinéma expérimental connaît un tournant. Les films, jusque-là réservés au sanctuaire de la salle de cinéma en sortent progressivement et rejoignent les espaces muséaux puisque musées et galeries commencent à s’intéresser aux artistes qui exercent une pratique filmique. D’un médium utilisé massivement par une industrie, l’argentique devient désormais un support de création délibérément choisi par un certain nombre de plasticiens qui mènent avec ce support des recherches spécifiques (Stan Douglas, Tacita Dean, Rodney Graham, etc).
Si la plupart des artistes présentés ici développent une pratique transversale qui les mène vers les champs de la photographie, de l’installation, de la vidéo et de la performance, tous – contrairement aux premiers plasticiens qui se sont essayés au cinéma – ne l’envisagent pas uniquement selon ses caractéristiques plastiques fondamentales. Chez Laida Lertxundi notamment, on décèle un intérêt pour les dimensions fictionnelles du cinéma, chez Peter MILLER, ses caractéristiques phénoménologiques, chez Maria KOURKOUTA, sa dimension poétique, chez Ben RUSSELL, on comprend comment le cinéma, en tant que moyen d’expression du réel, a toute son importance.
THE ROOM CALLED HEAVEN de Laida LERTXUNDI 2012 / 16 mm / coul / son / 11′ 00 |
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ERRATA de Alexander STEWART 2005 / 16 mm / coul / son / 6′ 30 |
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RETOUR À LA RUE D’ÉOLE de Maria KOURKOUTA 2012-2013 / vidéo / n&b / son / 14′ 14 |
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FALSE FRIENDS de Sylvia SCHEDELBAUER 2007 / vidéo / n&b / son / 4′ 50 |
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CHUVA (MADEIRA) de Jacques PERCONTE 2012 / vidéo / coul / son / 8′ 06 |
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BLACK AND WHITE TRYPPS NUMBER THREE de Ben RUSSELL 2007 / 35 mm / coul / son / 11′ 30 |
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MIRROR MECHANICS de Siegfried A. FRUHAUF 2005 / 35 mm / n&b / son / 7′ 30 |
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TEN MINUTIAE de Peter MILLER 2012 / 35 mm / n&b / sil / 5′ 00 |
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7 SUPER 8MM (2001-2012)
le 21/12/2013 à 22h00
Dans le cadre de la fête nationale du Court-Métrage, LE JOUR LE PLUS COURT, le Collectif Jeune Cinéma propose une sélection de films contemporains (2001-2012) tournés en super 8mm et issus de son catalogue. Pour faire écho à ces oeuvres, nous accueillerons deux cinéastes de l’Etna, atelier de cinéma expérimental et laboratoire de développement artisanal : Catherine Bareau ouvrira la séance par une performance avec 2 projecteurs super 8mm, et Tomaz Burlin la clôturera avec son film ’’Dead Seas’’.
FACE À CE QUI SE PRÉSENTE de Catherine Bareau (2003, FR, 14′, performance)
Que filmer ? Quelle histoire raconter ou taire ? Que montrer, voiler, dévoiler ?
Poème, manifeste, lettre, autoportrait, méditation, Face à ce qui se présente dit la clarté qui vient.
+54 de Daphné Hérétakis (2012, GRÈCE, 5′)
Film “de commande” pour le collectif 100jours, +54 était le 54ème parmi 100 courts mis en ligne au rythme de un par jour, durant la période qui a précédé les élections présidentielles. Il a été tourné à Athènes, fin février 2012.
Développé à la main au laboratoire LabA, Athènes, Grèce.
MOTIF 1 de Patricia Godal (2011, FR, 5′)
Motifs abstraits d’une improvisation chorégraphique de Lidia Martinez sur la musique du Salomé de Carmelo Bene.
INK de Sarah Darmon (2001, FR, 6′)
Un univers cauchemardesque en noir et blanc.
Un personnage distant, spectateur de la violence qui grandit dans sa maison.
une jeune fille effrayée, un peintre hystérique, un monstre marin.
ROUGE de Alice Heit (2012, FR, 14′)
Récit d’un bouleversement intérieur qui conduit jusqu’à l’intérieur du corps. Le corps n’est pas un lieu séparé du monde, et ici, s’y condensent avec violence certaines des questions redoutables qui se posent aux humains d’aujourd’hui.
Développé à la main au laboratoire Treiz, Rennes, France.
UNTITLED#1 de Masha Godovannaya (2005, RUSSIE, 4′)
Je marchais autour de Nevskiy Prospect et j’ai vu cette fille qui dansait une danse passionnée et séduisante.(M.G.)
DEAD SEAS de Tomaz Burlin (2010, ITALIE, 13′)
Dans l’entrelacs des images argentiques, mouvantes et photographiques, l’auteur explore la dimension émotionnelle de l’image. L’oeuvre est composée principalement par des images des mers, tournées par lui même mais aussi par des images de films de famille trouvés. Sur un poème de Konstantin Kavafis – Itaque.
Date : 21/12/2013
Lieu : Cinéma la Clef (34 rue Daubenton, 75005 Paris, metro Censier Daubenton, ligne 7)
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Programmation de «L’autre Ecran»
Salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris
Métro Sentier ou Les Halles
JEUDI 28 NOVEMBRE 2013 à 20 H ▶ Jean-Gabriel Périot, 8 films
Depuis plus de 10 ans, Jean-Gabriel Périot questionne les images. Que disent-elles sans les mots ? Qu’apporte de neuf un montage d’images d’archives d’un événement du passé ? Deviennent-elles contemporaines ? Les films de Jean-Gabriel Périot n’apportent pas de réponse, et c’est tant mieux ! Chacun se les approprie pour nourrir sa propre réflexion sur le monde.
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Réservez vos places sur http://www.possessions.fr
A noter, projections du chef d’oeuvre MOTHER DAO de Vincent Monnikendam
et de IN SEARCH OF UIQ de Silvia Maglioni & Graeme Thomson (2013)
Télécharger le programme complet en pdf
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Cinéma Le Nouveau Latina – 20, rue du Temple – 4 ème – métro: Hôtel de Ville
le mardi 3 décembre à 20 heures
Cinq films de Patrice Enard
Article de Raphaël Bassan : Patrice Enard
A l’occasion de la sortie du coffret “Patrice Enard, L’Œuvre complète” chez L’ Harmattan Vidéo
projection des cinq derniers films de Patrice Enard
Rendez-vous à l’espace cocktail à l’étage après la séance
Association Patrice Enard – 8 rue de Rochechouart – 75009 Paris
01 45 26 34 89/06 82 66 31 62
patricenard@orange.fr
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23 novembre 2013 / 9h30 à 12h30
Auditorium de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales – 105 Bd Raspail, 75006 Paris
Rencontre avec Jean Gaumy, cinéaste et photographe de l’agence Magnum, animée par le critique et cinéaste Alain Bergala.
« J’ai commencé à m’intéresser aux films ethnographiques très naturellement. Ce que j’y découvrais était un peu ce que, photographe, je faisais très instinctivement, par approximations successives. Être proche des gens, me frotter à eux, les mettre en image, découvrir à travers eux d’autres façons d’envisager le monde, me remettre en question. » (Jean Gaumy)
« Jean Gaumy est un homme discret et « dense ». C’est ce mot bizarre qui le définit le mieux : une densité de présence, de regard, d’attention à l’autre, de parole aussi, d’inquiétude toujours. »
« Les hommes sont toujours dans son viseur une espèce qu’il regarde avec étonnement et compassion fraternelle. »
« Il y a une chose dont il parle peu, sans doute par pudeur. Mais quand il le fait, d’un coup tout s’éclaire. C’est l’origine dans l’enfance de son désir et de ses tropismes d’homme d’image. Cette part d’enfance qu’il y a dans ses photos et ses films est soigneusement protégée derrière des sujets graves, et vient contre toute attente du cinéma. Il fait partie de ces cinéastes et photographes qui savent que l’on ne peut filmer et photographier le réel qu’à partir de l’imaginaire qui nous constitue si l’on veut que l’image, aussi documentaire soit-elle, ne relève pas de la seule représentation du visible. Les images fortes du réel emportent toujours une part secrète qui vient nous parler en sourdine, sous la surface des choses captées, de ce qui constitue le noyau imaginaire fondamental de celui qui en est le capteur/auteur. »
« Dans son enfance, comme pour d’autres créateurs de sa génération – celle de l’après-guerre et de la cinéphilie historique –, c’est le cinéma qui a révélé Jean Gaumy à lui-même et lui a désigné les voies de l’image pour tenter de résoudre l’énigme du monde et de sa propre présence à ce monde. » (…) « L’univers des films qu’il a croisés dans son enfance relève d’un bric-à-brac hétéroclite idéal pour se constituer un imaginaire fort, sauvage et personnel, ne ressemblant à aucun autre, résistant à toute catégorisation déjà faite, à tout lissage culturel, de quoi tenir une vie entière. »
« Sa rencontre avec le cinéma commence par des images fixes vues dans l’isolement grâce à la lanterne magique Pathé Webo de ses parents : des photogrammes du Napoléon de Gance (à qui la grandiloquence ne faisait pas peur), Nanouk l’esquimau et L’Homme d’Aran. Le film décisif de son enfance c’est La Grande Aventure, de Sucksdorff, vu de multiples fois vers l’âge de dix ans, une histoire d’hommes et de loutres – donc de rencontre des espèces déjà – dans la nature enneigée du Grand Nord. A la même époque l’impressionneront (au sens quasiment pelliculaire du terme) les films de science-fiction (La Marque, Les Soucoupes volantes attaquent, La Guerre des mondes), les films de sous-marins, (Cuirassé Potemkine, Vingt mille lieues sous les mers), mais aussi Golgotha de Duvivier et Marcellino pane e vino. Cette liste suffit à regarder autrement les images créées par Jean Gaumy, car tous les films en question y font souvent sans crier gare un retour imprévu, en filigrane, en contrebande du réel rencontré.
On touche ici à l’un des plus beaux mystères de la création : comment une esthétique cohérente et personnelle parvient-elle à se constituer à partir d’un stock d’images initiales aussi hétéroclites qu’indélébiles ? C’est que l’enfance avale tout et digère tout, sans trier – son seul critère est ce qui lui fait signe – et l’homme qui arpentera ensuite le monde avec sa caméra n’aura rien à renier de ce précieux capital initial, et surtout pas ses contradictions qui sont à la source même de la constitution de son style unique. »
Alain Bergala
(Texte composé d’extraits remaniés de la préface du livre Jean Gaumy publié aux éditions Actes Sud, collection Photo poche, 2010)
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A Thousand years of nonlinear history – Centre Pompidou : ici
Festival Périphérie – Espace 1789 à St Ouen et autres : là
Festival Possessions – Espace Khiasma – ENSBA …. : ici
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Repérer la projection du 29 Novembre – Hélas projection en numérique, du DVD semble-t-il !
– Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, Cézanne, 1990, film 35 mm couleur, sonore, 52 min (copie numérique institutionnelle des Editions Montparnasse).
– Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, Une visite au Louvre, 2004, film 35 mm couleur, sonore, 49 min (copie numérique institutionnelle des Editions Montparnasse)
CYCLE DE PROJECTIONS EN ENTRÉE LIBRE – SAISON 2
(dans la limite des places disponibles)
filmique dévoile la face cachée du cinéma : le film, c’est-à-dire les constituants de l’image en mouvement (cadrage, mouvements d’appareil, montage, pellicule, défilement, moyens de projection, etc.).
Les films projetés par filmique racontent de façon renouvelée des histoires, inventent des rêveries poétiques ou forment des associations d’idées par collages visuels.
filmique ne s’intéresse pas seulement au film mais aussi à l’idée du film, à tout ce qui a trait de près ou de loin au film, à tout ce qui peut évoquer le film.
Car filmique désigne enfin une manière de penser nos relations au monde, au temps, au mouvement et à l’image à partir de la notion de film.
Pour ce premier semestre 2013-2014, le programme portera sur l’approche graphique du film. Rendez-vous de 12h à 14h au Grand Amphi de l’Institut d’Art et d’Archéologie (3, rue Michelet, Paris 6e) :
– Séance 1 : vendredi 4 octobre 2013
– Séance 2 : vendredi 15 novembre 2013
– Séance 3 : vendredi 22 novembre 2013
– Séance 4 : vendredi 29 novembre 2013
– Séance 5 : vendredi 6 décembre 2013
>> Cliquez ici pour télécharger le programme complet 2013/2014 (au format pdf).
Chaque film projeté lors des séances bénéficie d’un bref commentaire oral introductif et explicatif.
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Programme
Téléchargez le programme en PDF ici : Programme Colloque Soukaz.
MERCREDI 4 DÉCEMBRE 2013 – BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE (PETIT AUDITORIUM)
18h30 > 21h : Ouverture(s)
Lionel Soukaz dialogue avec les cinéastes Jacques Kébadian, Franssou Prenant, Othello Vilgard et le collectif « 360° et même plus ».
Rencontre animée par Nicole Brenez (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3), assortie d’extraits de films.
JEUDI 5 DÉCEMBRE 2013 – UNIVERSITÉ PARIS 8 (AMPHI X)
9h : Accueil des participant/es
9h30 > 11h : Naître au cinéma, et s’engager
Séance présidée par Hélène Fleckinger (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Michel Cyprien (écrivain et critique)
Ma vie avec Lionel Soukaz
Alain Naze (professeur de philosophie)
Lionel Soukaz. Filmer comme on respire – pour un cinéma plébéien
Alberto Bersoza (Universidad Autonoma de Madrid / Université de Reims Champagne-Ardennes)
La construction historique comme valeur de militance chez Lionel Soukaz
11h > 11h15 : Pause
11h15 > 11h30 : Projection
La marche gay de Lionel Soukaz (1979, 12 min)
11h30 > 13h : « Nous sommes un fléau social »
Séance présidée par Emmanuel Dreux (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Antoine Idier (Université de Picardie – Jules Verne)
Hériter. Éléments pour une politique de « l’Après-mai »
Florian Grandena (University of Ottawa)
De l’analité et de l’abjection dans l’œuvre de Lionel Soukaz
Stéphane Nadaud (Pédopsychiatre, philosophe – EHESS)
Tino « sans papiers »
13h > 14h30 : Déjeuner
14h30 > 16h : « Les anges ont un sexe et ils s’en servent pour leur bonheur »
Séance présidée par Éric Fassin (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Claudine Le Pallec Marand (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis s)
Le Sexe des anges (1976) de Lionel Soukaz et le « cinéma sur le sexe ». Paradigme culturel, pornographie et cinémas au cœur des années 1970.
Bill Marshall (Université de Londres)
Soukaz et Hocquenghem : Oiseau de la nuit et Royal Opera
Nathanaël Wadbled (Université de Lorraine / Université du Québec à Montréal)
Les couleurs de l’aube sont sans texture. Fantasmes et pratiques de l’homosexualité au Royal Opéra
16h > 16h15 : Pause
16h15 > 17h : Projection
Autoportrait (2002, 8 min), Copi je t’M (2001, 4 min) et autres films surprises de Lionel Soukaz
17h > 18h30 : Compagnonnages. Lionel, Guy and Co.
Séance présidée par Noël Herpe (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Maxime Foerster (Southern Methodist University – Dallas)
Lionel Soukaz, ou la dissémination jubilatoire du Moi
René Schérer (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Violence et passion
Thibaud Croisy (metteur en scène)
Copi, étoile filante du cinéma de Lionel Soukaz
18h30 : Vernissage de l’exposition « Lionel Soukaz : archives et collections personnelles »
Hall d’exposition de l’Université Paris 8
VENDREDI 6 DÉCEMBRE 2013 – BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE (PETIT AUDITORIUM)
9h : Accueil des participant/es
9h30 > 11h : Une esthétique en dialogue avec l’histoire
Séance présidée par Giusy Pisano (ENS Louis-Lumière / Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Alain Carou (département de l’Audiovisuel de la BnF) et Éric Le Roy (Archives françaises du film du CNC, président de la FIAF)
Du film à la vidéo : une œuvre à sauvegarder
David Faroult (Université Paris-Est Marne-la-Vallée)
Une pratique théorisée de la réalisation ? Portrait hypothétique de Lionel Soukaz en tacticien
Vincent Deville (Université Paul-Valéry – Montpellier 3)
Poésie, montage, fragment : Lionel Soukaz historien
11h > 11h15 : Pause
11h15 > 12h45 : « Ce que nous voulons : vivre »… et aimer
Séance présidée par Christa Blüminger (Université de Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Bruce Benderson (écrivain)
Lionel Soukaz : la valeur de la négativité
Olivier Neveux (Université Lumière – Lyon 2)
« Rêve intense et rapide de groupes sentimentaux avec des êtres de tous les caractères parmi toutes les apparences »
Gabriela Trujillo (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Point de rencontre à l’infini : de l’érotique au politique, passages, élans et rencontres dans l’œuvre de Lionel Soukaz
12h45 > 13h : Performance par Infidel Castra
13h00 > 14h30
Déjeuner
14h30 > 15h : Les chimères bienheureuses par Gabriel Matzneff (écrivain)
15h > 16h : Vidéo et politique : filmer à la première personne
Séance présidée par Alain Carou (département de l’Audiovisuel de la BnF)
Robin Dereux (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Lionel Soukaz, un journal filmé
Elisabeth Lebovici (historienne et critique d’art)
La vidéo de Lionel Soukaz, entre la rhétorique de l’engagement et les vicissitudes de l’émotion
16h > 16h15 : Pause
16h15 > 17h : Projection
Quelques pages du Journal Annales.
17h > 18h30 : Autour du Journal Annales (1991-aujourd’hui)
Table ronde animée par Aude Lavigne (productrice à France Culture) avec Stéphane Gérard (Labex Arts-H2H, BnF, cinéaste), Hélène Hazéra (productrice à France culture, activiste trans’), Pablo Peréz (écrivain, cinéaste) et Diego Vecchio (auteur, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis).
SAMEDI 7 DÉCEMBRE 2013 – LES VOÛTES
13h : Accueil des participant/es
13h15 > 13h30 : Projection
La Loi X – la nuit en permanence de Lionel Soukaz (2001, 10 min).
13h30 > 15h : Désordres. Lionel Soukaz, queer avant l’heure ?
Séance présidée par Giusy Pisano (ENS Louis-Lumière / Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Yekhan Pinarligil (Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne)
« Lorsque les vents soufflants tiennent les flots, on ne peut les empêcher, toute la terre est à leur merci, toute la mer : ils abîment même les nuages du ciel et remuent des feux rouges sous leurs coups sauvages ». Ovide
Marie-Hélène Bourcier (théoricienne queer, Université de Lille 3)
Old queer cinéma ? : « à un autre niveau, c’est encore autre chose » que d’être homosexuel
Éric Delmas (doctorant et militant transpédégouine)
Une proposition de lecture queer de Webcam
15h > 15h15 : Pause
15h15 > 16h45 : « Laisser faire la lumière et voir dans le noir »
Séance présidée par Dominique Willoughby (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Marguerite Vappereau (Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne)
Un chant d’amour à Jean Genet. Lionel Soukaz, diffusion et échos du court métrage
Vivien Sica (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Lionel Soukaz : programmateur, passeur d’images
Hélène Fleckinger (Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis)
Lionel Soukaz face à la censure
16h45 > 17h : Pause
17h > 17h45 : Projection
Un plan idéal de Lionel Soukaz et Tony Tonnerre (2001, 1 min) / El Lion d’argent d’Othello Vilgard (2009, 7 min) / Déchiffrage d’Yves-Marie Mahé (2009, 25 min) / N’ayez pas peur du collectif « 360° et même plus » (2013, 8 min)
17h45 > 19h : Expérimenter – un cinéma collectif
Table ronde animée par Laurence Rebouillon (cinéaste) avec les cinéastes Yves-Marie Mahé, Jérôme de Missoltz, Othello Vilgard et le collectif « 360° et même plus »
19h> 20h30 : Dîner
20h30 > 22h15 : Cabaret Soukaz
Une soirée de cabaret programmée par Lionel Soukaz : « Le cabaret du Souk, ce sont des musiques du monde liées par l’amitié, l’amour et l’extase… » En présence de Juan Ramos, chanteur de tango argentin de la Cie Cambalache, du groupe de fusion indo-jazz Trimurti, de danseurs kuchek et du performer pédéléctro-hophop-variétoche Infidel Castra.
22h15 > 23h : Pot convivial
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Edwin, réalisateur indonésien de passage à Paris, travaille en ce moment à L’Etna sur son nouveau projet en 16mm artisanal.
C’est l’occasion – rare – de découvrir ses courts-métrages précédents, et d’en discuter avec lui !
Au programme :
– A Very Slow Breakfast, 2002, 16mm, 6 min.
– Dajang Soembi (The Woman who was married by a dog), 2004, 16mm, 7 min.
– Kara, Daughter of a Tree, 2005, 16mm, 9 min., présenté à la Quinzaine des réalisateurs
– A Very Boring Conversation, 2006, 16mm, 6 min.
– Trip to the Wound, 2007, miniDV, 7 min., présenté à Clermont-Ferrand
– Hulahoop Soundings, 2008, BetaNum, 7 min., présenté à Clermont-Ferrand
(films projetés en vidéo)
A noter qu’Edwin est aussi le réalisateur de 2 longs-métrages inédits en France mais très remarqués notamment dans les festivals de Berlin et Rotterdam.
« Postcards from the Zoo » est visible en vod sur universciné : http://www.universcine.com/films/postcards-from-the-zoo
L’installation en 16mm qu’il prépare à l’Etna ces jours-ci et qui sera présentée à Amsterdam en décembre sert de base de recherche pour son prochain long-métrage qui traitera de la relation entre Indonésie et Pays-Bas à travers l’Histoire, la guerre, le sexe et le désir.
Venez nombreux !
Samedi 23 novembre 2013 à 18h30.
Entrée libre. Apportez quelque chose à boire / manger pour continuer la soirée !
L’Etna – 71 rue Robespierre 93100 Montreuil
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L’horaire du film de Lav Diaz ( près de quatre heures ) a été avancé – C’est 17 H au lieu de 18 H mentionné précédemment
à l’ENSBA ( 14, rue Bonaparte 75006 Paris )
Mardi 19 Novembre
Hors les murs / 17h / « Norte, Hangganan Ng Kasaysayan/Norte, the end of history »
Projection hors-les-murs du FID Marseille.
Lav Diaz,« Norte, Hangganan Ng Kasaysayan/Norte, the end of history », Philippines, 2013, 250′
Lav Diaz fait partie de ces cinéastes cultes dont les gestes magnifiques et l’influence considérable sont véritablement connus seulement de leurs pairs et de quelques amateurs passionnés. Lav Diaz a renouvelé tout entier l’exercice du cinéma, en s’autorisant des durées hors norme, une économie ramassée et un art filmique du récit si singulier qu’il renvoie dos à dos le cinéma de genre et les séries télé, l’histoire du cinéma philippin et celle du cinéma international. Dans un drame qu’on croirait adapté de Dostoïevski, il poursuit avec souveraineté son ouvrage, mêlant amour de son pays, amour du cinéma et fable politique. Un must.Jean-Pierre Rehm
En partenariat avec Khiasma , dans le cadre du cycle « Possessions »
Salle de conférences