Philippe Cote


Scratch Projection : BARBARA METER
octobre 29, 2013, 9:59
Filed under: Agenda

Mardi 12 Novembre 2013 Cinéma Action Christine – 4, rue Christine – 75006 Paris

 

Surimpression, impressions, portraits cubistes, refilmage, split-screen, film as film, grain de la pellicule, recadrage, photos trouvées, interrogation des temporalités, disparition, filage, tireuse optique : voici parmi d’autres quelques expressions et mots-clefs caractéristiques des formes empruntées par Barbara METER depuis son premier film de recherche en 1970. Nous proposons de partager 7 œuvres jalons de la longue et riche trajectoire de cette artiste hollandaise, co-fondatrice de l’Electric Cinema dans les années 70, engagée dans des causes importantes comme la défense des droits des femmes. Une réalisatrice qui encore aujourd’hui renouvelle nos interrogations sur le monde.

BARBARA METER

Mardi 12 Novembre 2013 à 20h00

Séance présentée par Frédérique Devaux.

FROM THE EXTERIOR
de Barbara METER
1970 / 16 mm / coul / 7′ 00
PORTRAITS
de Barbara METER
1972 / 16 mm / coul / son / 6′ 00
DEPARTURE ON ARRIVAL
de Barbara METER
1996 / 16 mm / n&b / son / 21′ 40
A WINTER’S NIGHT
de Barbara METER
2003 / 16 mm / coul / son / 8′ 00
ARIADNE
de Barbara METER
2004 / 35 mm / coul / son / 12′ 00
STRETTO
de Barbara METER
2005 / 16 mm / n&b / 6′ 00
A TOUCH
de Barbara METER
2008 / 16 mm / coul / 13′ 00


Images des Lip : créations en luttes
octobre 28, 2013, 11:16
Filed under: Agenda

Mardi et Mercredi 12/13 Novembre

Maison des métallos
94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e
ligne 2 arrêt Couronnes
ligne 3 arrêt Parmentier
Bus ligne 96
• arrêt Maison des métallos (direction Gare Montparnasse)
• arrêt Saint-Maur/Jean Aicard (direction Porte des Lilas)
Station Vélib nº 11032
Parking 11 rue des Trois Bornes, ouvert jusqu’à 21h

En 1973, les ouvriers et ouvrières de Lip, célèbre marque d’horlogerie de Besançon, refusent le démantèlement de l’entreprise et des licenciements. Dans l’usine occupée, ils et elles produisent et vendent des montres pour leur propre compte, donnant à leur lutte « autogestionnaire » un écho extraordinaire. Leur victoire est éphémère : un nouveau dépôt de bilan en 1976 inaugure un second conflit, long et douloureux.

Pendant deux journées, un colloque propose d’analyser comment des créateurs/trices, notamment cinéastes et vidéastes, ont perçu, accompagné et interprété cet événement majeur de l’histoire sociale et politique des années 1970.

Deux soirées restituent les conflits et leur relecture contemporaine en plongeant dans les images et les paroles de l’époque, commentées par des chercheurs/euses et des acteurs/trices du mouvement même ou mises en voix par des comédien/nes.

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Speciale Toussaint – Cinéma Mexicain
octobre 27, 2013, 8:14
Filed under: Agenda

Le court-métrage LA NORIA de Karla Castañeda Mexique-2012-10min Film d’animation (Prix du Jury Festival de Biarritz 2013)

et le film documentaire MITOTE d´Eugenio Polgovsky Mexique-2012-53min (Sélection officielle Cinéma du Réel 2013)

*Tous les films sont en VO espagnol, sous-titrée français.

Soirée mexicaine avec un autel ´Dia de Muertos´avec l´aimable soutien de Paris-Mexico.

Projection et débat avec le public suivies d´un cocktail mexicain en partenariat avec La Mexcaleria, Tortilleria Mil Amores, Zicatela resto et Bocamexa. Dans le cadre du lancement des festivités ´Hasta Morir´.

Jeudi 31 octobre 2013 à 20h au Cinéma La Clef

34 rue Daubenton
75005 Paris
M° Censier-Daubenton
Tél. 09 53 48 30 54



L’été à Narita
octobre 26, 2013, 10:44
Filed under: Fleurs secrètes

Lundi 28 Octobre à 20 H au centre Pompidou projection de Kashima Paradise et de Narita : le Printemps de la grande offensive du Japan Liberation Front

Il y a deux trois ans, un documentaire extraordinaire : Préhistoire des partisans datant des années 60 réalisé par un collectif ( il me semble le Japan Liberation Front ) avait été présenté au Cinéma du Réel

L’été à Narita du Japan Liberation Front ( Shinsuke Ogawa )



A Thousand Years of NonLinear History
octobre 26, 2013, 9:46
Filed under: Agenda

Centre Pompidou ( 6 Novembre 2013 – 18 Décembre 2013 )

Rencontres, projections, performance

Programme complet :

Artistes: Kapwani Kiwanga / Mario Garcia Torres / The Speculative Archive (Julia Meltzer and David Thorne) / Deimantas Narkevicius / Mariana Castillo Deball / Olivier Debroise / Monica Mayer / Louis Henderson / Christine Meisner / Yael Bartana / Rania Rafei et Raed Rafei / Santu Mofokeng / Mathieu K. Abonnenc / John Akomfrah

Rencontres avec: Ingrid LaFleur, Louis Henderson, Jacinto Lageira, Annabela Tournon, Françoise Vergès, Mathieu K. Abonnenc, Estelle Nabeyrat, Rasha Salti, Christine Meisner, Yael Bartana (sous réserve) et Zofia Waslicka

Commissariat : Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós

Depuis quelques décennies, les concepts d’Histoire et de temps historique se trouvent profondément remis en cause. Avec la dislocation des grands récits maîtres (masters narratives) et le tournant postmoderne de l’historiographie, l’Histoire ne peut plus être pensée comme un continuum temporel ordonné, régulé et linéaire, le long d’une échelle du progrès. Dans un livre fameux, paru en 1997, A Thousand Years of NonLinear History, le philosophe Manuel DeLanda, proposait d’envisager l’Histoire non plus comme un enchaînement événementiel de causes à effets, mais formée de retournements et de bifurcations. Si la figure de l’artiste en historien s’est immiscée massivement ces dernières années dans les pratiques artistiques, elle a tout d’abord convoqué autant de discussions sur les protocoles de l’enquête historique, le constructivisme du fait historique, les frontières instables entre fiction et histoire, la valeur indicielle de l’archive, la monumentalisation du geste mémoriel. Mais, plus encore, c’est à partir de méthodologies délinéarisant l’écriture de l’Histoire, telles que l’anachronisme, la bifurcation, l’uchronie ou la reconstitution, que les artistes ont exacerbé ce mouvement de déconstruction de la représentation séquentielle du temps historique. Convoquant des concepts issus de ce renouveau historiographique, le cycle Mille ans d’histoire non-linéaire s’intéresse aux temporalités alternatives proposées par les artistes pour repenser la mise en scène de l’Histoire (histoires potentielles, spéculatives, rétrospectives, projectives, rétrocipatives).

14 octobre 2013 – Le cinématographe, Nantes – John Akomfrah & The Black Audio Film Collective – The Last Angel of History

6 novembre 2013 – Centre Pompidou, Cinéma 2 – Ouverture – Kapwani Kiwanga

13 novembre 2013 – Centre Pompidou, Cinéma 2 – The Speculative Archive / Mario Garcia Torres / Deimantas Narkevicius

20 novembre 2013 – Centre Pompidou, Cinéma 2 – Louis Henderson

27 novembre 2013 – Centre Pompidou, Cinéma 2 – Santu Mofokeng / Mathieu K Abonnenc / Christine Meisner

4 décembre 2013 – Centre Pompidou, Cinéma 2 – Rania Rafei & Raed Rafei

11 décembre 2013 – Centre Pompidou, Cinéma 2 – Mariana Castillo Deball / Olivier Debroise / Monica Mayer

12 décembre 2013 – Institut Culturel Mexicain, Paris – Monica Mayer

17 décembre 2013 – École des Beaux-arts de Paris – Yael Bartana

18 décembre 2013 – Centre Pompidou, Cinéma 2 – Yael Bartana

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Pasolini l’enragé
octobre 25, 2013, 5:37
Filed under: Fleurs secrètes

Pasolini l’enragé réalisé par Jean-André Fieschi.

Rétrospective et expo à la Cinémathèque Française



Rétrospective Jia Zhang-Ke
octobre 25, 2013, 4:29
Filed under: Agenda

Dans le cadre du festival Un état du monde au Forum des Images, rétrospective Jia Zhang-Ke et avant première de son nouveau film : A Touch of sin

Pour moi, les incontournables : Xia Wu, Platform, Plaisirs inconnus

lien :

LES SÉANCES

– La Master class de Jia Zhangke, dimanche 10 novembre à 17h

A Touch of Sin de Jia Zhangke, samedi 9 novembre à 20h
En présence du réalisateur et de l’actrice Zhao Tao

Still Life de Jia Zhangke, dimanche 10 novembre à 19h
En présence du réalisateur et de l’actrice Zhao Tao

Platform de Jia Zhangke, lundi 11 novembre à 19h30
En présence du réalisateur et de l’actrice Zhao Tao

Xia Wu, artisan pickpocket de Jia Zhangke, mercredi 13 novembre à 21h

The World de Jia Zhangke, vendredi 15 novembre à 16h30

Plaisirs Inconnus de Jia Zhangke, dimanche 17 novembre à 19h

A noter 24 City de Jia Zhang-Ke sera présenté le Jeudi 31 Octobre à 20 H dans le cadre de Planète Marker

Pour poursuivre, on pourra se plonger dans : Dits et écrits d’un cinéaste chinois de Jia Zhang-Ke – Ed Capricci

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Séance régulière du CJC : Vagh / Ross : de l’intime aux archétypes
octobre 24, 2013, 7:44
Filed under: Agenda

le 07/11/2013 à 20h00 au cinéma La Clef

34 rue Daubenton
75005 Paris
M° Censier-Daubenton
Tél. 09 53 48 30 54

Portraits croisés de deux cinéastes autraliennes : Vivianne Vagh et Jayne Amara Ross.

Article de Raphaël Bassan pour Bref : BREF110-VaghRoss

Séance proposée et programmée par Raphaël Bassan, co-fondateur du CJC et critique de cinéma.

******

Je m’efforce, chaque fois que l’opportunité s’en présente, de lier texte critique et programmation. Il en a été ainsi le 30 mai 2007, dans le cadre des séances régulières du CJC, quand j’ai monté une soirée autour de mon  ouvrage Cinéma et abstraction, des croisements, édité par Paris Expérimental.

L’aventure « Vagh/Ross » commence en amont. Je voulais traiter par écrit, à la fois et séparément, des travaux de Viviane Vagh et de Jayne Amara Ross : soit échafauder deux articles. Mais, pour poser une option dans une revue, il faut qu’il y ait une projection en vue. Et, là, rien. J’ai eu l’idée de faire dialoguer ces deux cinéastes, dont le ténu point commun réside dans le fait qu’elles sont, toutes deux, d’origine australienne mais de générations différentes.

J’ai eu raison de tenter ce pari. Lors de notre passionnante conversation (qui paraîtra prochainement dans le magazine Bref), de nombreux points de convergence, par delà l’hétérogénéité des travaux, sont apparus dans  l’exposé de chacun des deux parcours, mais également dans le tracé biographique : Jayne et Viviane sont, l’une et l’autre, passées par le théâtre et cherchent, dans leurs films, à atteindre les archétypes qui sont (ou seraient) la base de tout langage, de toute communication, à travers l’art, pour toucher, par ce biais, les spectateurs. La présente séance s’est faite sur le tard : on avait déjà un texte, la programmation d’un choix d’œuvres s’est imposée d’elle-même.

Viviane use du palimpseste et réalise de courts films qui sont de véritables « lavages de l’œil » où les couches visuelles d’images se superposent et se densifient jusqu’au vertige (voir Free women). Jayne construit ses films à partir de textes poétiques qu’elle écrit, spécialement dans ce but, en amont de leur réalisation : des bribes de fiction se décryptent dans la plupart de ses travaux. Elle questionne les mythes notamment dans As True As Troilus. La plupart de ses films sont conçus pour être montrés en live avec le groupe musical FareWell Poetry, dont elle la cofondatrice. Un de ses films majeurs, The Freemartin Calf, n’est pas destiné à être performé, sa projection s’imposait, car on le verra dans sa forme définitive.

Ce soir, on ouvre la séance par deux courts métrages qui pourraient entretenir des rapports formels et thématiques entre eux : The Woman with the Severed Side de Jayne et Aurore de Viviane. Ils seront montrés directement, sans commentaires, aux spectateurs. Ensuite, interviendra la présentation de la soirée proprement dite, où chacune des réalisatrices parlera de sa démarche. Cela aura pour but d’orienter la vision des films à venir. Donc, pas d’explications superflues au préalable, les films et les auteurs seront là pour le faire.

Raphaël Bassan

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PROGRAMME

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ROSS McELWEE – CHRONIQUES AMÉRICAINES
octobre 23, 2013, 11:24
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Mardi 5 novembre à 19h et 20h45 au Forum des Images

À l’occasion de la sortie du coffret DVD « Ross McElwee – Chroniques américaines » édité par Documentaire sur grand écran, présentation de deux des quatre films contenus dans ce coffret . En présence du cinéaste

Présentation du programme

Caméra à l’épaule, Ross McElwee filme depuis plus de 35 ans sa vie et celle de ses proches en prise avec l’Amérique d’aujourd’hui. Backyard inaugure cette série de films autobiographiques qui, jusqu’à son dernier, Photographic Memory, utilisent le même procédé : tricoter les mailles d’un récit en juxtaposant aux archives personnelles compilées au fil des ans la justesse d’un commentaire subjectif, empreint d’autodérision et d’une saine acuité politique, porté par la voix du cinéaste. Les films de Ross McElwee sont comme les pièces du puzzle d’un roman familial enchâssé dans l’Histoire contemporaine, un feuilleton documentaire dont chaque épisode appelle expressément la suite.
Annick Peigné-Giuly, Hélène Coppel – Documentaire sur grand écran



Ernie Gehr
octobre 22, 2013, 8:48
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No Blockbusters, just Mind Expanders

23 octobre 2013, à 19h00

Centre Pompidou

Ernie Gehr, cinéaste d’avant-garde américain influent et novateur, a commencé à faire des films dans les années soixante. Son travail l’a rapidement consacré comme l’une des figures centrales dans le développement d’un nouveau cinéma. Le titre d’un article dédié à son travail et paru en novembre 2011 dans le New York Times, No Blockbusters, just Mind Expanders, semble pouvoir s’appliquer à ses premiers films tels l’iconique Serene Velocity (1970) ou encore Side/Walk/Shuttle (1991), mais également à son travail numérique récent présenté dans ce programme. Dans ces œuvres digitales le caractère obsédant de l’image photographique et le tourisme urbain sont envisagés comme les aspects de notre environnement contemporain.

Séance présentée par Ernie Gehr.

Picture Taking, Ernie Gehr, 2010, video HD, coul, son, 10’

The quiet Car, Ernie Gehr, 2013, video HD, coul, son, 18’

Auto-Collider XVIII, Ernie Gehr, 2011, vidéo HD, coul, son, 13’

Photographic Phantoms, Ernie Gehr, 2013, vidéo HD, coul/nb, son, 27’



Révolution et cinéma : l’exemple portugais. Appel à communications.
octobre 21, 2013, 10:51
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Colloque international

INHA, Paris, 10 et 11 mars 2014
Fondation Gulbenkian, Paris, 12 mars 2014
APPEL À COMMUNICATIONS

Photogramme tiré du film Les Armes et le peuple (As Armas e o Povo, collectif), 1975.

Révolution et cinéma : l’exemple portugais

« Il y a longtemps que l’Histoire (narrative mythique de l’Humanité sur soi-même) n’est plus son miroir vraisemblable. » Eduardo Lourenço

 « Retourner »

À l’occasion du quarantième anniversaire de la révolution des œillets, trois jours d’un colloque international sont proposés autour de la représentation cinématographique de cet événement politique, de 1974 jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit tout d’abord de revenir sur le mot « révolution », pris au sens premier et étymologique de « retourner ».

Retourner vers le passé, à une mémoire revisitée, à l’image du film 48 de Susana de Sousa Dias, retour sur la torture durant les quarante-huit ans de dictature salazariste à travers les photographies anthropométriques de la PIDE (Police international de défense de l’État, la police politique sous le régime de Salazar), véritable organe de répression du régime, et les témoignages des prisonniers, voix sorties de l’ombre lumineuse de ces archives douloureuses, voix hésitantes du présent qui n’oublie pas.

Retourner aussi au sens de mettre à l’envers, ainsi également de 48 qui utilise des images de l’ennemi – la dictature – pour en faire les expressions nouvelles d’une mémoire persistante et active, pour donner une consistance également à l’indicible et à l’invisible, le temps complexe de l’histoire.

Retourner enfin, comme « tourner à nouveau », ne jamais abandonner l’idée de proposer de nouveaux traitements visuels de motifs du monde tel qu’il est vécu ou perçu.

Révolution, pouvoir et création

Apposer le mot « révolution » près de celui de cinéma, ramène assez logiquement au cinéma des années soixante-dix, lui-même héritier en quelque sorte du « cinema novo » des années soixante. L’expression de « cinema novo » permet de décrire une génération de cinéastes portugais qui a rompu avec le conformisme ambiant sous la dictature. En effet, plusieurs éléments se croisent à la fin des années cinquante et au début des années soixante. Le premier d’entre eux correspond à l’émergence d’une nouvelle génération de jeunes gens se vouant au cinéma, formée par les ciné-clubs ou la critique cinéphile. Plusieurs d’entre eux bénéficient de bourses d’études accordées par le Conseil du Cinéma et partent étudier à l’étranger (Paris, Londres, Bruxelles). En 1968, suite à la Semaine du nouveau cinéma Portugais organisée par le Ciné-club de Porto, un texte important voit le jour, « Le Métier du cinéma au Portugal ». A partir de ce moment et après environ un an de négociations, la Fondation Gulbenkian décide de financer la première coopérative de cinéastes portugais, le Centre portugais du cinéma (CPC). La création de cette première coopérative regroupant tous les cinéastes ainsi que les premières productions du CPC, souvent censurées ou malmenées par le régime de Marcello Caetano (qui a succédé à Salazar, malade, dès 1968), sont des révélateurs de l’effritement du régime et de la possibilité, sous couvert de discrétion, d’abnégation, d’organisation et d’unité, de produire d’autres images, donc un autre cinéma.

La conquête de cette création libre s’est faite dans les actes, en même temps que dans les images. Les cinéastes de la révolution étaient, pour la plupart, sinon des militants, des personnes engagées, sensibles à la situation sociale et politique de leur pays. Les films de la révolution portugaise naissent dans des structures particulières – des coopératives de cinéastes telles que Cinequipa, Cinequanon, Grupo Zero – créés parfois avant le 25 avril 1974. Plus d’une centaine de films sont réalisés pendant la période révolutionnaire, entre avril 1974 et novembre 1975. De nombreux autres films continuent à être réalisés « dans l’esprit » de la révolution après 1975 – il en est ainsi du formidable film de montage de Rui Simões, Bon peuple portugais (Bom Povo Português), achevé en 1980.

« …un cinéma du glissement vers l’avant »

Devant ce travail des images qui perturbent le régime et ses dogmes, il semble pertinent d’y voir une puissance politique du cinéma. Dès lors, il est tentant de voir dans les propos de Dominique Noguez, parlant de l’efficacité politique des films, une possible appréhension du mouvement cinématographique portugais du début des années soixante-dix jusqu’au moment de la révolution. Dans Le Cinéma autrement, il précise en effet que l’efficacité politique des films reste toujours limitée, étant donné que cette efficacité dépend pour beaucoup du public atteint et visé. Même si la seule efficacité politique doit se trouver avant tout dans le militantisme quotidien, il cerne quatre modes d’efficacité politique explicite dont le quatrième correspond probablement aux films du nouveau cinéma portugais censurés par le régime : le cinéma prospectif. « Ce cinéma », écrit Noguez, « est un cinéma du glissement vers l’avant », voire un cinéma de prémonition. Pour autant, et avec précaution, il ne s’agit pas de donner rétrospectivement à ce cinéma une force politique qu’il ne contenait pas déjà. L’émergence du cinéma de la révolution n’est donc pas le résultat d’une modification brutale du champ des possibles, mais résulte bien plus d’une dynamique latente, croissante, convulsive. Dans un article de synthèse, publié en 2004, le critique Lauro António souligne que le cinéma portugais pré-révolutionnaire est un fameux indice de la détérioration du régime : les films Le Mal-aimé (O Mal Amado, 1973) de Fernando Matos Silva, La Douceur de nos mœurs (Brandos Costumes, 1974) de Alberto Seixas Santos, ou Sophie et l’éducation sexuelle (Sofia e a Educação Sexual, 1973) de Eduardo Geada étaient tout simplement « impensables » avant la mort de Salazar.

Représenter, actualiser et reconfigurer le réel

Au cinéma portugais contemporain, se pose la question de savoir comment représenter la révolution, de savoir aussi refigurer effectivement le temps de la révolution dans le présent, comment le rendre présent, et non passé, comment rendre leur force politique aux archives du 25 avril. Si la traversée de l’histoire est toujours une opération critique et si la démarche historique implique un processus d’identification avec les événements du passé, cependant, pour les cinéastes portugais contemporains – surtout les fils de la révolution –, l’existence de ces vastes archives et d’un corpus cinématographique extraordinaire place la question hors de la portée de tout historicisme.

Il s’agit bien sûr de travailler l’histoire de la révolution, ses mémoires vivantes, mais aussi de représenter ce passé par rapport à cette lignée cinématographique ; ce que fait, par exemple, Ginette Lavigne, qui a vécu à Lisbonne durant le PREC (processus révolutionnaire en cours), en reconstituant, dans La Nuit du Coup d’État (2001), la coordination stratégique du coup politique par Otelo Saraiva de Carvalho, à la tête du soulèvement militaire, en explorant la reconstitution comme figure de la discontinuité et de l’anachronisme.

La mémoire de la révolution dite des œillets continue alors d’alimenter l’imaginaire cinématographique de plusieurs cinéastes et artistes portugais. Autant les liens semblent nets entre le cinema novo et le cinéma de la révolution, autant le lien entre le cinéma portugais des années soixante et soixante-dix et celui des années qui ont suivi reste à explorer.

Pour Paul Ricoeur, « repenser doit être une forme d’annuler la distance temporelle ». Repenser la révolution ce serait alors la rendre présente, vivante, rapprochant le présent et le passé, interrogeant aussi les effets du passage du temps sur les images, les récits et le cinéma lui-même, comme dispositif historique. Presque quarante ans après la Révolution des œillets, il est urgent de revisiter son histoire, d’analyser ses traces, ses mythes, ses mémoires, tout comme le travail de sa généalogie par le cinéma portugais contemporain. Au moment d’une crise économique et politique profonde au Portugal qui met en cause les fondements mêmes de la démocratie d’Avril, travailler cet héritage, c’est peut-être faire du présent la force inaugurale d’une autre histoire à venir.

Prenant le cinéma de la révolution comme un point nodal et un tournant historique majeur, quels liens, autres que référentiels et chronologiques, unissent le cinéma portugais d’avant la révolution et celui d’après la révolution ? Autrement dit, comment cette idée de « révolution » traverse, irrigue, éclaire le cinéma portugais ?

Raquel Schefer & Mickaël Robert-Gonçalves

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A L’Ecole des Beaux Arts
octobre 21, 2013, 9:24
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à l’ENSBA ( 14, rue Bonaparte 75006 Paris )

Mercredi 23 Octobre

Projection / 18h  – La Ricotta, de Pier Paolo Pasolini présentée par Hervé Joubert-Laurencin

Parallèlement à Rétrospective et Expo à la cinémathèque Française

La Ricotta, Italie, France, 1963, couleur et N&B, 35’.
Présenté par hervé joubert-laurencin.
Professeur de cinéma à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, il contribue à traduire et à faire connaître l’œuvre de Pasolini en France.
La Ricotta est le film des vicissitudes du tournage d’un film : un réalisateur (Orson Welles) met en scène la Passion du Christ sous forme de tableaux vivants empruntés à la peinture maniériste italienne.

Salle de conférences

Lundi 28 Octobre

Projection / 18h /  Jo Joko, de Daisuke Bundo

Présentée par Corinne Bopp

daisuke bundo, Jo Joko, 61′, 2012, présenté par corinne bopp, responsable des Rencontres du cinéma documentaires de Périphérie. Film sur les Baka du Cameroun qui accueillent depuis 1996 l’ethnologue venu du Japon.
Il les « étudie » et les filme. Jo Joko est son troisième film. Il traite de la vie des chasseurs-cueilleurs, ou plutôt de leurs façons de manger.  Ils chassent ce qu’ils peuvent dans la nature environnante et le partagent pour se nourrir. Dans la forêt tropicale, l’ethnie Baka poursuit sa culture traditionnelle. Dans le cadre du workshop initié par Musashino Art Université et Philippe Bennequin, professeur de fresque aux Beaux-Arts

 



Rétrospective Robert Gardner
octobre 21, 2013, 8:53
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A ne pas manquer ! vu Dead Birds et Forest of Bliss – deux chefs d’oeuvre

Dossier Robert Gardner

Sur la revue en ligne Independencia , édition d’un dossier autour du cinéaste Robert Gardner…

Texte :

Table ronde : ici

Musée du quai Branly, 37 quai Branly, 75007 Paris

Enseignant en cinéma et anthropologie à Harvard, Robert Gardner, né en 1925, a marqué le cinéma documentaire américain grâce à une multitude de films réalisés depuis les années 1950, mais aussi par ses initiatives favorisant la création cinématographique, documentaire ou d’avant-garde.
Anthropologue et cinéaste, il est une figure majeure qui fait le lien entre Robert Flaherty et Peter Hutton, entre des préoccupations scientifiques et d’avant-garde, à travers une anthropologie poétique affirmant la subjectivité du cinéaste.
Auteur d’une œuvre dense et protéiforme, il a patiemment construit un regard – d’aucuns diraient un style – qui n’appartient qu’à lui, et témoigne de sa propre expérience du monde.

Cette rétrospective s’inscrit dans le cadre du festival du Mois du film documentaire, et est en accès libre, dans la limite des places disponibles.

vendredi 8 novembre

Dead birds
Papouasie Nouvelle-Guinée occidentale – 1964 – 83 mn – VO

Dead Birds est un film sur les Dani, populations vivant dans la vallée du Baliem, située dans les Hautes-Terres de Papouasie Nouvelle-Guinée occidentale. Les Dani cultivent un système élaboré de guerres rituelles, qui permettent le maintien de l’harmonie et le renouveau de leur société, ce que Gardner a cherché à documenter lorsqu’il a tourné son film en 1961. Le titre Dead Birds se réfère à la fois à un terme Dani qui désigne les ornements et armes gagnés après la bataille, mais fait également écho aux croyances de ces populations, selon lesquelles les hommes sont des oiseaux et que pour cette raison, ils sont destinés à mourir.

à 16h30, en salle de cinéma
en présence du réalisateur, Robert Gardner

Dead Birds Re-encountered
Papouasie Nouvelle-Guinée occidentale – 2013 – 45 mn – VOSTR

En 1989, vingt-huit ans après le tournage de Dead Birds, Robert Gardner est retourné chez les Dani, pour retrouver les personnes qu’il avait rencontrées pendant le tournage de son film et leur montrer le résultat de son travail. Dans ce film, il a souhaité pérenniser ses retrouvailles avec les Dani et saisir leurs réactions au visionnage du film tourné avec eux plusieurs années auparavant.

Séance présentée par Philippe-Alain Michaud, historien de l’art et théoricien, conservateur chargé de la collection des films au Centre Georges Pompidou à Paris, et du réalisateur, Robert Gardner.

à 18h30, au théâtre Claude Lévi-Strauss

samedi 9 novembre

Forest of Bliss
Inde – 1986 – 90 mn – VO

Forest of Bliss est un voyage d’une journée dans la ville de Bénarès, haut lieu sacré de pèlerinage en Inde. Du lever au coucher du soleil, Robert Gardner a suivi trois personnages dans leur quotidien : un guérisseur, un prêtre et le gardien du feu d’un temple de crémation. Sans aucun commentaire, sous-titres ou dialogues, le film offre un aperçu magnifié des enjeux de vie et de mort à travers ces différents destins et par le biais d’éléments symboliques récurrents, tels que les chiens ou encore le fleuve.

à 14h, en salle de cinéma
en présence du réalisateur, Robert Gardner

Ika Hands
Colombie – 1988 – 58 mn – VO

Ce film documente la mode de vie des Ika, descendants supposés des Maya qui auraient fui le chaos des grandes civilisations d’Amérique Centrale, pour se réfugier dans les vallées reculées de la Sierra Nevada, en Colombie. Chez les Ika, l’horticulture est une véritable prouesse, car elle est pratiquée sur un terrain qui se développe avant tout verticalement. Le réalisateur a choisi de dresser un portrait de cette société, isolée géographiquement et qui lutte contre une modernité omniprésente, à travers la figure de Mama Marco, prêtre, horticulteur et gardien de son foyer.

à 15h30, en salle de cinéma

Masterclass de Robert Gardner

Rencontre animée par Jean-Paul Colleyn, Directeur d’études à l’EHESS, cinéaste et producteur.
En association avec le Festival international Jean Rouch.

à 17h, en salle de cinéma
rencontre en anglais

dimanche 10 novembre

Forsaken Fragments
90 mn – VO

Les Forsaken Fragments sont différents projets de films de Robert Gardner qui n’ont jamais été achevés. De Boston, en passant par le Ladakh ou encore l’Ethiopie, ces fragments témoignent bien de la diversité et du foisonnement, représentatifs du travail du réalisateur.

à 14h, en salle de cinéma

Deep Hearts
Niger – 1981 – 58 mn – VO

Les Bororo Fulani, société nomade du Niger vouent un véritable culte à la beauté et accordent une très grande importance à leur apparence. Dans Deep Hearts, Robert Gardner a filmé le Gerewol, cérémonie organisée pendant la saison des pluies au Niger, à l’occasion de laquelle deux lignées s’affrontent pour élire l’homme Bororo le plus beau à la fois sur le plan physique et moral : « le taureau ». Deep Hearts est une réflexion sur la beauté et sur ses dangers, véritable source d’envie et de compétition chez les Bororo. Le titre du film est une référence à l’espace métaphysique propre à chaque homme Bororo, sorte de refuge intérieur qui leur permet de protéger leur beauté des autres compétiteurs.

à 15h30, en salle de cinéma

Rivers of Sand
Ethiopie – 1974 – 83 mn – VO

Ce film, initialement intitulé Creatures of Pain a été tourné chez les Hamar, population installée dans le maquis du sud-ouest éthiopien. Isolées géographiquement, ces populations ont maintenu un mode de vie assez traditionnel où les rapports entre le sexe féminin et masculin sont à l’origine de nombreux conflits et tensions. Robert Gardner témoigne de la suprématie masculine qui s’exerce chez ces populations, en filmant la femme, réduite à sa condition d’esclave et soumise aux hommes. Il analyse les comportements induits par cette inégalité entre les sexes, ainsi que son impact sur l’organisation sociale des individus.

Séance présentée par Baptiste Buob, anthropologue et cinéaste, et en présence du réalisateur, Robert Gardner, avec lequel vous pourrez échanger sur ses films et ses expériences à l’issue de la projection.

à 16h30, en salle de cinéma



Filmer le monde / Festival Jean Rouch
octobre 21, 2013, 8:43
Filed under: Agenda

Repérer et à ne pas manquer ! Master Class Robert Gardner avec rétrospective ( 8/9/10 Novembre ) et Master Class Jean Gaumy

5 au 29 novembre 2013 •  5 to 29th November 2013

lieux / venues

Compétition internationale / International Competition

Samedi 9 au Vendredi 15 Nov. 2013 / Saturday 10th to Friday 16th Nov. 2013 • Maison des Cultures du Monde.

Jury / Jury Members

Prix / Awards

→ Films de A à Z / A to Z films

→ Jour par Jour / Day by Day

→ Grille horaire / Screening schedule

Rencontres du film ethnographique / Ethnographic Cinema Encounters

5-7 novembre 2013 / 5-7 November 2013 • musée du quai Branly

Regards Comparés : Tibet

26-29 novembre 2013 / 26-29 November 2013 • INALCO

→ Texte de présentation de Françoise Robin / Introductory text by Françoise Robin

→ Jour par jour / Day by Day

→ Films de A à Z / A to Z films

Partenaires des Regards Comparés / « Regards Comparés » partners

Master classesMaster Classes

9 novembre / 9th November 2013 • Musée du quai Branly

23 novembre / 23rd November 2013 •  EHESS

→  Robert Gardner • 9 novembre / 9th November 2013

Jean Gaumy • 23 novembre / 23rd November 2013

20è anniversaire du « Prix Bartók » / 20th Anniversary of the « Prix Bartók »

16-17 novembre / 16-17 November 2013 Maison des Cultures du Monde,

Ethnologie, patrimoine et cinéma : images de la France de 1983 à 2012 Anthropology, Intangible Heritage and Cinema : France 1983-2012

19 novembre / 19th November 2013 Maison des Cultures du Monde

Séances spéciales Hors les Murs / Extra Muros Special Programmes

Hors les murs à Strasbourg jeudi 10 octobre / Extra muros in Strasbourg on Thursday 10th October

 Hors les murs à Montpellier 18.19 et 20 octobre / Extra muros in Montpellier on 18. 19 and 20 october



Festival Les Ecrans documentaires
octobre 20, 2013, 9:01
Filed under: Agenda

Festival Les Ecrans documentaires du 5 au 10 Novembre

L’Espace municipal Jean Vilar
1, rue Paul Signac
94110 ARCUEIL

ACCÈS
Venir en voiture depuis la Porte d’Orléans (10mn) : Prendre l’Avenue Aristide Briand (D920) et continuer toujours tout droit, vous traversez Montrouge et Bagneux. Au niveau du n°100 de l’avenue Aristide Briand à Bagneux, tourner à gauche dans l’Avenue Carnot (D57), continuer sur 400m et tourner à gauche juste après la voie ferrée : vous êtes dans la rue du Docteur Gosselin. Pour vous rendre à l’Espace Jean Vilar (à 500m) : continuer tout droit sur la rue du Dr Gosselin puis sur la rue du 8 mai 1945 et tourner à droite dans la rue Paul Signac.

Venir en RER B (zone 3) : descendre à la station Arcueil-Cachan (à 15 minutes du centre de Paris) et prendre la sortie Rue du Docteur Gosselin L’Espace Jean Vilar est à 5 minutes à pied, suivre le fléchage.

Venir en bus : n°187 (arrêt « Cachan RER ») et n°162 et 184 (arrêt « Cité Jardins »)

Autres lieux :

La Médiathèque de Gentilly
3 rue de la division du Gal Leclerc
94250 Gentilly

Programme Complet
Mardi 5 novembre 2013
L’expérience documentaire jeune public Médiathèque de Gentilly
13:30 Yvette de Marie De Bassole et Ferdinand Bassono (2011 – 20′ – France / Burkina Faso)
Jothiammal Nagar de Claire Cahu (2009 – 20′ – France)
L’Île aux fleurs de Jorge Furtado (1989 – 12′ – Brésil)
Mercredi 6 novembre 2013
L’expérience documentaire jeune public Médiathèque de Gentilly
14:30 Yvette de Marie De Bassole et Ferdinand Bassono (2011 – 20′ – France / Burkina Faso)
Jothiammal Nagar de Claire Cahu (2009 – 20′ – France)
L’Île aux fleurs de Jorge Furtado (1989 – 12′ – Brésil)
Débat Public : l’Éducation à l’image Jean Vilar salle 1
19:00
Ouverture Jean Vilar salle 1
20:30 Holy Field Holy War de Lech Kowalski (2012 – 105′ – France / Pologne)

Avant-première
Jeudi 7 novembre 2013
L’expérience documentaire jeune public Médiathèque de Gentilly
14:00 Yvette de Marie De Bassole et Ferdinand Bassono (2011 – 20′ – France / Burkina Faso)
Jothiammal Nagar de Claire Cahu (2009 – 20′ – France)
L’Île aux fleurs de Jorge Furtado (1989 – 12′ – Brésil)
Débat public : La jeune création Jean Vilar salle 1
19:00
Sélection Premiers films Jean Vilar salle 2
20:00 American Dreamer de Thomas Haley (2012 – 32′ – France)
As she left de Alexandra Kandy Longuet (2012 – 38′ – France)
Filmer le réel dans un processus collectif Jean Vilar salle 1
20:30 Travailleuses… de Catherine Egloffe, Jingfang Hao, Lingjie Wang, Andrea Palade Flondor, Serge Desire Ouedraogo, Bouna Cherif Fofana (2013 – 71′ – France)

Avant-première
Sélection Premiers films Jean Vilar salle 2
22:00 À pleines dents de Keren Ben Rafael (2013 – 52′ – France)
Vendredi 8 novembre 2013
L’expérience documentaire jeune public Médiathèque de Gentilly
10:00 L’Île aux fleurs de Jorge Furtado (1989 – 12′ – Brésil)

Séance de lecture d’images
Séance thématique: Une place dans l’ombre Jean Vilar salle 1
19:30 Le Pendule de Costel de Pilar Arcila (2013 – 68′ – France)
Le Terrain de Bijan Anquetil (2013 – 43′ – France)
Sélection Premiers films Jean Vilar salle 2
19:30 Yaodong, petit traité de construction de Elodie Brosseau (2012 – 89′ – France / Chine)
21:30 Les Chebabs de Yarmouk de Axel Salvatori-Sinz (2012 – 77′ – France)
Samedi 9 novembre 2013
Séance thématique : Atom Heart Mother? Jean Vilar salle 1
14:00 Pripyat de Nikolaus Geyrhalter (1999 – 100′ – Autriche)
Le Monde après Fukushima de Kenichi Watanabe (2012 – 77′ – France)
4 bâtiments face à la mer de Philippe Rouy (2012 – 47′ – France)
Sélection Premiers films Jean Vilar salle 2
14:00 Les Âmes dormantes de Alexander Abaturov (2013 – 52′ – France)
Narmada de Manon Ott et Gregory Cohen (2013 – 43′ – France)
16:30 J’ai l’honneur de de Caroline Parietti (2013 – 58′ – France)
18:00 En Face de Jeanne Vaillant (2013 – 16′ – France)
O Sabor do Leite Creme de Hiroatsu Suzuki et Rossana Torres (2012 – 74′ – Portugal)
Proclamation du Palmarès Jean Vilar salle 1
20:30 L’Escale de Kaveh Bakhtiari (2013 – 100′ – Suisse / France)

Avant-première
Dimanche 10 novembre 2013
Séance thématique : My country is cinema Jean Vilar salle 1
14:30 Serge Daney : le cinéma et le monde de Serge Le Peron (2012 – 80′ – France)
Tarr Béla, I Used to Be a Filmmaker de Jean-Marc Lamoure (2013 – 88′ – France)
Une Journée d’Andreï Arsenevitch de Chris Marker (1999 – 55′ – France)
Reprise du film primé Jean Vilar salle 2
16:30
Séance thématique : Des lucioles dans les ténèbres
18:00 Ô mon corps ! de Laurent Aït Benalla (2012 – 70′ – France)
Toujours mort, enfin vivant de Richard Franck (2012 – 52′ – France)