Philippe Cote


Hommage collectif à René Vautier, cinéaste et militant
mars 31, 2015, 2:46
Filed under: Agenda

Jeudi 2 avril à partir de 18h15 au cinéma Le Méliès
Patio central au Centre commercial de la Croix-de-Chavaux, 93100 Montreuil
Mº 9 Croix-de-Chavaux

PROGRAMME

18h15
Quand les femmes ont pris la colère (1977) de Soazig Chapdelaine et René Vautier.

20h30
Projection de 5 courts métrages réalisés par René Vautier :
Afrique 50 (1950, 17 minutes)
Les Trois cousins (1969, 20 minutes)
La Caravelle (1970, 4 minutes)
Techniquement si simple (1971, 11 minutes)
Le Remords (1973, 12 minutes)

Suivie d’une rencontre avec : Alain Ruscio (historien spécialiste du colonialisme français), Richard Hamon (documentariste et réalisateur de Le petit blanc à la caméra rouge, 2007), Youcef Tatem («cinéphile militant»).

Séance conçue et animée par Tangui Perron, chargé du patrimoine et de l’action culturelle à Périphérie, avec le soutien de la Cinémathèque de Bretagne.

Le film de René Vautier Avoir 20 ans dans les Aurès (1972, 1h30), Prix de la critique à Cannes en 1972, est projeté au Méliès du 3 au 14 avril.



Pointligneplan 2015 à l’ensba,
mars 31, 2015, 2:38
Filed under: Agenda

Mercredi 1er avril
19h, salle de conférences, Palais des Études
Beaux-arts de Paris l’école nationale supérieure / 14, rue Bonaparte Paris 06

3e séance proposée par Pascale Cassagnau

« Je suis Annemarie Schwarzenbach », 1h28’, 2014, de Véronique Aubouy

Une évocation libre de l’écrivain et grande voyageuse suisse des années 30.

Un casting en 2014. De jeunes actrices jouent à passer des essais qui leur permettraient de décrocher le rôle de cette figure emblématique et sulfureuse de l’entre-deux guerres. En retrouvant ses attitudes, en jouant des scènes de sa vie, et en parlant d’elles-mêmes à travers le prisme de sa personnalité fascinante et ambiguë, elles élaborent peu à peu un portrait sensible et subjectif entre joué et rejoué, entre singulier et pluriel, biographie publique et souvenir intime, nourri de la femme d’hier et de la jeune génération d’aujourd’hui.

Peu à peu, la figure reconstituée et collective s’émancipe et trouve une vie propre et fictive.

Véronique Aubouy est cinéaste et artiste.

Elle construit une œuvre singulière fortement empreinte de littérature et de musique, où se croisent films documentaires et de fiction, mais aussi performances et installations vidéo et photographies.

Elle a entrepris depuis 1993 la lecture filmée de A la Recherche du temps perdu de Marcel Proust par des gens de tous horizons, en toutes situations. Montré sous forme d’installation (Musée d’art moderne de la vielle de Paris, 2012 ; Grand Palais, 2009) ce film Proust Lu dure à ce jour 116 heures et comptabilise près de 1200 liseurs. Le Baiser de la matrice, création sur Internet, est une œuvre dérivée de Proust Lu. Dans sa performance Tentative de résumer A la recherche du temps perdu en une heure, (Paris en toutes lettres 2014) elle improvise à chaque fois un récit à partir de souvenirs de lecture, livrant ses perceptions intimes et changeantes de l’œuvre.

Véronique Aubouy a aussi réalisé plusieurs films courts de fiction dont Le Silence de l’été, montré au festival de Cannes 1993 dans la section Un certain regard, et des films documentaires, comme Je ne suis pas un homme en colère, portrait d’Edward Bond, 2002 pour Arte ou Bernadette Lafont, une sacrée Bonne Femme, 2013. Son premier long métrage cinéma Je suis Annemarie Schwarzenbach, vient d’être présenté au Panorama de Berlin et sort en salles le 15 avril 2015.



Photography? An Artifice!
mars 31, 2015, 9:45
Filed under: Agenda

Mercredi 1 Avril à 19 H au centre Pompidou

En écho à l’exposition « Qu’est-ce que la photographie ? », présentée du 4 mars au 1 juin 2015 dans la nouvelle galerie de photographies (Forum-1) du Centre Pompidou, le département des films du musée propose un aperçu des rapports contradictoires et complémentaires qu’entretiennent la photographie et les images en mouvement.

Rendez-vous mercredi à 19h avec les films de Morgan Fisher, Gary Beydler et Michael Snow.

Programme:
– Production Stills (Morgan Fisher, 1970, 16mm, coul, sound, 11’)
– Pasadena Freeway Stills (Gary Beydler, 1974, 16mm, coul, sil, 6’)
– Wavelength (Michael Snow, 1967, 16mm, coul, sound, 42’43)



DETAILS
mars 30, 2015, 1:56
Filed under: Agenda

Mardi 7 avril à 20:15

Cinéma des Cinéastes
7 avenue de clichy,
75017 Paris

En partenariat avec le BAL, à l’occasion de l’exposition Mark Lewis, Above and Below, Light Cone propose une programmation de films expérimentaux et de films d’artistes issus de son catalogue et de diverses collections. A partir de trois axes, les séances s’appuient sur ce que Mark Lewis cherche à mettre en tension dans ses œuvres : un intérêt pour les inventions formelles du cinéma, – celui des pionniers comme celui de l’avant-garde ou d’Hollywood -, le refus de l’illusion narrative et temporelle du cinéma et une fascination pour les aspects purement visuels du film qui se jouent de notre perception.


Dans le travail de Mark Lewis, la ville contemporaine devient le lieu d’interactions entre l’espace privé réduit à une portion congrue et l’espace public gangrené par les enjeux économiques actuels. Par une démarche attentive aux détails révélateurs d’un certain état de la société, Gerard Holthuis et Guy Sherwin dressent un énigmatique portrait de deux grandes métropoles : Hong Kong et San Francisco. S’intéressant à la pression du développement urbain sur l’humain, Jordi Colomer nous livre non sans humour, une vision aérienne de l’extension de la ville de Mexico obtenue par la construction frénétique d’unités d’habitations, les « maisons GEO ». Chez Francis Alÿs, arpenter l’une des métropoles les plus dangereuses au monde devient une métaphore de la condition humaine qui fait écho aux préoccupations d’Adrian Paci.

DE BLIKJESMAN de Jaap PIETERS
1991 / 35 mm / coul / sil / 3′ 20

HONG KONG (HKG) de Gerard HOLTHUIS
1999 / 35 mm / n&b / son / 13′ 00

NORTH CIRCULAR de Mark LEWIS
2000 / vidéo / coul / sil / 3′ 46

AVENIDA IXTAPALUCA de Jordi COLOMER
2009 / vidéo / coul / sil / 6′ 00

SOMETIMES MAKING de Francis ALYS
1999 / vidéo / coul / sil / 5′ 00

CENTRO DI PERMANENZA TEMPORANEA de Adrian PACI
2007 / vidéo / coul / son / 4′ 34

MSR de Wim CATRYSSE
2012 / vidéo / coul / son / 14′ 58

UNDER THE FREEWAY de Guy SHERWIN
1995 / 16 mm / coul / son / 16′



MUSIQUE DES CORPS
mars 28, 2015, 9:25
Filed under: Agenda

MUSIQUE DES CORPS (séance spéciale)

le 02/04/2015 à 18h30 à Université Marne-La-Vallée

11028

Parcours de musiques et de corps brassant de nombreuses sonorités, du punk à la musique électroacoustique en passant par Bizet. Ces films oscillent entre deux pôles de la représentation corporelle, de la danse géométrique vers une érotique du geste et du montage.

__________________________
Circle II, Doris Chase, 1974, 8′,
Tall Arches, Doris Chase, 1974, 7′,
Look! We have com through, Bruce Elder, 1978, 15′ ,
L’Arlésienne, Bernard Roué, 1981, 15′,
Entrée de secours, Jerome de Missolz, 1982, 18′,
Le troisième oeil, André Almuro, 1989, 15′

Durée totale : 77′ + présentation

programmation : Boris Monneau

__________________________
Accès : RER A Noisy Champs, sortie 3 Bd. Newton
Université Marne-La-Vallée – Maison de l’Etudiant : Rue des Frères Lumière 77420 Champs-sur-Marne



Cycle BRASIL ! UNE HISTOIRE DU CINEMA BRESILIEN
mars 26, 2015, 7:17
Filed under: Agenda

cinémathèque Française – Dimanche 29 Décembre – Journée Amazonienne – Iracema et Serras da desordem A NE PAS MANQUER !

Iracema de Jorge Bodanzky, Wolf Gauer

Brésil – 1976 – 90’

Avec Edna de Cássia, Paulo César Peréio.

Tião Brasil Grande, originaire du sud du pays, est routier sur la Transamazonienne, grand projet d’intégration nationale du régime militaire. A Belém, il prend avec lui une toute jeune prostituée indienne, Iracema, puis la laisse sur la route.

Dimanche 29 Mars 2015 – 17h30 – VOSTF – 16mm

As Hiper Mulheres de Carlos Fausto, Leonardo Sette, Takuma Kuikuro

Brésil – 2011 – 80’

Au village Kuikuro d’Ipatse, dans le Haut Xingu, une vieille femme sent qu’elle va bientôt mourir. Elle souhaite chanter et danser une dernière fois lors du Jamurikumalu, un rituel auquel participent toutes les femmes des villages alentours. Les répétitions commencent.

Dimanche 29 Mars 2015 – 19h30 – VOSTF – DCP

Serras da desordem de Andrea Tonacci

Brésil – 2006 – 135’

Avec Carapirú, Tiramukõn.

Carapirú est un Indien nomade qui, après avoir échappé au massacre de sa famille en 1978, erre seul dans les montagnes du Centre du Brésil avant d’être capturé dix ans après, à 2000 kilomètres de son point de départ.

Dimanche 29 Mars 2015 – 21h30 – VOSTF – 35mm



TRAFIC 93. DOSSIER « HARUN FAROCKI »
mars 24, 2015, 5:11
Filed under: Agenda

BIBLIOTHÈQUE KANDINSKY
Musée national d’art moderne/CCI, Centre Pompidou
VENDREDI 27 MARS, 18h30

TRAFIC 93. DOSSIER « HARUN FAROCKI »

download

Le 37e Cinéma du réel, en collaboration avec la Bibliothèque Kandinsky présentent

Le Numéro 93 de la revue TRAFIC (mars 2015), qui consacre un dossier à Harun Farocki.

En présence de Raymond Bellour, Sylvie Pierre, Patrice Rollet et Christa Blümlinger .

Entrée libre sur réservation obligatoire par courriel : reservation.bibliothequekandinsky@centrepompidou.fr

(une contremarque vous sera délivrée lors de la confirmation d’inscription)

BIBLIOTHEQUE KANDINSKY – CENTRE POMPIDOU

Niveau 3



Amit Dutta, Shelly Silver
mars 23, 2015, 9:23
Filed under: Agenda

Beaux-arts de Paris l’école nationale supérieure / 14, rue Bonaparte 75006 Paris

« Amit Dutta, De l’autre côté du miroir » Festival Cinéma du Réel « Hors les murs » présenté par Marie-Pierre Müller,programmatrice et traductrice de cinéma

Mardi 24 mars 18h, salle de conférences, Palais des Études

« Gita Govinda », Inde / Suisse, 2013, 34’,

« Nainsukh », Inde / Suisse, 2010, 72’

Amit Dutta est désormais une figure importante du cinéma indien contemporain, dont les œuvres circulent dans les plus grands festivals et musées du monde. De film en film, qu’on les qualifie de documentaire, d’essai ou de fiction, Dutta explore les dimensions expressives du cinéma comme machine à voyager dans l’espace et le temps. Il propose au spectateur d’entrer dans un univers où la recherche nourrit l’imaginaire, où les arts – peinture, musique, architecture, littérature – comme l’histoire ou la mythologie, s’inscrivent dans les paysages, éclairent les gestes et ré-enchantent la réalité. (MPM) Le Gita-Govinda, poème lyrique du 12e siècle, chante les amours tourmentées du jeune dieu Khrisna. – Le peintre du 18e siècle Nainsukh et la cour de son prince revivent dans les palais abandonnés et les paysages d’aujourd’hui. La peinture et la mise en scène documentent un monde, et l’éclosion d’un style. Cinéma du Réel à Paris du 19 au 29 mars : http://www.cinemadureel.org

Festival Cinéma du Réel « Hors les murs »

Jeudi 26 mars 15h, salle de conférences, Palais des Études

« 5 lessons and 9 questions about Chinatown », 10’, 2009,

« Touch », 68’, 2013, de Shelly Silver

Artiste basée à New York, Shelly Silver travaille avec la video, le film et la photographie. A travers une multitude de sujets et de genres, elle explore les relations individuelles et sociales, ce qui nous relie et ce qui nous limite, les voies imprévisibles du désir et du plaisir, les récits qui nous racontent et ceux que nous construisons sur nous-mêmes. Son travail est présenté aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Elle enseigne en tant que Associate professor in Visual Arts, School of the Arts, Columbia University. « 5 lessons and 9 questions about Chinatown ». Sur un écran noir, des mots et des images se succèdent au son de voix synthétiques délivrant un cours d’histoire détraqué sur l’histoire de Chinatown. Détournement d’une certaine forme de discours éducatif, le film pose la question du non-dit et de l’in-vu, aussi bien à l’école que dans une vie quotidienne qui ne prend en compte qu’une infime fraction du monde. Avatar de la cinéaste comme du spectateur, l’homme dont la voix parcourt « Touch » est un « voyeur » compulsif : par la fenêtre, il observe les rues de Chinatown, quittées cinquante ans plus tôt, et revient sur sa vie en tant qu’Américain d’origine chinoise, libraire, homosexuel.Cinéma du Réel à Paris du 19 au 29 mars : http://www.cinemadureel.org



Who Chooseth Me et Holyland Experience
mars 22, 2015, 8:34
Filed under: Agenda

de PIerre Moignard

Dimanche 22/03 à 15:00

Collège des Bernardins
20 rue de Poissy, 75005 Paris

Dans le cadre du Séminaire Cinéma / parole, organisé en partenariat avec le Collège des Bernardins, projection de Who Chooseth Me (2009) et Holyland Experience (2015), deux films de Pierre Moignard.

La projection, qui aura lieu dans le petit auditorium, sera suivie d’un échange avec Pierre Moignard.

WHO CHOOSETH ME – 2009 – 28′
Le Marchand de Venise de William Shakespeare tourné et renouvelé dans l’Amérique d’aujourd’hui, entre Venice Beach et le casino Venetian de Vegas où les décors parviennent à une nouvelle forme de réalité.

http://www.abraslecorps.com/pages/magazine.php?id_mag=101

HOLYLAND EXPERIENCE – 2015 – 20′
Ce film, qui porte le nom du parc d’attractions d’Orlando : The Holy Land Experience dont le thème historique est dédié à la vie de Jésus, conjugue de manière savante et carnavalesque la phénoménologie du décor de ce parc et la trame narrative du film de Carl Dreyer : Ordet (La Parole qui est énoncée par le seul jeu de la figure du Christ incarnée par le fils « fou » Johannes).

http://www.abraslecorps.com/pages/magazine.php?id_mag=73

Entrée libre.



BRÛLE LA MER de Nathalie NAMBOT et Maki BERCHACHE
mars 21, 2015, 4:19
Filed under: Agenda

au CINÉMA LA CLEF (Paris) – Cinéma la Clef (34 rue Daubenton Paris 5e)

le 26/03/2015 à 20h30

10193

Dans le cadre des séances régulières du Collectif jeune Cinéma (cycle de longs-métrages), projection en 35mm de

BRÛLE LA MER

Réalisé par Nathalie Nambot et Maki Berchache

75′, couleur, France, 2014, super8 et 16mm sur 35mm

produit par les Films du Bilboquet

images 16mm Nicolas Rey, montage Gilda Fine

avec Maki Berchache, Saidi Shaharedin, Shadi Al Fawaghra, Mahmoud El Saleh, Badredin Nobig, Selim Sohbani, Nathalie Nambot et la famille Berchache

(Prix des Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Port Bou, mention spéciale du Prix Institut Français de la critique en ligne – Compétition – première mondiale – FID 2014)

Ce film a bénéficié de l’aide à la post-production Île-de-France,

avec la participation du CNCi – contribution financière.

Brûle la mer se tient au croisement paradoxal entre l’énergie vive d’une révolution en cours, l’élan d’un départ vers l’Europe, et, la violence d’un accueil refusé. Le film guette ce qui constitue la trame sensible d’une existence à un moment de rupture. Ce qu’il y a d’infime, de plus commun, loin de l’exotisme, mais hanté par le rêve, comme un appel. Il ne s’agit pas d’un documentaire sur l’émigration ou la révolution, c’est un essai sur la liberté ou plutôt de liberté : une tentative d’évasion réelle et fictive à laquelle la fabrication d’un film participe, prenant part à ce processus d’émancipation : brûle la mer, les frontières, les lois, les papiers… Qu’est-ce que rompre avec sa vie passée, quitter son pays, sa famille où prévalent encore vaille que vaille des liens très forts de solidarité, d’entraide et un attachement ancestral à la terre, pour rejoindre le monde mythifié et dominé par les rapports capitalistes. Qu’est-ce que : Vivre sa vie ?

en partenariat avec le Cinéma la Clef.



CYCLE PORTRAIT D’ARTISTE
mars 20, 2015, 11:30
Filed under: Agenda

La Galerie Arnaud Lefebvre présente

HOLLIS FRAMPTON
Conférence par Nicolas Clair
jeudi 26 mars de 18h à 20h

ROBERT HUOT
Films
exposition du 26 mars au 4 avril 2015
vernissage jeudi 26 mars de 18h à 20h

Cette exposition se propose de mettre à jour les liens entre deux personnalités du cinéma expérimental américain : Hollis Frampton (1936-1984) et Robert Huot (né en 1935). Amis et collaborateurs, leur filmographie respective fait montre de nombreux renvois réciproques, dans les thématiques et l’approche minimaliste de la mise en scène, mais aussi dans les contributions, l’un et l’autre pouvant apparaître dans les films de chacun, Frampton intervenant pour Huot en tant que caméraman, ou lui dédicaçant un film.
Ici, c’est à travers six films de Robert Huot que s’affichera ce lien de fond ou de forme, depuisBlack and White Film de 1968 pour lequel Frampton tient la caméra, jusqu’à Hollis Frampton de 1984, tourné pendant les funérailles de ce dernier. L’exposition sera introduite par le cinéaste Nicolas Clair lors d’une conférence en trois temps donnée le soir de l’ouverture :
« J’ai eu connaissance de la Galerie Arnaud Lefebvre il y a quelques années, alors que j’effectuais des recherches sur Hollis Frampton, pour la rédaction d’un mémoire de fin d’études sur le cycle inachevé Magellan – un film de 36 heures qui devait, parmi diverses propositions, « refaire l’histoire du Film tel qu’il aurait dû être ». Le mémoire se terminait par ma traduction d’un ensemble de nouvelles ayant pour titre L’esprit supérieur à la matière, écrites par Frampton durant la réalisation du cycle. Lors de la publication dans la revue October à l’automne 1978,Mind over Matter a été décrit comme étant « sa première œuvre de fiction ». À l’occasion de l’exposition « Frampton/Huot » organisée par Arnaud Lefebvre et à laquelle il m’a invité à participer, je propose de donner une lecture de cette traduction et une introduction au cycleMagellan.
Si Hollis Frampton a bien souvent été perçu comme l’un des cinéastes les plus intellectuels de son temps, et ses films et essais d’un abord difficile, il apparaît aussi, pour qui s’est un peu plongé dans son œuvre qu’elle est très souvent marquée par des récits obliques, des rebondissements inattendus. Mind over Matter témoigne de cette attraction pour la fable et l’ironie. À travers ces courts récits qui empruntent à Borges et Beckett, il nous est alors possible d’entrevoir, un peu, ce qu’aurait pu être ce film encyclopédique et comique resté inachevé. »

CONFÉRENCE PAR NICOLAS CLAIR (jeudi 26 mars de 18h à 20h) :
– Lecture du recueil de nouvelles Mind Over Matter de Hollis Frampton traduit en français (env. 40 min)
– Présentation de Hollis Frampton, en particulier à travers le projet inachevé Magellan (env. 40 min)
– Projection des films One Year, 1970, Black and White Film de Robert Huot et Less de Hollis Frampton (env. 40 min)

> Nicolas Clair est né en 1984 à Oyonnax. Il a fait une partie de ses études à la Villa Arson – école des Beaux-Arts de Nice. Il a terminé récemment un film de 70 minutes, Pinocchio (vidéo, couleur, son, musique).

FILMS PROJETÉS PENDANT L’EXPOSITION :
– Robert Huot, Black and White Film, 1968-69, 12,5 min.
– Robert Huot, Nude Descending a Staircase, 1970, 14,5 min.
– Robert Huot, One Year, 1970, 1970-71, 38 min.
– Robert Huot, Third One Year Movie, 1972, 1972-73, 58,40 min.
– Hollis Frampton, Less, 1973, 1 sec.
– Robert Huot, Diary, 1974-75, 1975, 68 min.
– Robert Huot, Hollis Frampton, 1984, 7 min.

Galerie Arnaud Lefebvre 10 rue des Beaux-Arts 75006 Paris
Tél.+33 (0)1 43 54 55 23 / +33 (0)6 81 33 46 94 – http://www.galeriearnaudlefebvre.com
mardi-samedi: 10h30-12h30 / 14h30-18h30
contact : arnaud@galeriearnaudlefebvre.co



CINÉMATIQUE
mars 20, 2015, 10:01
Filed under: Agenda

Séance Light Cone – Le BAL / Mardi 24 Mars 2015 à 20h15

Cinéma des Cinéastes
7 Avenue de Clichy
75017 Paris

À l’occasion de l’exposition Mark Lewis, Above and Belove, Light Cone propose (en partenariat avec la collection AFEA) une programmation de films expérimentaux et de films d’artistes issus de son catalogue et de diverses collections. A partir de trois axes, les séances s’appuient sur ce que Mark Lewis cherche à mettre en tension dans ses œuvres : un intérêt pour les inventions formelles du cinéma, – celui des pionniers comme celui de l’avant-garde ou d’Hollywood -, le refus de l’illusion narrative et temporelle du cinéma et une fascination pour les aspects purement visuels du film qui se jouent de notre perception.

Les films de Mark Lewis se caractérisent par une forte plasticité et notamment par une attention aiguë portée à la composition du cadre. Ces tableaux filmiques se mettent en mouvement par le truchement de la caméra qui demeure fixe sur un support mobile ou au contraire devient virevoltante et aérienne à l’aide du steady cam ou de la grue.

La passion de Lewis pour le cinéma primitif entre en écho avec Opening The Nineteenth Century: 1896 de Ken Jacobs composé d’un montage de différentes vues stéréoscopiques réalisées par les opérateurs des Frères Lumières dont Eugène Premio, considéré comme l’un des inventeurs du panoramique et du travelling. Ce dernier mouvement de caméra, élément fondamental de la grammaire cinématographique, est au cœur du film de la société Biograph Company : un travelling épileptique tourné depuis un wagon de métro new yorkais. Dans Railroad Turnbridge, Richard Serra obtient un panoramique envoûtant : la caméra fixée sur un pont tournant crée une étrange sensation de désorientation visuelle. Dans le film de Peter Rose, la perte de repères survient quand la caméra explore les couloirs fantomatiques d’un bâtiment déserté.

RUSH HOURS de Mark LEWIS
2005 / vidéo / coul / sil / 4′ 15
INTERIOR NY SUBWAY, 14TH ST TO 42ND STREET de AMERICAN MUTOSCOPE BIOGRAPH
1905 / 16 mm / n&b / sil / 6′ 00
WINDMILL 2 de Chris WELSBY
1972 / 16 mm / coul / son / 8′ 00
ANALOGIES de Peter ROSE
1977 / 16 mm / coul / son / 14′ 00
OPENING THE NINETEENTH CENTURY : 1896 de Ken JACOBS
1990 / 16 mm / n&b avec Filtres (boite) / sil / 9′ 00
RAILROAD TURNBRIDGE de Richard SERRA
1975-1976 / 16 mm / n&b / sil / 17′ 00



Under 8-feet of Snow: Films de Boston et de Providence
mars 20, 2015, 9:56
Filed under: Agenda

vendredi 27 mars 2015 à 20h – l’ETNA
L’Etna
71, rue Robespierre, 93100 Montreuil – M° Robespierre

Après Kevin Rice en novembre dernier, Stefan Grabowski, cinéaste et co-programmateur des Balagan Film Series, nous apporte à son tour des Etats-Unis une séance de films en 16mm, issus cette fois de l’actualité de la création filmique indépendante de Boston et de ses alentours.

Alors que Boston continue de se faire enterrer sous des tombereaux de neige, un collectif de cinéastes est en formation sous le lourd manteau blanc. Leur but, posé il y a quelques mois, est de faciliter la pratique du film en 16mm et en Super 8 en fédérant la communauté de réalisateurs de Boston et en créant un atelier partagé équipé d’outils autrement introuvables.

Grâce notamment au tissu universitaire de Boston et de ses environs, la ville, toute emplie d’étudiants et de jeunes artistes, est depuis longtemps un lieu d’échange autour du cinéma d’avant-garde. Hélas, cela a également contribué à la fragmentation des énergies et à l’impossibilité de créer un mouvement pérenne. En effet, la plupart des gens quittent Boston un fois leurs études achevées, lorsque les études les achèvent. Pourtant, chacun sait que travailler avec le média physique du film demande une ténacité, un temps long pour établir une pratique dans un média qui menace de s’arrêter chaque semaine.

Les huit films de ce programme représentent une fraction des récents travaux produits à Boston. Aussi différents soient-ils techniquement (tirage optique, animation directe, manipulation chimique d’image, tourné-monté), l’ensemble des films illustre la résistance enthousiaste et le talent des cinéastes bostoniens d’aujourd’hui.

PROGRAMME (tous les films sont projetés en 16mm) :

Hay Algo Y Se Va | Kimberly Forero-Arnias | 2013 | 3′
Falling | Robert Todd | 2015 | 6′
Beaconing | Mariya Nikiforova | 2013 | 3′
Oracle | Douglas Urbank | 2014 | 8′
Introduction to Living in a Closed System | Brittany Gravely | 2001 | 3′
Light Licks: I Want to Paint It Black | Saul Levine | 2011 | 12′
Isemond | Xander Marro | 2006 | 18′
Making Space | Matthew McWIlliams | 2010 | 3′

Durée totale : 56′ + présentation et discussion

ENTRÉE LIBRE



Hommage à Robert Gardner
mars 17, 2015, 4:13
Filed under: Agenda

Screening Room

19 – 29 mars 2015 à 19h00
Foyer – Centre Pompidou, Paris

Projections en continue et en accès libre

( A noter Forest Of Bliss de Robert Gardner sera projeté le Jeudi 19 Mars à 17 H 30 en Cinéma 1 dans le cadre du Réel – A NE PAS MANQUER )

En association avec le festival Cinéma du réel, le service de collection des films du Centre Pompidou rend hommage à Robert Gardner en présentant dans le Forum -1 du musée une sélection d’épisodes extraits des Screening Room (1971-1982), un programme télévisuel américain pionner réalisé par Robert Gardner et dédié aux cinéastes indépendants de tous horizons (Robert Breer, Peter Hutton, Richard Leacock, Jean Rouch, Hollis Frampton ou encore Michael Snow) invités à discuter librement de leurs films.

Anthropologue et cinéaste, fondateur du Film Study Center de l’Université de Harvard, Robert Gardner est l’auteur d’une œuvre singulière, dédiée à des sociétés lointaines – des Dani de Nouvelle Guinée (Dead Birds, 1964) aux indiens Ika en Colombie (Ika Hands, 1988) en passant par les Hamar d’Ethopie (River of Sand, 1973) – autant qu’à des portraits d’artistes contemporains (Mark Tobey et Sean Scully). Entamée avec Dead Birds, ethnographie poétique d’une société guerrière, toute l’œuvre de Gardner s’efforce à un progressif effacement du langage et à un refus de toute interprétation, jusqu’à Forest of Bliss (1986), essai expérimental et sensoriel sur les rites funéraires de la cité de Bénarès en Inde.

De ce parcours vers un cinéma plus sensible que didactique, Screening Room, programme télévisé animé et produit par Gardner entre 1972 et 1981, offre une clef de lecture inédite. Diffusée chaque semaine après minuit, Screening Room, comme Gardner l’explique avec humour lors d’une émission où il accueille Peter Hutton, se veut « la réponse aux insomniaques de Boston ». Au-delà du trait d’humour, Gardner inaugure un espace inédit dédié aux cinématographies indépendantes dans le paysage audiovisuel américain. Il y reçoit Robert Breer et Les Blank, Derek Lamb et Emile de Antonio, Hollis Frampton et Richard Leacock, Jonas Mekas et Yvonne Rainer, Alan Lomax et Michael Snow, et même Jean Rouch qui lui fait l’amitié d’une visite à l’occasion d’un séjour aux Etats-Unis. Prenant le parti de diffuser, quand cela est possible, les œuvres dans leur intégralité, Gardner montre en 1973 Windows Water Baby Moving (1959) de Brakhage, ou encore Les Maîtres fous (1954) de Rouch en 1981. Que Gardner collabore directement avec certains de ces cinéastes – comme Robert Fulton ou Hilary Harris – ou qu’il admire simplement leur travail, leur succession sur le plateau de Screening Room dessine une géographie intime de sa cinéphilie et fonde une archive inestimable de ces cinématographies invisibles.

Programme des séances :
Jeudi 19 mars : Emile De Antonio – John Whitney Sr. – Derek Lamb – Standish Lawder et Stanley Cavell
Vendredi 20 mars : Jan Lenica – Stan Brakhage – Les Blank – Hilary Harris
Samedi 21 mars : Richard P. Rogers – Robert Fulton – Bruce Baillie – Ed Emschwiller
Dimanche 22 mars : John et Faith Hubley – Alan Lomax – Hollis Frampton – Ricky Leacock
Lundi 23 mars : Robert Breer – Caroline Leaf et Mary Beams – Suzan Pitt – Derek Lamb
Mercredi 25 mars : Jonas Mekas – Robert Fulton – George Griffin – James Broughton
Jeudi 26 mars : Peter Hutton – Jean Rouch – Stan Brakhage – Yvonne Rainer
vendredi 27 mars : Hollis Frampton – Standish Lawder et Stanley Cavell – Hilary Harris – Michael Snow
samedi 28 mars : Les Blank – Jonas Mekas – Ricky Leacock – Jean Rouch



Cycle René Viénet
mars 17, 2015, 9:08
Filed under: Agenda

Vendredi 20 Mars à la Cinémathèque Française

René Viénet #1 à 19 H 30
David Bergman, Haïm Gouri, Jacques Ehrlich

Ne laissons pas les morts enterrer les morts (Hamakah Hashmonim Ve’Echad)
de David Bergmann, Jacques Ehrlich, Haim Gouri, Miriam Novitch, Zvi Shner
Israël/1974/110’/35 mm/VOSTF

«Ne laissons pas les morts enterrer les morts de David Bergman, Jacques Ehrlich et Haim Gouri est une production israélienne de la Maison des Combattants des Ghettos. Sans la moindre phrase de commentaire, mais avec l’occasionnel contrepoint de chants juifs, les auteurs analysent une masse de documents cinématographiques récupérés des archives nazies, qu’ils relient à une série de témoignages, en yiddish et en hébreu, recueillis lors du procès Eichmann à Jérusalem en 1961.» (Louis Marcorelles)

René Viénet #2 à 21 H 45

Mao par lui-même de Xingming Wu, René Vienet et Francis Deron
France/1977/26’/35mm

«À partir d’archives rares, de textes et d’extraits de discours, René Viénet montre Mao Tsé-toung sous un jour inhabituel, le sort de sa mythologie. » (Jacques Siclier)

Suivi de

[Images de propagande de la révolution culturelle] (Wen ge xuan chuan hua) de Jie Hu et Xiaoming Ai
Chine/2014

« La « révolution culturelle » a été violente et sanglante. Mais des artistes se sont prêtés au jeu des coloriages, de la propagande maoïste, du « culte de la personnalité » de Mao, de sa déification. Affiches et interviews de leurs graphistes (et de quelques observateurs) montrent comment des tubes de peinture dégoulinaient les mensonges, pour recouvrir les taches de sang. » (Hu Jie)

Présentation du Cycle

Lire la suite